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mardi 31 décembre 2013

Iran: des prisonniers politiques condamnent l'attaque du camp Liberty

Un groupe de prisonniers politiques de la prison de Gohardacht, près de Téhéran, a condamné la dernière attaque terroriste contre le camp Liberty en Irak et s'est indigné du silence des instances internationales.
Transmis le 28 décembre de la prison, le communiqué déclare: «Le silence des instances internationales sur les précédents crimes du régime irakien contre les camps d'Achraf et Liberty a été perçu comme un feu vert pour le gouvernement Maliki de s'attaquer une nouvelle fois aux opposants iraniens, à la demande expresse de Téhéran. L'attaque du 26 décembre contre Liberty a fait trois morts et 50 blessés parmi les habitants sans défense, alors que les Nations unies et les États-Unis s'étaient engagés à les protéger.
«Ce crime intervient alors que les auteurs du carnage du 1er septembre à Achraf n'ont pas été identifiés et aucune mesure n'a été prise par l'ONU et les USA pour enquêter sur ce crime contre l'humanité.
«Nous, un groupe de prisonniers politiques de la prison de Gohardacht, condamnons vigoureusement ce crime terroriste et exhortons la communauté internationale, notamment le gouvernement américain et les Nations unies à ne pas fermer leurs yeux sur ces crimes sauvages et à respecter leur engagement pour la protection des habitants de Liberty".
«Les signataires: Afchine Heiratiane, Chahrokh Zamani, Khaled Hardani, Saleh Kohandel, Misagh Yazdan-nejad, Mohammad Banazadeh-Amirkhizi, Mohammad-Ali Mansouri et Nasseh Youssefi.»

Lettre commune des habitants de Liberty au Secrétaire général de l’ONU, au secrétaire d’Etat américain et au HCR

Appel à une enquête indépendante de l’ONU, à la libération des 7 otages et à un minimum de sécurité

A la suite de la quatrième attaque à la roquette sur Liberty le 26 décembre, l’ensemble des habitants du camp ont écrit une lettre commune au Secrétaire général de l’ONU, au Secrétaire d’Etat américain et au HCR, disant que cette attaque s’est passée juste après le voyage de Nouri Maliki en Iran pour obtenir le soutien du régime des mollahs à un troisième mandat de Premier ministre. Quelque 60 roquettes de 107 mm ont été tirées sur Liberty, ainsi que 8 missiles de 280mm. En tout 38 points d’impact ont été constatés et enregistrés par des observateurs de l’ONU, dont trois de missiles de 280mm d’une puissance de destruction 20 fois supérieure aux roquettes de 107mm.

Dans leur lettre, les habitants de Liberty écrivent : « Cette attaque qui a tué trois habitants et blessé 71 autres dans un secteur hautement contrôlé par le gouvernement irakien avec une présence militaire et sécuritaire très élevée, montre clairement qu’elle était impossible sans une coordination préalable à un haut niveau avec le gouvernement. »  Ils ajoutent : « Cette attaque survient alors qu’une enquête indépendante n’a pas été menée sur le massacre du 1er septembre et que le gouvernement irakien continue de refuser de libérer les sept habitants enlevés au camp d’Achraf. 
Les habitants de Liberty poursuivent : « Malheureusement, l’ONU n’a jamais tenu le gouvernement irakien responsable des massacres répétés dans les camps d’Achraf et Liberty ces dernières années, malgré l’existence de preuves et de documents. Avec l’ONU qui tourne le dos, spécialement sur le rôle du pouvoir irakien dans le massacre du camp d’Achraf le 1 septembre 2013, ce gouvernement l’interprète comme un feu vert pour continuer ses crimes contre les habitants. »

Les habitants demandent à l’ONU et aux USA :
«1 – De faire les préparatifs nécessaires pour une enquête indépendante de l’ONU sur le massacre du 1er septembre à Achraf et l’attaque à la roquette du 26 décembre sur Liberty.
2- D’appeler vigoureusement le gouvernement irakien à relâcher les 7 otages enlevés à Achraf comme l’ont déclaré les Rapporteurs de l’ONU.
3- D’obliger le gouvernement irakien à ne pas bloquer la fourniture des équipements nécessaires à la sécurité de Liberty. »

