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lundi 30 septembre 2013

Des parlementaires américains demandent à l’ONU des Casques bleus pour le Camp Liberty

                               
« L'ONU doit envoyer des casques bleus, soldats de la paix en Irak pour protéger les dissidents iraniens résidant au Camp Liberty de nouvelles attaques meurtrières », ont demandé deux membres de premier plan du Congrès américain le 19 septembre. 

Ted Poe et Dana Rohrabacher, membres de la Chambre des Représentants, ont également appelé l'ONU à obtenir la libération immédiate des sept otages enlevés lors du massacre au Camp Ashraf, au cours duquel 52 opposants ont été assassinés.

Dans une lettre au secrétaire général de l'ONU, Ban Ki-Moon, ils écrivent : « Depuis l'attaque, il a été rapporté que l'armée irakienne est l'entité qui détient les personnes enlevées en captivité. En outre, la vidéo de l'attaque récemment publiée semble identifier les tireurs comme des membres des forces irakiennes. « Au cours des négociations qui ont précédé le déplacement de l'OMPI d'Ashraf au camp Hurriya ((Liberty), les habitants ont été assurés à plusieurs reprises que s’ils acceptaient de se déplacer, ils seraient en sécurité et protégés. Depuis qu’ils se sont déplacés, 113 ont été tués dans cinq attaques différentes, toutes perpétrées par le gouvernement de l'Irak. Il devrait être évident pour tous que l’on ne peut pas faire confiance à ce dernier pour garder ces réfugiés en sécurité. »

« Tous les habitants du camp Liberty sont des personnes protégées », dit la lettre, avant d’ajouter « nous vous demandons respectueusement d'étudier la possibilité d’installer une force de maintien de la paix des Nations Unies dans le Camp Hurriya et de porter cette possibilité à l'attention du Conseil de Sécurité. »

Iran : Conférence à l’assemblée parlementaire du Conseil de l’Europe à Strasbourg

                               
Nécessité urgente de l’UE, des USA et de l’ONU de faire libérer les 7 otages d’Achraf et d’installer une équipe d’observateurs de la MANUI et les casques bleus de l’ONU à Liberty
Le 30 septembre, à l’invitation du Comité parlementaire britannique pour la liberté en Iran, une conférence à l’Assemblée parlementaire du Conseil de l’Europe (APCE) à Strasbourg a débattu de la situation en Iran après la mascarade électorale et des derniers événements concernant les 3000 opposants iraniens, membres de l’Ompi, en Irak, après le massacre et les exécutions collectives à Achraf.
Maryam Radjavi, Présidente-élue de la Résistance iranienne, était l’invitée d’honneur à cette conférence présidée par Brian Binley, député britannique et membre de la commission politique du Conseil de l’Europe, et à laquelle ont participé des dizaines de parlementaires européens de divers courants politiques. Parmi les orateurs figuraient Patrick Kennedy, congressman américain (1991-2011); Alan Meale, député britannique et vice-président du groupe socialiste au Conseil de l’Europe ; Joe Benton, député britannique de longue date et président de plusieurs commissions parlementaires; Jean-Pierre Michel, sénateur français membre du Conseil de l’Europe, Jean-Pierre Muller, maire français, Jordi Xucla, parlementaire espagnol et membre du Conseil de l’Europe, et Eric Voruz, parlementaire suisse, Kimmo Sasi, parlementaire finnois, membre du Conseil de l’Europe, Tini Kox sénateur néerlandais et membre du Conseil de l’Europe, et Tahar Boumedra, ancien directeur du bureau des droits de l’homme de l’ONU en Iran et responsable du dossier d’Achraf.

Dans son discours, Mme Radjavi a mis en garde contre les dangers de la nouvelle phase de l’oppression du peuple iranien par le régime au pouvoir en Iran, disant : « le régime iranien est très vulnérable face au vaste mécontentement, la menace d’un soulèvement populaire à grande échelle et la profonde crise économique. Les sanctions internationales ont exacerbé cette vulnérabilité. La dictature est sur la pente de son renversement. La montée des conflits internes au sein du régime reflète cette situation....................

Des réfugiés iraniens se noient à nouveau dans les eaux australiennes

                             
CNRI – La police indonésienne a annoncé le 28 septembre que 95 réfugiés à bord d’un bateau qui transportait 120 demandeurs d’asile étaient tombés à l’eau et avaient péri noyés.

Ils voulaient obtenir l’asile en Australie.

La police indonésienne a rapporté qu’il y avait aussi des ressortissants iraniens parmi les passagers. Le bateau a chaviré après avoir heurté un rocher.

Les informations venant d’Iran parle d’un exode massif pour échapper à la répression et à la misère.

Selon l’ambassadeur d’Australie en Iran, au cours des quatre premier mois de 2013, plus de 6500 demandeurs d’asile iraniens sont arrivés en Australie dans des barques ou clandestinement.
Selon les rapports de l’office fédéral de l’immigration et de l’office allemand des réfugiés, le nombre de demandeurs d’asile iraniens a augmenté en 2013.

Le 30 juillet, l’ambassadeur indonésien à Téhéran a révélé qu’actuellement, 5000 ressortissants iraniens sont détenus dans les prisons indonésiennes.

Il s’agit de personnes entrées illégalement pour se rendre en Australie.

