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vendredi 24 mai 2013

Répression amplifiée, arrestations touchant les bandes rivales et fermetures de médias


A l’approche de la mascarade électorale, spécialement le 20 mai (avant l’annonce des candidats qualifiés), le régime des mollahs a mis en place à Téhéran et dans les grandes villes de province, comme Ispahan et Tabriz, de nouvelles mesures de répression. Les services de renseignement et les agents de sécurité sont en état d’alerte. Les forces anti-émeutes sont déployées dans divers quartiers. Le régime perturbe les connexions internet et bloque à l’accès à de très nombreux sites.
Parallèlement, les mesures de répression contre les factions rivales et les candidats éliminés ont commencé. Dans la soirée de mardi 21 mai, des membres du QG électoral de Rafsandjani ont été arrêtés. Le rédacteur en chef d’un site affilié à Rafsandjani avait aussi été arrêté le 18 mai. Des sites favorables à Rafsandjani et à d’autres candidats sont désormais filtrés et ne sont plus libre d’accès.
L’agence de presse Irna proche d’Ahmadinejad, rapportait le 21 mai « une vague d’arrestations sans justification et illogiques dans certaines régions du pays ». Sous le titre de « la dernière vague d’arrestations des soutiens du gouvernement, avec quelle autorisation !? », l’agence critique la convocation du mollah Bahman Charifzadeh au tribunal spécial des religieux et la mise sous filtre de cinq sites affiliés à cette faction « sans aucune notification préalable ni la moindre explication ».  « Il semble bien qu’un scénario ait été mis au point pour exercer des pressions sur le gouvernement et ses partisans, ajoute l’agence, d’autant plus qu’il a été demandé aux personnes arrêtées de s’engager par écrit de ne mener aucune activité politique ! (...) qui va payer le prix exorbitant de ces imprudences ?! »
Nader Ghazipour, député de la commission de la sécurité du régime, avait à l’avance menacé qu’en cas de disqualification du candidat d’Ahmadinejad par le Conseil des gardiens, « des prévisions de sécurité ont été faites de telle manière que nul n’aura le droit de faire le moindre mouvement (...) Ahmadinejad ne pourra strictement rien faire. »
Avant lui, le mollah Laridjani, chef du système judiciaire du régime, avait qualifié « la question des fraudes électorales de ”coup et de complot bien connu” » des occidentaux. « si jamais quelqu’un ose se lancer sur la voie d’une nouvelle sédition, que les responsables soient vigilants et prêts à les traiter légalement et avec fermeté. » (Télévision d’Etat, 15 mai)
Secrétariat du Conseil national de la Résistance iranienne
Le 23 mai 2013

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