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dimanche 8 décembre 2024

Ameneh Alipour, 37 ans, pendue à la prison de Zandjan, en Iran

 Le régime clérical a pendu une autre femme à l’aube du samedi 7 décembre 2024. Ameneh Alipour a été exécutée à la prison centrale de Zandjan.

Ameneh Alipour avait 37 ans. Elle avait été arrêtée et détenue il y a 3 ans, accusée de meurtre, puis condamnée à mort.

Ameneh Alipour est la quatrième femme exécutée la semaine dernière en Iran.

Farkhondeh Allah Moradi, 50 ans, a été exécutée à Ispahan, dans le centre de l’Iran, le 1er décembre, et deux autres femmes ont été exécutées à Ilam, dans l’ouest de l’Iran, le 2 décembre 2024.

Ameneh Alipour, 37 ans, pendue à la prison de Zandjan, en Iran.
Ameneh Alipour, 37 ans, pendue à la prison de Zandjan, en Iran.

32 femmes exécutées en 2024

Le régime iranien est le premier détenteur du record mondial d’exécutions de femmes.

Selon les données enregistrées par la Commission des femmes du CNRI, au moins 261 femmes ont été exécutées en Iran depuis 2007.

Le nombre de femmes exécutées en Iran a fortement augmenté au cours de l’année écoulée, avec 33 exécutions de femmes enregistrées entre octobre 2023 et octobre 2024. Il s’agit d’une hausse inquiétante par rapport aux années précédentes, puisque 19 femmes ont été exécutées en 2022-2023 et 21 en 2021-2022.

Le chiffre de cette année est particulièrement alarmant, dépassant de 12 le taux moyen de 21 exécutions sous Ebrahim Raïssi et plus du double de la moyenne annuelle de 15 sous l’ancien président Hassan Rouhani.

Compte tenu de la nature clandestine des exécutions et de l’absence d’annonce publique par le pouvoir judiciaire, il est évident que le nombre réel est plus élevé que celui indiqué.

Cette augmentation souligne le recours croissant du régime iranien à la peine capitale, y compris à l’encontre des femmes – une escalade des violations des droits de l’homme que l’on observe désormais sous l’administration de Massoud Pezechkian.

Le nombre total d’exécutions en Iran en 2024 a atteint 870 jusqu’à présent, avec plus de 570 prisonniers, dont 21 femmes, exécutés depuis l’entrée en fonction de Pezeshkian.

 Cela prouve une fois de plus que, quel que soit le président, les droits du peuple iranien, en particulier ceux des femmes, continuent d’être bafoués.

Source: CNRI Femmes

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