Iran : des prisonniers politiques menacés d'exécution

                             
Les autorités pénitentiaires de Gohardacht en Iran ont menacé ouvertement d’exécuter des prisonniers politiques en raison de leurs activités politiques, a appris le site du CNRI de ses sources à l'intérieur de l'Iran. Le 24 septembre Alavi, un responsable de la prison, a signifié aux prisonniers Khaled Hardani, Chahrokh Zamani, Saleh Kohandel et Saïd Massouri qu’ils risquaient la peine capitale s’ils continuaient leurs activités politiques en prison.

Cette menace intervient au lendemain de la condamnation par de nombreux prisonniers en Iran du massacre d'Achraf le 1er septembre. Dans des communiqués signés de leur nom, un grand nombre de prisonniers de conscience des prisons de Tabriz, Bandar Abass, Zahedan, Karadj et Evine ont condamné, dans un acte d'un extrême courage, la tuerie des membres de l'OMPI à Achraf par les forces du premier ministre irakien inféodé aux mollahs de Téhéran.

Les forces de Maliki volent et pillent les véhicules d’Achraf

                             
Après le massacre et les exécutions collectives des habitants d’Achraf le 1er septembre, et la prise en otages de sept Achrafiens par les forces aux ordres de Maliki, ces forces continuent de voler et piller les biens des Achrafiens.
A titre d’exemple, le 26 septembre, les forces irakiennes ont volé deux camions, deux remorques, un minibus et une ambulance appartenant aux habitants d’une valeur de 165.000$. Il y a environ deux mois, ces véhicules avaient transféré des besoins des habitants d’Achraf à Liberty, mais malgré les requêtes constantes des habitants de Liberty, les forces irakiennes avaient empêché leur retour à Achraf.
A la suite du transfert des derniers membres de l’Ompi d’Achraf à Liberty, les habitants ont suggérer que ces véhicules soient vendus où ils se trouvaient à Liberty. Mais au lieu de répondre à cette demande légale et sans en avertir les habitants, les forces irakiennes transféré et volé ces véhicules. Des photos du transfert de ces véhicules par la police sont jointes.

Secrétariat du Conseil national de la Résistance iranienne
Le 29 septembre 2013

dimanche 29 septembre 2013

Iran/Achraf : Appel de 40 parlementaires italiens pour les otages

                         
 Une quarantaine de parlementaires italiens ont demandé à leur gouvernement, à celui des États-Unis et aux Nations unies d'agir instamment pour sauver la vie de sept membres de l'OMPI retenus otage par les forces du premier ministre irakien.

Les signataires ont également exigé l'installation des casques bleus onusiennes dans le camp Liberty pour protéger les opposants iraniens.

Ils ont qualifié le massacre du 1er septembre à Achraf de crime contre l'humanité et crime de guerre, dont les auteurs doivent être jugés par un tribunal international.

Ce jour-là, sur les 100 habitants restes au camp d'Achraf, 52 ont été froidement abattus d’une balle dans la tête et sept autres pris en otage, dont six femmes. Les organisations internationales ont demandé leur libération immédiate, soulignant le risque de leur déportation en Iran où ils seront torturés et exécutés.

Le HCR a exigé la libération de ces personnes protégées par  la 4ème convention de Genève et reconnues comme demandeurs d'asile par le Haut-commissariat pour les réfugiés.

Les signataires ont également appelé le gouvernement italien à intervenir plus activement dans ce dossier pour exiger de Bagdad la libération des sept otages retenus illégalement.

Les otages d’Achraf sont détenus à la prison “Charaf” sous le contrôle d’Ahmad Maliki, le fils du premier ministre irakien

                                
Outre les mercenaires de Maliki, les tortionnaires du Vevak et de la force Qods des mollahs ont le droit d’entrer dans cette prison

Selon les informations reçues, les sept Achrafiens pris en otages sont détenus à la prison Charaf à Bagdad. C’est le fils de Maliki, Ahmad, qui est chargé de cette prison et de son contrôle.
Les otages sont en grève de la faim et sur ordre d’Ahmad Maliki, ont été transféré dans cette prison pour qu’il n’y ait aucune fuite d’informations et que nul ne soit informé de leur présence. Cette prison renferme des détenus accusés de terrorisme.

Elle est supervisée par le cabinet du premier ministre pour qu’il puisse y dissimuler ses crimes. Maliki a placé à la tête de cette prison, son fils Ahmad qui est aussi chef d’état-major. Il utilise ce lieu en particulier pour éliminer ses opposants.

Ahmad Maliki est chargé des dossiers spéciaux, de l’appareil de sécurité et pénitentiaire. Il est en charge de la sécurité de toute la zone verte et de toute entrée et sortie de cette zone. Toutes les cartes d’entrée dans cette zone, même pour les ministres, sont délivrées par le fils de Maliki. Le dossier des otages est aux mains de Fallah Fayyaz. Des agents de la force terroriste Qods et des services de renseignement des mollahs ont vu les otages en coordination avec Fallah Fayyaz. En plus des bourreaux et des interrogateurs de Maliki, des tortionnaires et des autorités de l’ambassade du régime iranien, du Vevak et de la Force Qods se rendent à la prison, et l’ambassade y a assigné un traducteur dans ce but.
La prison est truffée de caméras pour surveiller les détenus. Elle fait partie de la brigade de Bagdad (la 56e brigade), connue comme étant celle de Maliki. Il la commande directement, avec sa bande et Farouk al-Araji le chef du cabinet militaire de Maliki.

Les détenus ne peuvent y avoir accès à un avocat et ni à des visites de leur famille. Les juges qui examinent les dossiers dans cette prison sont des mercenaires de Maliki et les pires juges qui soient.

