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mardi 19 novembre 2024

Au moins sept exécutions ont eu lieu en Iran en l’espace de deux jours

 – Des informations indiquent qu’au moins sept prisonniers ont été exécutés dans différentes prisons d’Iran le samedi 16 novembre 2024 et le dimanche 17 novembre 2024. Les exécutions ont eu lieu dans les prisons de Khorramabad, Rasht, Zanjan, Birjand et Isfahan. Les chefs d’accusation allaient d’infractions liées à la drogue à des meurtres.

Exécution à la prison centrale de Khorramabad

Le dimanche 17 novembre 2024, un prisonnier nommé Mostafa Molaei a été exécuté à la prison centrale de Khorramabad. Il avait été condamné à mort après avoir été reconnu coupable de meurtre. L’exécution aurait eu lieu à l’aube.

Exécution à la prison de Lakan, à Rasht

Dans la prison de Lakan, située à Rasht, les autorités ont exécuté Mehdi Gilani le samedi 16 novembre 2024. Il avait été reconnu coupable d’infractions à la législation sur les stupéfiants et condamné à mort en conséquence.

Exécution à la prison centrale de Zanjan

Faraj Sarmadi, un prisonnier de 32 ans, a été exécuté à la prison centrale de Zanjan le dimanche 17 novembre 2024. Il était détenu depuis plus de deux ans et avait été condamné pour agression sexuelle. La sentence a été exécutée à l’aube.

Trois exécutions à la prison centrale de Birjand

Trois prisonniers ont été exécutés à la prison centrale de Birjand le dimanche 17 novembre 2024. L’identité de deux d’entre eux a été confirmée :

Parviz Barahouei, un résident de Zahedan, a été arrêté en 2021 pour des accusations liées à la drogue et condamné à mort.

Rahim Faghiri, 34 ans, père de trois enfants, originaire du village de Siovedar, dans le district de Shapiran à Salmas, a également été exécuté pour des infractions liées à la drogue.

L’identité du troisième prisonnier n’a pas été révélée.

Exécution à la prison centrale d’Ispahan

Sajjad Karami, un homme de 31 ans originaire de la ville de Varnamkhast dans la province d’Ispahan, a été exécuté à la prison centrale d’Ispahan le samedi 16 novembre 2024. Il avait été condamné pour meurtre il y a trois ans et se trouvait depuis dans le couloir de la mort.

Inquiétudes quant au maintien de la peine de mort

Ces exécutions récentes soulignent le recours persistant de l’Iran à la peine capitale, ce qui exige une attention urgente de la part de la communauté internationale pour faire pression sur les autorités iraniennes afin qu’elles mettent un terme à ces pratiques. Le pays continue d’avoir l’un des taux d’exécution les plus élevés au monde, en particulier pour des délits liés à la drogue.

Des informations suggèrent que de nombreux prisonniers sont contraints d’avouer des crimes qu’ils n’ont pas commis, ce qui conduit à leur exécution. Cette situation souligne la nécessité urgente d’une surveillance et d’une pression internationales accrues pour obliger l’Iran à mettre fin à son recours à la peine de mort.

Source : Iran HRM/CSDHI

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