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mercredi 11 septembre 2024

Une nouvelle vague de protestations en Iran

 Le 9 septembre, l’Iran a connu une nouvelle vague de protestations qui s’est étendue à plusieurs provinces, avec des manifestations axées sur les problèmes de vie et l’incapacité des entreprises du régime iranien à tenir leurs promesses envers les retraités. Les retraités de l’entreprise de télécommunications ont organisé un rassemblement pour exprimer leur colère contre l’Exécution de l’ordre de Khomeini (EIKO) et les pasdarns, qui supervisent l’entreprise, pour ne pas avoir tenu leurs promesses de fournir les droits financiers nécessaires. Les demandes portaient sur le rétablissement de leurs droits légitimes et l’amélioration de leurs conditions financières.

L’Exécution de l’ordre de Khomeini (EIKO) et le Corps des gardiens de la révolution iranienne (les pasdarans), en tant que principaux actionnaires du fonds de pension, opèrent sous la supervision directe du chef suprême du régime, Ali Khamenei. L’intervention de ces institutions, qui vise à assurer le financement de projets d’intervention régionaux et à exporter le terrorisme, a entraîné une détérioration significative des conditions des retraités. Khamenei et les gardiens de la révolution ont cherché à contrôler toutes les ressources de l’Iran, y compris le fonds de pension, pour financer leurs interventions, ce qui a entraîné une pauvreté généralisée et une grande colère de la population.

Lors de cette nouvelle vague de protestations, aujourd’hui, les retraités ont scandé des slogans visant directement l’EIKO et les pasdarans. L’un des principaux slogans était le suivant : « L’EIKO et les pasdarans sont des voleurs, et le retraité est leur ennemi », dénonçant ces institutions pour leur rôle dans la détérioration des conditions de vie des retraités et leur incapacité à remplir leurs obligations. Ces slogans reflètent la colère et le mécontentement généralisés des retraités face à la mauvaise gestion et à l’ingérence de ces entités opérant sous la supervision de Khamenei.

Un rassemblement similaire de retraités d’une entreprise de télécommunications a eu lieu dans la ville de Tabriz, dans la province de l’Azerbaïdjan oriental, où les manifestants ont exprimé leur frustration face à l’incapacité de l’entreprise à remplir ses obligations. Ils ont exigé que la situation soit résolue et que leurs salaires en retard soient payés.

Des retraités de l’entreprise de télécommunications se sont également rassemblés à Chiraz pour dénoncer le manquement de l’entreprise à ses obligations financières à leur égard et exiger le paiement de leurs droits accumulés depuis longtemps.

Une marche de protestation a été organisée par les retraités du secteur des télécommunications dans la province de Khouzistan, où les manifestants ont réclamé les droits qu’ils avaient perdus et dénoncé le manquement de l’entreprise à ses engagements. La manifestation a été suivie par un grand nombre de retraités qui ont scandé des slogans exprimant leur mécontentement.

Un autre rassemblement de retraités d’entreprises de télécommunications a eu lieu dans la province de Gilan, où ils ont exprimé leur colère à l’égard de la direction de l’entreprise, qui n’a pas tenu ses promesses répétées. Les manifestants ont insisté sur la nécessité pour la direction de remplir ses obligations légales et financières.

Les retraités de l’entreprise de télécommunications ont organisé un autre rassemblement à Ispahan, où ils ont brandi le slogan suivant : « Nous n’avons pas vu la justice, nous avons entendu de nombreux mensonges », en référence aux promesses creuses de l’entreprise. La ville a également été le théâtre de manifestations de travailleurs des services et de gardiens d’école, qui ont exprimé leurs revendications à l’aide d’une table vide, symbolisant la détérioration de leurs conditions de vie.

Les demandeurs de logement pour le projet « Balad Al-Amin » se sont rassemblés devant le bâtiment du gouvernorat de Kerman, où ils ont installé des tentes symboliques pour protester contre le fait que les unités de logement n’ont pas été livrées à temps, bien qu’ils aient payé l’argent à l’avance. Les manifestants ont critiqué le retard dans la mise en œuvre des projets de logement et leurs coûts élevés.

Les enseignants du mouvement d’alphabétisation se sont rassemblés devant le ministère de l’éducation à Téhéran, où ils ont exigé des améliorations de leurs conditions professionnelles et la mise en œuvre des promesses du ministère concernant les augmentations de salaire et l’amélioration de l’environnement de travail.

Ces manifestations de plus en plus nombreuses témoignent de l’escalade de la colère populaire face à la détérioration des conditions de vie et à l’incapacité persistante du gouvernement et de ses sociétés affiliées à apporter des solutions appropriées aux crises qui s’accumulent. Alors que le peuple iranien souffre de crises économiques et de la vie quotidienne, le régime est occupé à déclencher des guerres dans la région et à soutenir financièrement des groupes terroristes, au lieu de se concentrer sur la résolution de ces problèmes internes. Ses ambitions nucléaires ont également imposé de lourdes charges à la population, exacerbant les crises internes. Avec le mécontentement croissant de la population et l’expansion des manifestations, il n’est pas improbable que le peuple, ayant perdu patience face à ces politiques, se soulève dans un vaste mouvement de révolte pour renverser ce régime et obtenir un avenir meilleur.

Source : Iran Focus

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