Secrétariat du Conseil national de la Résistance iranienne
Le 29 septembre 2013

samedi 28 septembre 2013

It might take you just a few minutes, but can save several lives


Shahabeh Barooti, resident of camp Liberty
Shahabeh Barooti, resident of camp Liberty
To International Human Rights Activists, Iranians around the World, U.S. Politicians, European Parliamentarians, Government decision makers, U.N. officials, Lawyers and caring Mothers, and to all human beings who care about others: PLEASE help me have my mother back. It’s about one month now that my mother, Mahnaz Azizi—along with six others– have been abducted by Iraqi mercenaries. Her life is at grave danger, because the Iraqi government is going to surrender her to the brutal mullahs ruling Iran who shall torture and execute her mercilessly. On September 1st, Iraqi Special Forces at the orders of Iraqi Prime Minister and at the behest of the Iranian regime stormed Camp Ashraf, home to Iranian dissident refugees in Iraq, and murdered 52 unarmed men and women by shooting in the head. They also abducted seven residents of the camp, including my mother. They are now jailed in notorious Sharaf prison in Green Zone in Baghdad, waiting to be surrendered to their arch enemy, the mullahs who will undoubtedly kill them brutally. You may watch a short footage of September 1st horrifying crime at : http://youtu.be/3y9Lrsy3u5Q I appeal to you to do whatever in your capacity to prevent this inhumane crime. The U.S. can and should force the Iraqi government to release them. There are 42 eyewitnesses who survived and testify to that horrible crime. You may write or call to U.S. President, U.S. State Department, Secretary John Kerry, U.S. Embassy in Baghdad, UNSG Ban Ki-moon, your Congressman or Senator, or post a call on your website, facebook, etc. Just think what you would do you if you were in my shoe. Please Help me have my mom back.
By Shahabeh Barooti

Eight more executions in Urmiya prison

                           Abdollah Ghodsi
 Last Wednesday midnight, 8 prisoners have been hanged in the central prison of Urmiya.
 Wednesday September 25th at 12am, 8 prisoners, including 3 women have been executed in Urmiya prison.

Les résistants de Liberty sont une lumière d’espoir pour le peuple iranien – Ingrid Betancourt

                             
« Parce que chaque minute compte, nous devons concentrer nos efforts sur la libération de ces sept otages. Pourquoi ? Parce qu'ils peuvent être remis à l'Iran où ils seront torturés et exécutés. Pourquoi ? Parce qu'ils représentent la lumière et que les forces de l'obscurité veulent empêcher la lumière de briller », a déclaré Ingrid Betancourt à Genève le 20 septembre.

Elle s’exprimait dans une conférence internationale pour condamner le massacre de 52 réfugiés iraniens à Achraf par les forces irakiennes et réclamer la libération de 7 otages des mains des mêmes forces. Elle se tenait aux côtés de Maryam Radjavi, présidente élue de la Résistance iranienne, et de hauts dignitaires européens et américains.

Voici les temps forts de son intervention : 

http://www.ncr-iran.org/fr/actualites/achraf/12826-les-resistants-de-liberty-sont-une-lumiere-despoir-pour-le-peuple-iranien--ingrid-betancourt

L’Iranien «modéré»

                      

Par Charles Krauthammer
Washington Post, 27 septembre - La recherche de «modérés» iraniens se poursuit maintenant depuis 30 ans. Dans l'enthousiasme du dernier épisode, il est utile de rappeler que le point culminant de la débâcle de l’Iran-Contra armes-contre-otages, résidait dans le voyage secret à Téhéran de Robert MacFarlane, ancien conseiller à la sécurité nationale du président Reagan. Il avait apporté un gâteau en forme de clé symbolisant les nouvelles relations qu'il ouvrait avec les «modérés ».
Nous connaissons la fin.
Trois décennies plus tard, le mirage réapparaît sous la forme de Hassan Rohani. CV étrange pour un modéré : 35 années de service d’une fidélité inébranlable à la République islamique comme proche collaborateur des ayatollahs Khomeiny et Khamenei. En outre, Rohani a été l'un des six candidats à la présidence, 678 autres ayant été disqualifiés par le régime comme idéologiquement malsains. Ce qui le place à 99% de fidélité.
Rohani est l'agent de Khamenei, mais avec un sourire et un style, il est désormais salué comme le visage de la modération iranienne. Pourquoi ? Parce que Rohani veut de meilleures relations avec l'Occident.

http://www.iranmanif.org/index.php?option=com_content&view=article&id=3393:rohani--liranien-lmoderer&catid=14:fundamentalism&Itemid=34

Iran/Irak: scénario commun de fausses informations sur les sept otages iraniens pour préparer leur extradition


Scénario commun de fausses informations des mollahs et Maliki pour tromper les USA et l'ONU sur les sept otages

Préparation du terrain pour déporter ou tuer les otages en faisant croire le mensonge qu'ils ne sont pas en Irak

Selon des informations et les détails irréfutables pouvant être facilement prouvés devant un tribunal, les otages sont toujours en Irak sous le contrôle des forces spéciales de Maliki, et les USA et l'ONU doivent agir immédiatement pour les libérer

• Appel à l'ONU et aux USA à s’entretenir avec les 42 survivants d'Achraf et à se rendre immédiatement à la prison Charaf 

Dès les premiers jours après le massacre et les exécutions collectives de membres de l'OMPI à Achraf le 1er septembre, sur la base d’informations précises et incontestables, et par le biais de détails, la Résistance iranienne a annoncé que les sept Achrafiens pris en otage sont en Irak et sous contrôle des forces spéciales de Maliki. En outre, la Résistance iranienne a constamment révélé de nouveaux détails sur leur localisation, leurs conditions de détention, et les forces impliquées dans cette affaire, appelant à une intervention immédiate des États-Unis et de l'ONU pour obtenir leur libération.

