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mercredi 4 décembre 2024

Iran : retraités, militants écologistes et travailleurs se mobilisent pour la justice

 Des protestations ont eu lieu en Iran dans plusieurs provinces par des retraités, des militants écologistes et des travailleurs licenciés, qui sont descendus dans la rue pour exprimer leurs griefs concernant les difficultés économiques, la destruction de l’environnement et la mauvaise gestion du gouvernement. Ces manifestations généralisées mettent en évidence le mécontentement croissant de divers segments de la société iranienne.

À Ispahan, dans la province d’Ispahan (centre de l’Iran), des retraités de la Société iranienne des télécommunications (TCI) se sont rassemblés pour exiger des pensions en souffrance et des droits essentiels. Les manifestants ont exprimé leur colère en scandant des slogans tels que « Appliquez les réglementations – notre demande légitime ! »

À Sanandaj, dans la province du Kurdistan (ouest de l’Iran), les retraités de la TCI ont protesté contre les faibles retraites et la dégradation des conditions de vie, tandis que les participants à une autre manifestation ont bloqué les rues devant la Direction des routes et du développement urbain. Ces personnes, qui font partie du programme de logement de Maskan Melli, géré par l’État, ont accusé les responsables de ne pas avoir livré les logements promis, en scandant : « Le gouvernement est plein de revendications, où sont vos promesses ? »

À Téhéran, la capitale du pays, les retraités se sont rassemblés devant le siège provincial de la TCI, dénonçant les promesses non tenues en scandant : « Criez, retraités ! Exigez vos droits ! »

À Rasht, dans la province de Gilan (nord de l’Iran), les retraités ont protesté contre les faibles retraites et l’indifférence du gouvernement. Les manifestants ont appelé à la responsabilité, en criant : « Nous ne voulons pas d’un ministre indifférent ! »

À Ourmia, dans la province de l’Azerbaïdjan occidental (nord-ouest de l’Iran), les retraités de la TCI ont exigé des mesures de la part des autorités, soulignant la négligence de longue date à l’égard de leurs revendications fondamentales.

À Bijar, dans la province du Kurdistan (ouest de l’Iran), les retraités ont poursuivi leurs manifestations, soulignant l’échec continu du gouvernement à remédier à la détérioration de leur situation économique.

À Kermanshah, dans la province de Kermanshah (ouest de l’Iran), les manifestants ont déclaré : « Ni le parlement ni le gouvernement ne se soucient du peuple », alors qu’ils manifestaient contre le manque de mesures concernant leurs griefs.

À Zanjan, dans la province de Zanjan (nord-ouest de l’Iran), les retraités des TCI ont organisé un rassemblement, appelant à la mise en œuvre immédiate des politiques de protection sociale et au paiement des arriérés.

À Tabriz, dans la province de l’Azerbaïdjan oriental (nord-ouest de l’Iran), les retraités se sont rassemblés pour réclamer une augmentation des retraites, soulignant le manque de respect du régime envers ses propres engagements en matière de protection sociale.

À Shiraz, dans la province de Fars (sud de l’Iran), les retraités ont continué à protester contre les promesses non tenues et la détérioration du niveau de vie.

À Broujerd, dans la province du Lorestan (ouest de l’Iran), des retraités de TCI ont organisé des manifestations contre la mauvaise gestion économique, ajoutant leur voix aux troubles à l’échelle nationale.

À Hamedan, dans la province de Hamedan (ouest de l’Iran), des manifestations similaires ont eu lieu, les retraités soulignant leur frustration face aux retards de paiement des retraites.

À Marivan, dans la province du Kurdistan (ouest de l’Iran), les retraités se sont joints à la vague de protestations, soulignant leurs griefs contre l’inaction du gouvernement.

À Astaneh-ye Ashrafiyeh, dans la province de Gilan (nord de l’Iran), les habitants ont protesté contre la création d’installations d’incinération des déchets, dénonçant les dommages environnementaux et les risques pour la santé publique.

À Yasuj, Kohgiluyeh et dans la province de Boyer-Ahmad (sud-ouest de l’Iran), des étudiants et des militants écologistes ont protesté contre la construction de barrages, notamment « Mandegan » et « Khersan 3 », qui menacent selon eux l’écosystème protégé de Dena. Un militant a averti : « Ce projet va non seulement voler notre eau, mais aussi assécher nos racines. » L’universitaire locale Shirali Khoramin a qualifié les barrages de « voie directe vers la destruction de la biodiversité de la région ».

À Ilam, dans la province d’Ilam (ouest de l’Iran), les travailleurs licenciés de la société pétrochimique Arghavan ont manifesté aux côtés de leurs familles devant le bureau du gouverneur de la province. Ils ont exigé des mesures urgentes pour résoudre leurs difficultés financières causées par des licenciements soudains.

Les manifestants dans plusieurs villes ont également pris pour cible des entités comme le « Siège de l’exécution des ordres de l’imam Khomeini » et le « Centre de contrôle et de surveillance de l’Iran ».

Source: NCRI 

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