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mercredi 16 octobre 2013

Le gouvernement Maliki empêche les négociants irakiens d’entrer à Liberty

                               
Sur ordre du régime iranien, Maliki prépare la spoliation des Achrafiens et le vol de leurs biens

Les forces irakiennes de Maliki ont empêché pour la énième semaine des négociants irakiens d’entrer à Liberty pour acquérir les biens d’Achraf.  Or le plan de la MANUI souligne que le gouvernement irakien doit permettre aux habitants de vendre leurs biens à tout moment. Signé le 5 septembre par le suppléant du représentant spécial du Secrétaire général de l’ONU en Irak, en présence du représentant de l’ambassade américaine, ce plan a été élaboré pour le transfert des 42 survivants du massacre d’Achraf et présenté aux habitants de Liberty. 

Le suppléant du représentant spécial de l’ONU avait envoyé ce plan aux Achrafiens en notant que « nous avons élaboré ce document avec l’ambassade américaine (...) un moyen de régler le problème des biens. » Le 6 septembre, Mme Beth Jones sous-secrétaire d’Etat américaine aux Affaires du Proche-Orient confirmait ce plan dans une lettre à Maryam Radjavi. Malgré tout, le 8 octobre, le comité chargé de la répression d’Achraf au cabinet du premier ministre, a empêché d’entrer à Liberty quatre négociants irakiens venu de Bagdad pour acquérir une partie des biens. Or depuis le 5octobre, leurs noms avaient été donnés à la MANUI et le 7 octobre, l’heure de leur arrivée avait été fournie à l’équipe d’observateur de la MANUI et rappelée au groupe de la sécurité de Liberty.

Le 13 octobre, à nouveau ce comité a empêché l’entrée de négociants irakiens dont les identités avaient été fournies deux jours plus tôt par écrit au groupe de la sécurité de Liberty et à la MANUI. Le 14 octobre, les forces irakiennes ont encore barré la route à 7 négociants. Leurs identités avaient été fournies la veille par écrit. A chaque fois, les forces irakiennes font attendre les négociants avant de les renvoyer.

Cette attitude s’inscrit dans le plan de Maliki pour spolier les habitants et voler leurs biens, sur ordres du régime iranien. Les forces de Maliki depuis la fin 2011 ont fait échouer les multiples efforts des Achrafiens et de leurs représentants pour vendre leurs biens et empêcher la venue d’hommes d’affaires. Certains ont même été arrêtés et frappés.  

En avril 2012, les Achrafiens ont conclu un accord avec une société irakienne pour vendre les biens meubles et immeubles. Le gouvernement irakien s’y est opposé avec toute une panoplie de menaces. Puis les Achrafiens ont conclu un nouvel accord avec une compagnie britannique en septembre 2012, faisant approuver le contrat par le Foreign Office, l’ambassade d’Irak à Londres et la Chambre de commerce anglo-arabe. Ici encore le gouvernement irakien a menacé de mort le représentant de la compagnie et de saisir les biens avant la mise en œuvre du contrat.

A l’étape suivante, sur proposition de la MANUI, les Achrafiens ont désigné le sénateur américain Torricelli comme leur représentant légal pour régler la question des biens. Début janvier 2013, il s’est rendu à Bagdad avec un éminent juriste américain, en coordination avec la MANUI. Le gouvernement irakien a refusé le moindre dialogue pour régler la question des biens et ne leur a pas donné le droit d’entrer à Achraf ni à Liberty. 

La Résistance iranienne demande au Secrétaire général et au Conseil de sécurité de l’ONU, au gouvernement américain, à l’Union européenne, et aux autorités internationales concernées d’empêcher le pillage des biens des Achrafiens par le gouvernement irakien et de contraindre ce dernier à autoriser la vente des biens sous la supervision du sénateur Torricelli.

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