http://www.ncr-iran.org/fr/communiques-cnri/achraf/12817-iranirak-scenario-commun-de-fausses-informations-sur-les-sept-otages-iraniens-pour-preparer-leur-extradition

Des tortionnaires et des bourreaux du Vevak et des pasdaran du régime iranien à Bagdad pour les otages d’Achraf



Mise en garde des mollahs au pouvoir irakien de ne permettre à l’Ompi de ne toucher aucun argent de la vente de ses biens


Selon des informations reçues d’Iran, la force terroriste Qods et l’ambassadeur du régime iranien à Bagdad, qui est aussi un des commandants de cette force, font les arrangements nécessaires avec les services du premier ministre pour l’envoi de tortionnaires et d’interrogateurs du ministère du Renseignement (Vevak) et des renseignements des pasdaran à Bagdad en vue d’interroger les sept otages.

Les sept otages d’Achraf se trouvaient jusqu’au 22 septembre dans la prison de la division dorée de Maliki (connue sous le nom de sale division) à l’aéroport de Bagdad, avant d’être transférés à la prison Charaf de la zone verte de la capitale irakienne, juste derrière le bâtiment des services du premier ministre. Dans cette prison, les bourreaux de Maliki les ont torturés et ont exercé sur eux des pressions pour leur arracher des informations et de faux aveux dans le but de forger des documents leur permettant de justifier la répression et le massacre des habitants d’Achraf et de Liberty, le pillage de leurs biens meubles et immeubles et leur spoliation.

D’autre part, le régime des mollahs a averti Maliki que l’Ompi ne doit pas toucher le moindre argent de la vente de ses biens à Achraf. A ce sujet, l’ambassadeur des mollahs à Bagdad a demandé au pouvoir irakien de forger un faux mandat pour contraindre l’Ompi à dédommager la population irakienne et pour confisquer les biens d’Achraf pour cette raison. Le régime du guide suprême en Iran a promis à Maliki de présenter au tribunal un groupe de ses mercenaires sous le nom de « victimes de l’Ompi ».

Secrétariat du Conseil national de la Résistance iranienne
Le 27 septembre 2013

vendredi 27 septembre 2013

Des opposants contre le modéré meurtrier


Le Monde - 26 septembre 2013 - Tandis que le nouveau président iranien lançait son offensive de charme au siège de l'ONU, s'efforçant de coller à son image de " modéré ", plusieurs centaines de manifestants iraniens postés en face du Palais de verre criaient leur colère contre celui qu'ils ont rebaptisé le " modéré meurtrier ".
" Il a du sang sur les mains et il est en train de duper l'Occident comme d'autres leaders iraniens l'ont fait avant lui ", lâche Amir Emadi, 26 ans, élevé par une famille adoptive aux Etats-Unis, après trois ans d'exil en Irak, où il vivait réfugié avec ses parents.
Le 1er septembre, le jeune homme a reçu un appel au secours du camp d'Achraf. Son père et 51 autres résidents du camp, militants de l'Organisation des Moudjahidin du peuple (opposition radicale en exil), venaient d'être exécutés, certains d'une balle dans la nuque, les mains liées dans le dos.
Pour Amir, comme pour les quelque 1 500 opposants au régime iranien venus manifester mardi 24 septembre, la responsabilité de Téhéran dans cet assaut des forces irakiennes ne fait aucun doute.

22 détenus, dont quatre femmes, pendus en Iran


pendant que Rohani d’adressait à l’AGNU et se mettait en scène à New York

Le nombre des exécutions depuis juin se monte à 201

Tandis que le mollah Rohani, nouveau président du régime iranien, s’adressait à l’Assemblée générale de l’ONU et se livrait à une mise en scène grotesque à New York, les bourreaux du régime inhumain des mollahs ont exécuté les 24 et 25 septembre 22 prisonniers, dont quatre femmes dans diverses villes d’Iran. Des milliers de détenus attendent dans les couloirs de la mort.

Le 25 septembre, 14 prisonniers ont été exécutés en deux groupes de huit et six personnes dans la prison d’Oroumieh (nord-ouest de l’Iran) et Gohardacht (près de Téhéran). 
Trois exécutés à Oroumieh étaient des femmes. A Gohardacht également il y avait une femme pendue après 10 ans de réclusion.

Huit détenus ont été pendus à Kerman (sud) les 24 et 25 septembre (Agence Mehr des services de renseignement 25 septembre). Le 23 septembre aussi, un prisonnier a été pendu à la prison de Vakil-Abad à Machad (nord-est). Dans la troisième semaine de septembre, trois prisonniers avaient été exécutés à Oroumieh (nord-ouest) ; il s’agissait de Khorchid Mohammadi, Sahand Ali Mozafari et Farokh Yekani.

Dans un autre crime cruel, les bourreaux de ce régime ont pendu le corps sans vie d’Ahmad Issazehi, un jeune prisonnier de 23 ans décédé d’un infarctus juste avant sa mise à mort. Cette profanation barbare est destinée à renforcé le climat de peur.

