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mardi 12 août 2025

Exécution de neuf prisonniers en Iran Dans les prisons d'Arak, de Kermanchah, d'Ahvaz, de Machhad et de Saravan

 La peine de mort en Iran reste un problème urgent en matière de droits humains. En août 2025, les autorités ont exécuté neuf prisonniers dans les prisons d’Arak, de Kermanchah, d’Ahvaz, de Machhad et de Saravan. Au mois de juillet, 108 personnes ont été exécutées. Ce rythme alarmant – plus de cinq exécutions par jour – met en évidence le tour de vis répressif d’un pouvoir aux abois qui redoutent une jeunesse en colère qui aspire à la liberté et veut mettre fin à la répression, l’injustoce et la corruption de cette dictature religieuse. Ces actes suscitent de vives inquiétudes quant aux violations des normes internationales, notamment de la Déclaration universelle des droits de l’homme.

Exécutions à la prison d’Arak

Le 10 août 2025,  deux prisonniers ont été pendus à la prison d’Arak. Les autorités ont confirmé que l’un d’entre eux était Ahmad-Reza Turkashvand, accusé de délits liés à la drogue. L’identité du second prisonnier n’a pas été vérifiée. Ces cas reflètent le recours massif à la peine capitale en Iran pour des crimes non violents.

Trois exécutions dans la prison de Dizelabad à Kermanshah

Le 9 août 2025, la prison de Dizelabad à Kermanchah a exécuté trois personnes :

  • Bahador Eliyasi, 31 ans, de Khorramabad, arrêté en 2022 pour trafic de drogue.
  • Soleiman Nasseri Kheiz, de Kermanchah, arrêté en 2020 pour des infractions liées à la drogue.
  • Sajjad Habibi, 38 ans, d’Ilam, arrêté en 2019 pour des délits liés à la drogue.

Tous ont été condamnés à mort, souvent en l’absence de protections juridiques adéquates.

Exécution dans la prison Sepidar d’Ahvaz

Le 9 août 2025, les autorités ont exécuté Tayeb Mahmoudi, 26 ans, originaire de Dezfoul, à la prison Sepidar d’Ahvaz. Arrêté en 2020 pour homicide, le cas de Mahmoudi soulève les questions sur l’absence de normes d’équité dans les procès.

Exécution à la prison de Saravan

Le 10 août 2025, Hessam Salari (Reissi) a été exécuté la prison de Saravan. Agé de 24 ans, il était originaire du canton déshérité de Golshan. Arrêté en 2025 pour homicide, son cas vient s’ajouter à la liste de plus en plus longue des condamnations à la peine capitale sans contrôle judiciaire clair.

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