Les habitants insistent sur le fait que ces équipements sont : « Le retour des 17.500 murs de protection en T; le transfert de suffisamment d’abris en béton dans le camp, le transfert des casques et gilets de protections des habitants et des équipements médicaux d’Achraf à Liberty ; l’autorisation de construire à Liberty pour élever des bâtiments qui seront au moins invulnérables aux éclats d’obus, spécialement pour les malades ; construire et installer des doubles toits sur les baraquements à Liberty avec des équipements achetés à nos frais, et agrandir la surface du camp afin de réduire la densité de la population et le degré de vulnérabilité. »

« Les pertes à Liberty auraient été bien moindres, si ce minimum avait été fourni et il a été demandé des centaines de fois aux autorités américaines, onusiennes et irakiennes depuis la premier attaque à la roquette en février 2013. »

Secrétariat du Conseil national de la Résistance iranienne
Le 31 décembre 2013

Iran: l'Union européenne et l'Allemagne condamnent l'attaque meurtrière contre Liberty

 Le porte-parole de Catherine Ashton, la Haute représentante de l'Union européenne pour les Affaires étrangères a déclaré le 28 décembre aux médias : "La Haute représentante a condamné dans les termes les plus vigoureux, l'attaque à la roquette contre le camp Liberty le 26 décembre qui a fait plusieurs morts. Cette attaque constitue la troisième du genre en 2013. Elle transmet ses sincères condoléances aux familles des victimes et espère un prompt rétablissement pour les blessés. La lumière doit être faite sur les circonstances de cet acte de sauvagerie et les responsables doivent rendre des comptes."
Par ailleurs, le porte-parole du MAE allemand a déclaré : " Le gouvernement allemand condamne la nouvelle attaque contre la zone de l’aéroport international de Bagdad, où plusieurs habitants du camp Liberty, qui se trouve près de cette zone, ont été tués. Le gouvernement allemand regrette ces pertes humaines déplorables et exprime ses condoléances aux familles des victimes".

lundi 30 décembre 2013

Tehran: Iranian Christians arrested on Christmas Eve

According to reports from inside Iran, five other Iranian Christians were arrested in a house church in eastern Tehran Province during this year’s Christmas ceremonies. These individuals had gathered at the site for prayers and Christmas ceremonies to celebrate the birth of Jesus Christ.
The names of those arrested are: Ahmad Baziar, Faeghe Nassrollahi, Mastane Rastegari and also Amir Hossein Ne’mat Ollahi.
This report indicates armed plainclothes agents insulted and body-searched people at the site and inspected the entire house. They also confiscated their books, CDs, laptops and the home’s satellite receiver.


Iran: 5 more inmates executed under Rouhani’s government

According to reports published inside Iran, the regime sent 5 inmates to the gallows last Wednesday and Thursday, December 25th and 26th, in Kermanshah’s Diesel Abad Prison, located in western Iran.
Three inmates were hanged on Wednesday and two others on Thursday.
The regime has refused to announce the names and identities of these victims in its state-run media outlets.

Des opposants iraniens devant le Quai d'Orsay


PARIS, 28 décembre 2013 (AFP) - Des opposants iraniens se sont rassemblés samedi devant le ministère français des Affaires étrangères à Paris pour réclamer à la France d'intervenir au Conseil de sécurité de l'ONU en faveur d'une enquête indépendante sur des tirs de roquettes ayant visé le camp Liberty, près de Bagdad.

Environ 200 personnes, dont des familles des habitants de ce camp et des sympathisants, sont venues soutenir cette demande à l'appel des Moujahidine du peuple, a déclaré un de leurs porte-parole.

"Nous demandons que la France oeuvre auprès de l'ONU à la protection des habitants du (camp) Liberty et que la France intervienne au Conseil de sécurité de l'ONU pour une enquête indépendante sur les massacres au (camp) Liberty et dans le camp d'Achraf en septembre", a-t-il ajouté.