Secrétariat du Conseil national de la Résistance iranienne
Le 27 septembre 2013

Quatrième semaine de grève de la faim au camp Liberty


 La santé des grévistes de la faim dans le camp Liberty en Irak se détériore rapidement, alors qu'ils poursuivent leur mouvement de protestation pour exiger la libération des sept otages du camp d'Achraf.
Les militants iraniens sont dans leur quatrième semaine de grève de la faim. Ils refusent de s'alimenter depuis la prise d'otages au camp d'Achraf le 1er septembre dernier. Ce jour là 52 membres de l'Organisation des Moudjahidine du peuple d'Iran (OMPI) ont été massacrés et sept personnes, dont six femmes, pris en otages.

Un médecin du camp Liberty a déclaré aujourd'hui que la plupart des grévistes ont perdu jusqu'à huit kg, devenant de plus en plus faible à cause de la baisse de leur tension artérielle. 
Selon lui «deux personnes se sont évanouie au cours des dernières 24 heures. Et on a recensé un cas de douleurs cardiaques, 15 cas de crampes musculaires, 20 cas de problèmes et de douleurs digestives et intestinales, 25 cas de maux de tête sévères, qui sont incurables avec des analgésiques ordinaires, 5 cas de problèmes oculaires, 7 cas de vue défaillante et 15 cas d'insomnie. Plus d'une dizaine de grévistes les plus en mal ont été envoyés à la clinique irakienne stationnée au camp.»

Les grévistes de la faim exigent également une enquête internationale sur le massacre du camp d'Achraf pour traduire les coupables en justice.

Des grèves similaires sont suivies par des dizaines d'Iraniens à Londres, Berlin, Ottawa, Melbourne et Genève.

Il est impossible que l’ONU et les USA ne sachent pas où sont les otages d’Achraf – Boumedra


CNRI – « J'aimerais partager avec vous quelques vérités sur Achraf et la situation en Irak, et j'aimerais que vous en tiriez vos propres conclusions à partir de ce que vous entendrez », a déclaré Tahar Boumedra le 19 aout dans une conférence au siège de l’ONU à Genève en marge de la session du conseil des droits de l’homme de l’ONU.
L’ancien directeur des droits de l’homme de la MANUI en Irak et conseiller chargé du dossier d’Achraf  pour l’ONU a déposé un témoignage choc :
J'étais la principale personne en charge du dossier d'Achraf et j'étais également le conseiller du représentant spécial du Secrétaire général (RSSG) à Bagdad. Je me rendais à Achraf chaque semaine et lorsque j'arrivais à là-bas, avant d'atterrir je demandais toujours au pilote de survoler Achraf pour voir de près où se trouvait tout le monde et qui faisait quoi. Et je pourrais vous dire qu'Achraf est un camp hautement fortifié, où personne ne pourrait pénétrer sans la préparation et le soutien actif de la police et de l'armée irakienne.
Je faisais une plaisanterie avec un des officiers et lui demandais combien de gens avaient réussi traversé le terrain pour entrer à Achraf. Ils connaissent les moindres détails. Il y a des miradors dans chaque coin du camp, au sud, à l'est et également au nord. Après les évènements d'avril 2011, les forces irakiennes ont pris 40% du côté nord d'Achraf et construit ce remblai qui traverse Achraf de l'est à l'ouest de 5 mètres de haut, avec des BMP, ces transports de troupes blindés postés tout en haut. Avec les canons dirigés vers les zones d’habitation, chaque petit détail est observé à toute heure.
Rien ne pouvait entrer à Achraf sans être vu et les officiers de la police militaire ont les pleins pouvoirs. Leurs pouvoirs dépassent ceux de la police. Il y a un bataillon de police à Achraf et un bataillon d'infanterie mécanisée, et le capitaine de la police militaire est celui qui est en charge et il donne des ordres aux colonels qui sont en charge de la police et de l'armée. Par conséquent, c'est la police militaire qui est en réalité en charge du camp d'Achraf depuis 2009.

Iran : l'ex-président de l'université de Téhéran condamne le massacre d'Achraf


CNRI- Le Pr. Mohammad Maleki, premier président de l'université de Téhéran après la chute du chah, a condamné la tuerie des membres de l'opposition iranienne le 1er septembre à Achraf. Le Pr. Mohammad Maleki qui a été emprisonné à de nombreuses reprises ces trois dernières décennies, a posté un billet sur ce drame le 25 septembre sur Internet.

« Au matin du 1er septembre j'ai été témoin d'une tuerie atroce d'un groupe de mes compatriotes ayant le statut de réfugié (des réfugiés sans armes). Cet événement allumé en moi un tel brasier que j'ai eu honte de garder le silence tout en me considérant comme un ''être humain''», a-t-il écrit.

Dans son billet, il a également condamné les attaques à l'arme chimique du régime syrien contre sa population.
Dans un acte de foi, le Pr. Maleki a pris l'engagement de «continuer à critiquer les auteurs de ces infamies et à accomplir mes devoirs patriotiques et humains», appelant ses « compatriotes, de toutes tendances ou nationalités à ne jamais garder le silence face à de tels crimes.» 

