Les médias d’État iraniens rapportent que depuis plusieurs années consécutives, les portes de Pasargades et de Persépolis sont fermées aux passionnés et aux touristes nationaux le « Jour de Cyrus ».
Depuis le 25 octobre, des forces de police et de sécurité sont déployées autour du tombeau de Cyrus, érigeant des barrières le long des routes qui y mènent.
Des travaux de fouilles ont également commencé sur la route menant à Persépolis, et demain, bien que ni Persépolis ni Pasargades ne soient officiellement fermées, les routes menant à ces deux sites historiques et touristiques majeurs seront bloquées.
Malgré les restrictions imposées aux citoyens iraniens, les groupes de touristes étrangers entrant en Iran sont autorisés à visiter Pasargades et Persépolis jusqu'au 30 octobre.
Le journal « Payam-e Ma » a également annoncé dimanche que le 28 octobre, le personnel du site du patrimoine mondial de Pasargades pourrait prendre congé, car personne n'est autorisé à entrer sur le site.
Le journal rapporte : « Depuis plusieurs jours, les commerces locaux sont contraints de fermer. Pasargades est en sommeil et son tourisme est en panne. »
Depuis 2016, les forces de sécurité de l'État bloquent chaque année les routes menant au tombeau de Cyrus, après le rassemblement de milliers de personnes à Pasargades pour les commémorations de la Journée de Cyrus.
Cette année-là, un groupe de participants scandait des slogans contre le régime iranien.
A la suite de l'événement, le procureur de Shiraz a annoncé l'arrestation des organisateurs et l'ouverture de « poursuites judiciaires » à leur encontre.
Une tablette d'argile babylonienne rapporte que Cyrus, l'empereur perse, entra à Babylone le 28 octobre et, après avoir conquis la ville, libéra les Juifs qui avaient été réduits en esclavage.
Le symbole de cet événement est le cylindre de Cyrus, commandé par Cyrus, et considéré comme la première charte des droits de l'homme.
Source: Iran Focus
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