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mercredi 9 octobre 2024

Le Parlement italien accueille une conférence condamnant les exécutions en Iran et appelant à une action mondiale

 Organisée pour faire face aux violations des droits de l’homme et aux exécutions en Iran, la conférence a été marquée par les remarques virtuelles de la présidente élue de l’opposition iranienne, Maryam Radjavi, du Conseil national de la résistance iranienne (CNRI).

Dans son discours, Mme Radjavi a souligné la nature brutale du système judiciaire iranien, le qualifiant de « machine à exécuter » sous la direction du guide suprême Khamenei. Mme Radjavi a souligné que le régime clérical détient le record mondial des exécutions, avec 180 personnes exécutées depuis l’entrée en fonction du nouveau président.

« L’exécution n’est pas seulement une punition, c’est un outil stratégique pour la survie d’un régime illégitime », a déclaré Mme Radjavi. Elle a exhorté les gouvernements internationaux à demander des comptes au régime iranien en conditionnant les relations diplomatiques et commerciales à l’arrêt des exécutions et de la torture.

Des personnalités politiques italiennes ont fait écho aux préoccupations de Mme Radjavi. La députée Naike Gruppioni a ouvert la conférence, appelant à une action mondiale contre l’abus de pouvoir du régime iranien. Elle a noté que la violence du régime, en particulier à l’encontre des femmes, s’est intensifiée, avec au moins 160 exécutions enregistrées récemment. Mme Gruppioni a appelé à une position unie contre les violations des droits de l’homme commises par l’Iran, en particulier contre l’usage de la torture.

La sénatrice Cinzia Pellegrino a réaffirmé l’opposition de l’Italie à la peine de mort et à la répression politique en Iran. Elle a mis l’accent sur le plan en dix points de Mme Radjavi pour un avenir démocratique en Iran, déclarant que « Non à la torture, non à la peine de mort, non à la discrimination politique » doit être un cri de ralliement mondial.

D’autres orateurs ont souligné les atrocités historiques et actuelles du régime. Le massacre de 30 000 prisonniers politiques en 1988 a été évoqué, et des appels ont été lancés à la communauté internationale pour qu’elle le reconnaisse comme un crime contre l’humanité et un génocide. Le sénateur Marco Scurria a établi un parallèle entre la lutte de l’Iran pour la liberté et celle de l’Italie pour la démocratie, soulignant que l’espoir doit persister face à l’oppression.

La conférence s’est achevée sur un message fort de solidarité entre l’Italie et le peuple iranien, avec une demande claire d’intervention internationale pour mettre fin aux violations des droits de l’homme commises par le régime iranien.

Source : Stop Fundamentalism/CSDHI 

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