Trois personnes ont été tuées et 71 blessées jeudi soir en Irak par une trentaine de roquettes tirées contre le camp Liberty, près de l'aéroport de la capitale irakienne, selon le Conseil national de la résistance iranienne (CNRI), dont les Moujahidine du peuple sont la principale composante.

Il s'agit de la quatrième attaque à la roquette cette année contre ce camp, une ancienne base militaire américaine, où se trouvent près de 3.000 membres des Moujahidine du peuple iraniens.

Début septembre, 52 personnes avaient été tuées dans le camp d'Achraf dont plusieurs avaient été abattues les mains liées dans le dos, selon l'ONU.

Iran - Irak : L'ONU condamne l'attaque contre le camp du groupe d’opposants iraniens, près de Bagdad, et demande une enquête


Associated Press Le 27 décembre 2013- L'ONU a condamné une attaque à la roquette sur un camp abritant un groupe iranien en exil près de Bagdad.
Jeudi soir des roquettes ont été tirées sur le camp Liberty, le foyer des membres des Moudjahidine-e-Khalq, l'aile militante de l'opposition iranienne basée à Paris.
Le groupe a déclaré que trois résidents ont été tués et plus de 50 blessés. Dans un communiqué vendredi, l'émissaire de l'ONU en Irak, Nikolay Mladenov, affirme qu’un certain nombre de résidents ont été tués et blessés, mais n'a avancé aucun chiffre.
Mladenov a appelé le gouvernement irakien à protéger le camp et enquêter sur l'incident.

Après avoir identifié deux points d'impact de plus dans le camp Liberty le nombre de roquettes atterries dans le camp se monte à 38


Quatrième attaque à la roquette sur le camp Liberty - n ° 12
Après avoir identifié deux points d'impact de plus dans le camp Liberty
le nombre de roquettes atterries dans le camp se monte à 38

Cet après-midi, deux autres points d'impact de roquette ont été identifiés dans le camp Liberty. Ces deux lieux ont été visités et enregistrés comme les précédents par les observateurs de la MANUI (Mission d’assistance de l’ONU en Irak) et l'équipe irakienne d’experts en explosif. Par conséquent, le nombre de roquettes qui ont frappé le camp Liberty atteint trente-huit.
Certains sont des roquettes 280 mm sol-sol d'une longueur de 2 mètres et d’un poids de 110 kg avec une puissance destructive 20 fois supérieure à celle de roquettes 107 mm. Huit de ces puissantes roquettes ont été lacées dont trois d'entre ont atteint dans le camp Liberty.
Dans la quatrième attaque à la roquette sur le camp Liberty, le 26 décembre 2013, trois membres de l'OMPI ont été tués et 71 ont été blessées, trois blessés sont dans un état critique.

Secrétariat du Conseil national de la Résistance iranienne
Le 29 décembre 2013

dimanche 29 décembre 2013

Iran - Irak : Dégradation de l’état de trois blessés grave de la 4e attaque à la roquette sur Liberty

4e attaque à la roquette sur Liberty – N°11

Trois jours après la 4e attaque à la roquette sur le camp Liberty, trois habitants, membres des Moudjahidine du peuple d’Iran (Ompi), sont toujours dans un état grave. Il s’agit de Hassan Mohammadi, Khosro Rezaï et Yahya Ziarati. Dans le souci de les sauver et de les soigner, la Résistance iranienne appelle le HCR et les pays européens à les transférer de toute urgence en Europe et souligne qu’elle prendra en charge tous les frais de transport, de séjour et de soins.

Hassan Mohammadi a été blessé par des éclats d’obus à l’abdomen et aux jambes et a perdu beaucoup de sang. Il a subi plusieurs opérations mais selon les médecins son état reste critique. Hassan Mohammadi est le fils d’un martyr de l’Ompi qui a péri lors du massacre des prisonniers politiques commis en 1988 par le régime iranien.
Khosro Rezaï, un autre blessé, a été touché à l’œil. Malgré une intervention chirurgicale il est en train de perdre la vue.

Yahya Ziarati a fait une crise cardiaque déclenchée par la violence des explosions et se trouve en salle de réanimation.

Pari Rezazadeh, elle aussi membre de l’Ompi, a reçu un éclat à la main et a perdu un doigt.

