Pages

lundi 28 octobre 2024

Parvin Mirasan : Négligence des soins médicaux pour une prisonnière de 67 ans

 Parvin Mirasan, une prisonnière politique âgée de 67 ans, purge actuellement une peine de 4 ans à la prison d’Evin.

Bien qu’elle ait besoin de soins médicaux spécialisés, elle a récemment été emmenée à l’hôpital, mais a été renvoyée en prison peu de temps après, sans avoir reçu le traitement nécessaire.

Parvin Mirasan souffre de multiples affections, notamment de diabète, de la maladie de Parkinson et de problèmes articulaires, ainsi que d’adhérences intestinales occasionnelles. Elle souffre de fortes douleurs au genou, son genou gauche enflant fréquemment, ce qui l’empêche de marcher.

Il y a 2 semaines, après des mois de refus de traitement, elle a finalement été emmenée à l’hôpital, où les médecins ont indiqué que son genou gauche nécessitait une intervention chirurgicale. Néanmoins, elle a été renvoyée en prison sans l’intervention médicale nécessaire, recevant seulement des analgésiques.

Mme Mirasan souffre parfois d’oublis graves et de silences prolongés, le regard dans le vide ; à d’autres moments, elle parle soudainement et longuement. Malgré ses multiples maladies et ses problèmes neurologiques, elle n’a toujours pas été autorisée à consulter un médecin légiste pour évaluer son incapacité à supporter les conditions de détention.

Parvin Mirasan a été arrêtée le 4 novembre 2022, lors de manifestations nationales organisées par des agents des services des renseignements à Chiraz, et a d’abord été détenue à la prison d’Adelabad. En février 2023, elle a été transférée à Téhéran et, le 18 mars 2023, à la fin de son interrogatoire, elle a été transférée dans le quartier des femmes de la prison d’Evin.

Après 17 mois d’incertitude, elle a été condamnée en avril de cette année par la branche 26 du tribunal révolutionnaire de Téhéran à 4 ans de prison pour rassemblement, collusion et propagande contre l’État.

Née en 1957, Parvin Mirasan a perdu ses deux fils en bas âge et n’a plus qu’une fille, qui vit à l’étrang.

Source: CNRI Femmes 

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire