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lundi 25 novembre 2024

Exécution d’une femme et meurtre d’une petite porteuse en Iran

 Exécution d’une femme et meurtre d’une petite porteuse en Iran, la veille de la Journée mondiale pour l’élimination de la violence à l’égard des femmes

• Exécution de 17 femmes sous le mandat de Pezeshkian
• Exécution de 6 prisonniers dans les prisons de Ghezel-Hessar et Karadj les 24 et 25 novembre
• Condamnation à mort de deux prisonniers du soulèvement à Oroumieh et appel à une action immédiate pour sauver la vie des condamnés à mort

Le 24 novembre, veille de la Journée internationale de l’élimination de la violence à l’égard des femmes (25 novembre), le régime de Khamenei a exécuté une prisonnière nommée Fariba Maleki Shiravand, 36 ans, à Khorramabad. Ainsi, le nombre de femmes exécutées sous le mandat de Pezeshkian se monte à au moins 17. Au même moment, les pasdarans ont tué par balles une femme de 26 ans, petite porteuse de charge et mère d’un enfant.

Le 24 novembre, Hossein Souri, Moslem Jafari et un autre prisonnier ont été pendus à la prison de Ghezel-Hessar à Karadj, et ce 25 novembre, trois prisonniers nommés Ashkan Moradi, Jalal Haj Baba’i et Davoud Heydari ont été pendus à la prison centrale de Karadj.

Le 23 novembre, Nasser Qabel Salmani et Nader Ghanizadeh ont été exécutés à la prison de Jiroft, et le 21 novembre, outre les exécutions annoncées dans le communiqué précédent, Kazem Heidari, 34 ans, a été exécuté à Ispahan et Meissam Nouri à Hamedan.

Le 20 novembre, Mostafa Souri, 32 ans, a été pendu à Tabriz, et le 19 novembre, Mohsen Fayazi et Omid Javidan ont été pendus à Esfarayen. Le nombre d’exécutions au mois iranien d’Aban (22 octobre/20 novembre) a atteint 149 personnes.

D’autre part, le 24 novembre, les manifestants arrêtés lors du soulèvement de 2022, Mehran Hassanzadeh, de la ville d’Oshnavyeh et Hamid Abdollahzadeh de la ville d’Oroumieh, ont été condamnés à mort par la deuxième branche du tribunal d’Oroumieh.

La Résistance iranienne appelle la communauté internationale à soutenir la campagne contre les exécutions, à conditionner les relations diplomatiques et commerciales avec le régime des mollahs à la fin de la torture et des exécutions, et à prendre des mesures immédiates pour sauver la vie des condamnés à mort, en particulier des femmes. Les dirigeants de ce régime doivent répondre devant la justice de quatre décennies de crimes contre l’humanité et de génocide.

Secrétariat du Conseil national de la Résistance iranienne
Le 25 novembre 2024

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