Iran : les chefs des Pasdaran louent le discours de Rohani à l'ONU


CNRI - Les commandants des Pasdaran ont accueilli favorablement l'intervention de Hassan Rohani aux Nations Unies, la considérant dans l'intérêt du Guide suprême du régime iranien. Le général Rahim Safavi, le haut conseiller militaire d'Ali Khamenei, a estimé le 26 septembre que le mollah Rohani a fait « un discours très habile » devant l'Assemblée générale de l'ONU.
Cet ancien commandant des Pasdaran, cité par l'agence de presse officielle Fars, a souligné que les propos de Rohani sur «les lignes rouges de l'Iran pour obtenir l'énergie nucléaire» étaient «très habiles». Rappelant que le président du régime à l'entière confiance du Guide suprême, il a insisté sur le fait que « M. Rohani a très bien pu défendre les droits de l'Iran.»
Pour sa part, le général Hassan Firouzabadi, le chef d'état-major des forces armées, a également loué l'intervention du président des mollahs : « les propos de Rohani ont permis d'entrevoir dans le visage du Président de la République islamique d'Iran l'éclat de la sagesse du clergé chiite» !

jeudi 26 septembre 2013

L’enquête honteuse du pouvoir irakien sur le massacre d’Achraf vise à tromper la communauté internationale, à laver le sang des mains de Maliki et à préparer d’autres carnages


Massacre à Achraf – N°65
La Résistance iranienne appelle le Secrétaire général de l’ONU et la Haut-commissaire aux droits de l’homme à mener une enquête sur le massacre du 1er septembre. Elle appelle aussi les USA à soumettre ce crime à la Cour pénal internationale (CPI) par le biais du Conseil de sécurité de l’ONU.
Le 25 septembre un groupe de trois individus s’est rendu à Liberty, de la part du général irakien Jamil Chemmari, chef de la police de Diyala qui a dirigé le massacre et les exécutions collectives à Achraf le 1er septembre, pour enquêter sur l’attaque et interroger certains des 42 témoins oculaires de ce crime contre l’humanité, transférés d’Achraf à Liberty. Le groupe était composé du :
• Colonel Abdul-Amir al-Chemmari, adjoint de Jamil Chemmari, lui-même un des auteurs du massacre du 1er septembre.
• Le général Khalis al-Tamimi de la police de Baquba, un des adjoints de Jamil al-Chemmari, également impliqué dans le massacre du 1er septembre.
• Le lieutenant-colonel Omar, chargé des affaires légales à la police de Diyala, qui est allé à Liberty comme interrogateur pour mener la soi-disant enquête.

Alors que nulle part au monde le suspect du crime ne peut jouer le moindre rôle dans une enquête sur le dit crime, le fait que le gouvernement irakien se charge des investigations sur le massacre du 1er septembre – dans lequel ses plus hautes autorités sont impliquées – revient à se moquer de la justice et de l’impartialité et il faut que cela soit fermement rejeté par les USA et l’ONU. L’objectif de cette farce par le pouvoir irakien et ceux qui ont directement trempé dans ce crime, alors que les sept otages d’Achraf n’ont pas été libérés, est de laver les mains tachées de sang de Maliki et de préparer la voie à d’autres carnages.

mercredi 25 septembre 2013

New York, des manifestants contre Rohani et le régime iranien

Avec l’AFP – Plusieurs milliers d’Iraniens selon les organisateurs ont manifesté mardi à New York contre la présence de Rohani au siège de l’ONU.  Scandant "Rohani, non non non", ses opposants au président iranien ont manifesté mardi devant le bâtiment des Nations unies à New York au moment où Barack Obama déclarait être prêt à donner une chance à la voie diplomatique avec Téhéran.
"Personne n'est libre tant que certains sont opprimés" ou "Rohani, modéré meurtrier", pouvait-on lire sur les pancartes.
"Les Etats-Unis doivent agir, le silence n'est pas une option" ont aussi martelé les personnes présentes sur place,
Pour Ali Safavi, un des responsables du Conseil national de la résistance iranienne (CNRI, dont les Moujahidine du peuple sont la principale composante), "l'Histoire dira que les Etats-Unis ont choisi le mauvais camp au lieu de défendre le peuple iranien" s'ils acceptent d'entamer des négociations avec le président Hassan Rohani.
"Il suffit de regarder en arrière pour comprendre qu'il n'y a aucun espoir de modération de la part de ce régime", a-t-il déclaré à l'AFP.

L'ONU appelle l'Irak à localiser les exilés iraniens disparus

New York, 24 septembre 2013 - Le bureau des Nations Unies pour les droits humains a appelé aujourd'hui le gouvernement irakien à faire tout son possible pour élucider le sort de sept anciens habitants du camp d'Achraf, disparus depuis que le camp, qui abritait les exilés iraniens, a été attaqué le 1er septembre, faisant au moins 52 morts parmi les habitants.
«Nous sommes très préoccupés par les allégations selon lesquelles sept anciens habitants du camp d’Achraf, dont six femmes, ont été enlevés au cours des événements du 1er septembre", a déclaré Rupert Colville, porte-parole du Bureau de la Haute Commissaire des Nations Unies aux droits de l'homme (HCDH), lors d'un point de presse à Genève.
«S'ils ont effectivement été enlevés, tous les efforts doivent être déployés pour obtenir leur libération sains et saufs», a ajouté M. Colville, notant que des rapports non confirmés suggèrent qu'ils sont détenus dans un lieu inconnu en Irak et risquent d'être renvoyés de force en Iran.
Le Camp d'Achraf était composé d'exilés iraniens, membres d'un groupe connu sous le nom des Moudjahidine du Peuple d'Iran.
Plus de 3.000 habitants ont été déplacés au camp Hurriya, précédemment connu sous le nom de camp Liberty, tandis que le Bureau du Haut Commissaire des Nations Unies pour les réfugiés (HCR) procède à déterminer leur statut de réfugié, et à les réinstaller à l'extérieur du pays, en ligne avec un accord signé en décembre 2011 entre l'ONU et le gouvernement irakien.
Le camp d'Achraf a été attaqué plusieurs fois, rendant la réinstallation une priorité pour la Mission d'assistance des Nations Unies pour l'Irak (MANUI). Après la dernière attaque, les habitants restants ont été transférés au camp Hurriya, mais les circonstances de l'attaque restent obscures.
« Étant donné que trois semaines se sont écoulées, nous réitérons notre appel au gouvernement de faire tout son possible pour faire la lumière sur ce qui s'est passé et d'identifier les auteurs de cette tuerie», a déclaré M. Colville, tout en se félicitant du transfert des résidents restants vers Hurriya.
Il a ajouté que le HCR et d'autres ont partagé l'inquiétude suscitée par la disparition des anciens habitants et ont appelé le gouvernement à garantir leur sécurité et empêcher leur retour involontaire en l'Iran. (...)

Les 7 otages d’Achraf transférés à la prison Charaf derrière le bâtiment du premier ministre à Bagdad


Ordre de Maliki pour la visite de l’ONU à la prison de la « division dorée » après le transfert des otages
Selon les rapports reçus de l’intérieur du régime des mollahs, les sept otages d’Achraf ont été transférés le 22 septembre de la prison de la « sale division » (division dorée) de Maliki à la prison dite de Charaf dans la zone verte de Bagdad, derrière le bâtiment du cabinet du premier ministre.
Les otages ont été transférés à bord de véhicules spéciaux qui s’étaient rendus à cet effet sur le site de la « sale division ». Charaf est une prison secrète mise à la disposition du système de la lutte contre le terrorisme de Maliki, où les agents de la force terroriste Qods ont une présence active.
Dans une mesure trompeuse, Maliki a donné l’ordre qu’immédiatement après le transfert des otages, l’ONU soit invitée dans le site de la sale division à l’aéroport de Bagdad pour l’inspecter en entier, y compris la prison et en vérifier les cahiers d’enregistrement afin de s’assurer que ces sept personnes ne s’y trouvent pas.
Rappelant la responsabilité directe des USA et de l’ONU dans la protection des habitants d’Achraf et de Liberty, la Résistance iranienne, leur demande d’intervenir de toute urgence pour aller voir les otages, empêcher qu’ils soient livrés au fascisme religieux au pouvoir en Iran et les faire libérer.
La Résistance iranienne appelle aussi l’ensemble des défenseurs des droits humains dans le monde à se joindre à la campagne pour la libération des otages et pour les sauver des tortures sauvages des bourreaux de Maliki.
Secrétariat du Conseil national de la résistance iranienne
Le 25 septembre 2013

mardi 24 septembre 2013

Des protestations dans diverses villes iraniennes

                                                
A Kermanchah, dans l’ouest de l’Iran, une manifestation d’agriculteurs a été organisée le 19 septembre devant le gouvernorat pour protester contre la politique de tarification des autorités. Une politique jugé inique, les manifestants ont pointé l'écart exorbitant entre le prix d'achat et la vente des produits, au détriment des paysans.
A Chahrekord, au centre de l'Iran, des centaines d'employés de la société d'électricité se sont rassemblés le 20 septembre devant l'enceinte de la prière du vendredi. La prière du vendredi est une cérémonie religieuse officielle du régime qui incite la population à y participer. Les manifestants qui s'étaient rassemblés ont cependant refusé d'y prendre part. Ils ont déclaré ne pas avoir été payés depuis un an pour les heures supplémentaires travaillées. Selon un manifestant, le gouvernement ferait mieux de payer le salaire des employés au lieu de faire des dépenses astronomiques pour la propagande du régime.
Au Kurdistan, dans l'ouest de l'Iran, 26 personnes ont été arrêtées pour avoir fait du prosélytisme sunnite la semaine dernière et seraient détenues à la prison d'Oroumieh. La population kurde s'indigne de voir que le régime des mollahs ne peut même pas tolérer le prêche de l'islam de la confession sunnite.
A Kamiaran, une ville de la province du Kurdistan, les chauffeurs de taxi ont manifesté devant le gouvernorat pour demander l'augmentation des tarifs du transport, vu l'extrême cherté de la vie.

Iran : des dizaines de prisonniers sunnites dans le couloir de la mort

                           
Le 22 septembre les familles de dizaines de prisonniers de confession sunnite se sont rassemblées devant le palais de justice à Téhéran pour protester contre les condamnations à mort de leurs enfants.
Dans une lettre adressée aux organisations de défense des droits humains et aux Nations unies, un avocat des prisonniers a expliqué : « Les aveux arrachés dans les bureaux des services de Renseignement, l'ont été sous la pression de tortures physiques et psychologiques. J'insiste sur le fait que les accusés ont rejeté en bloc les allégations portées à leur égard devant le tribunal.»
S'indignant de la justice pratiquée par le régime, l'avocat a expliqué qu'il n'a été autorisé à rencontrer ses clients que le jour du procès, sans pour toutefois pouvoir les défendre devant le juge.
Le 19 septembre deux dignitaires religieux de confession sunnite, Molana Abdolhamid, de Zahedan (sud-est de l’Iran) et Hassan Amini de Sanandaj (dans la province du Kurdistan) ont écrit à Ali Khamenei, le Guide suprême du régime, et au chef du pouvoir judiciaire pour leur demander d'annuler les condamnations à mort prononcée contre de 26 jeunes Kurdes. Ces derniers sont incarcérés dans la prison de Radjaï-Chahr près de Téhéran.
La minorité sunnite, qui compose 10 % des 80 millions d'Iraniens, est fortement discriminée par la dictature intégriste au pouvoir en Iran.

Les sept otages d’Achraf ont été transférés dans une prison spéciale de Maliki dans la zone verte de Bagdad

                             
Appel aux défenseurs des droits humains dans le monde pour sauver les otages
Selon des informations reçues, les sept Achrafiens pris en otages le 1er septembre par les forces irakiennes sont actuellement détenus dans une des prisons spéciales de Maliki dans la zone verte de Bagdad.
Jusqu’à dimanche 22 septembre, les otages étaient détenus dans la prison de la « sale division » (division dorée) de Maliki à l’aéroport de Bagdad. Avec la montée des appels dans le monde pour leur libération, Maliki a ordonné leur transfert dans une prison spéciale de la Zone Verte qui est sous son contrôle total pour brouiller leur piste et qu’il n’y ait plus de traces d’eux.
C’est exactement ce que Maliki avait fait en 2009 avec les 36 otages d’Achraf. Tahar Boumedra, responsable du dossier d’Achraf à l’époque, a témoigné dans une conférence au siège de l’ONU à Genève le 19 septembre 2013 : “ Quand les 36 otages en 2009 ont été emmenés d’Al Khalis, ils ont disparu et je les ai suivis là où ils sont allés. Ils étaient à Bagdad dans la zone verte, à 50 mètres du siège de la MANUI et aussi à 50 m de la présidence irakienne, dans un bâtiment qui portait le nom de "Haut conseil de l’Education nationale" et l’Education nationale était utilisée comme une prison secrète. Ils les gardaient là. Je suis allé les voir en présence d’officiers de la sécurité irakienne. Je leur ai dit qu’ils étaient désormais mes voisins et que je viendrais les voir tous les jours. Le jour suivant je suis allé les voir. On les avait déplacés.”
Fallah Fayaz, le conseiller à la sécurité nationale de Maliki, a donné l’ordre de continuer à torturer les otages dans la nouvelle prison pour leur extorquer toutes leurs informations et leur arracher de faux aveux avant de les livrer au fascisme religieux au pouvoir en Iran. 
La Résistance iranienne appelle tous les défenseurs des droits humains dans le monde à prendre des actions urgentes pour faire libérer ces otages, les sauver des tortures barbares des bourreaux de Maliki et empêcher leur déportation vers le fascisme religieux au pouvoir en Iran. 


lundi 23 septembre 2013

Millions of Iranian students deprived of education

                      Poverty has forced many children into work, therefore depriving them of any education
- With the new school year beginning in Iran, a regime official said millions of Iranian students are deprived of education.
“1.8 million children and youths in the country do not go to school,” said the deputy of the Literacy Movement Organization.
However, another regime official by the name of Hassan al-Hosseini from the Ministry of Education had said these numbers stood at 4 million in 2009.

Sur ordre de Maliki, les 7 otages d’Achraf ont été déplacés de la prison de l’aéroport de la « sale division » vers un lieu inconnu

                                  
Appel aux USA, à l’ONU et aux instances de défense des droits humains pour la libération des 7 otages
A la suite des révélations sur le lieu de détention des 7 otages d’Achraf et paniqué par la montée des appels dans le monde à leur libération, Maliki a ordonné qu’ils soient déplacés de la prison de l’aéroport vers un autre lieu.
Le 22 septembre, les forces de la « sale division » (divisons dorée de Maliki ainsi surnommée en raison de sa cruauté) ont transféré les otages de cette prison vers un lieu indéterminé.
Fallah Fayaz, conseiller à la sécurité nationale de Maliki, a ordonné de continuer à torturer les otages dans la nouvelle prison pour leur extorquer toutes leurs informations et leur arracher de faux aveux avant de les livrer au fascisme religieux au pouvoir en Iran.
Tahar Boumedra, responsable du dossier d’Achraf et directeur du bureau des droits de l’homme de la MANUI de 2009 à 2012, a déclaré dans un témoignage au siège de l’ONU à Genève le 19 septembre : « Il est impossible que la MANUI et l’ambassade américaine ne sachent pas où se trouvent les otages (...) Quand les 36 otages en 2011 ont été emmenés d’Al Khalis, ils ont disparu et je les ai suivi là où ils sont allés. Ils étaient à Bagdad dans la zone verte, à 50 mètres du siège de la MANUI et aussi à 50 m de la présidence irakienne, dans un bâtiment qui portait le nom de "Haut conseil de l’Education nationale" et l’Education nationale était utilisée comme une prison secrète. Ils les gardaient là. Je suis allé les voir en présence d’officiers de la sécurité irakienne. Je leur ai dit qu’ils étaient désormais mes voisins et que je viendrais les voir tous les jours. Le jour suivant je suis allé les voir. On les avait déplacés. »
Le HCR a souligné que ces sept personnes sont en Irak (13 septembre) et la baronne Ashton dans sa lettre du 19 septembre écrit que ces personnes sont près de Bagdad et en danger d’être déportées.
La Résistance iranienne demande l’intervention urgente du gouvernement américain et de l’ONU qui ont une responsabilité directe dans la santé et la sécurité des otages. Ils ont tous le statut de personnes protégées par la 4e convention de Genève, de demandeurs d’asile relevant de la compétence du HCR et bénéficiant de la protection internationale. L’absence d’action va permettre au gouvernement irakien de déporter les otages en Iran pour les livrer au fascisme religieux.
La Résistance iranienne appelle aussi l’ensemble des instances et des organes de défense des droits de l’homme à rejoindre la campagne pour la libération des otages.
Secrétariat du Conseil national de la résistance iranienne
Le 23 septembre 2013