Secrétariat du Conseil national de la Résistance iranienne
Le 29 décembre 2013 

samedi 28 décembre 2013

Iran : Le Canada condamne l'attaque d'un camp Liberty en Irak


CNRI- - Le Canada a condamné l’attaquez contre le camp Liberty en Irak.  Dans un communiqué le 27 décembre Le ministre des Affaires étrangères John Baird et le ministre de la Citoyenneté et de l'Immigration du Canada Chris Alexander ont condamné l’attaque du 26 décembre contre le camp Liberty en Irak qui a laissé trois morts et 71 blessés. Les ministres canadiens déclarent dans ce communiqué: « Le Canada condamne l'attaque à la roquette perpétrée hier contre le camp Hurriya (le camp Liberty-ndlr), près de Bagdad, qui a tué et blessé des résidents du camp.
« Nos pensées accompagnent les familles et les amis de ceux qui ont perdu la vie lors de cet acte de violence déplorable. Nous souhaitons un prompt rétablissement aux personnes blessées. » ajoutent les ministres canadiens.

Ce communiqué ajoute : « Cette attaque, la plus récente d'une série d'attaques ciblant des camps iraquiens accueillant des exilés iraniens, est totalement inacceptable. Nous exhortons le gouvernement de l'Iraq à traduire les responsables en justice. Le Canada fera directement part de ses préoccupations aux autorités iraquiennes, en exhortant le gouvernement de l'Iraq à veiller à la sécurité de ses résidents. »

Iran - Irak : Choqué par une nouvelle attaque contre le camp Liberty en Irak, le HCR réitère son appel pour la sécurité et la réinstallation immédiate des résidents Le HCR

Communiqués de presse, le 27 décembre 2013

L' agence pour les réfugiés des Nations Unies condamne fermement l'attaque de la nuit dernière sur la zone de l’aéroport international de Bagdad , au cours de laquelle un certain nombre de roquettes ont atterri sur le camp Hurriya - tuant trois personnes et blessant de nombreux autres. Au moins quatre habitants du camp avec des blessures graves auraient été précipités dans les hôpitaux de Bagdad par les autorités irakiennes.
Camp Hurriya a déjà été frappé à plusieurs reprises. Le camp Nouvel Irak (anciennement Ashraf), où les résidents habitaient auparavant, a également été la cible d'une attaque dans le passé. Le HCR a toujours déploré ces attaques inacceptables.
Le HCR reste profondément préoccupé par la sécurité des résidents du camp Hurriya et demande au gouvernement de l'Irak de renforcer, de toute urgence, les mesures de sécurité dans le camp pour assurer la sûreté et la sécurité de ses résidents. Nous exhortons également le gouvernement à lancer une enquête indépendante exhaustive sur tous ces incidents.
Le HCR réitère avec insistance la nécessité de trouver des solutions pour les résidents du camp, et lance un appel à tous les pays d'agir de toute urgence sur les 1400 dossiersdu camp Hurriya qui ont déjà été soumis pour la réinstallation de ces personnes. Depuis 2011, le HCR , en collaboration avec la MANUI, a engagé des efforts pour trouver des possibilités de réinstallation en dehors de l'Irak pour les quelques 3200 résidents du camp. Jusqu'à présent , la communauté internationale a réussi à obtenir la réinstallation de 311 habitants dans des pays tiers, ce qui démontre clairement que davantage de places de réinstallation sont nécessaires d'urgence.

Le ministère italien des Affaires étrangères condamne la sanglante attaque terroriste qui a visé hier les résidents du camp Liberty


Le ministère des Affaires étrangères condamne sans réserve la sanglante attaque terroriste qui a visé hier les résidents du camp Hurriya (camp Liberty) et le personnel de la police irakienne et exprime son émotion aux familles des victimes et souhaite un rapide rétablissement aux blessés.

"Cet événement tragique confirme", a déclaré le ministre des Affaires étrangères Emma Bonino, "la nécessité pour l'Union européenne et les Nations Unies de multiplier leurs efforts pour aider le gouvernement de Bagdad résoudre la question des réfugiés du camp Liberty, de sauvegarder leur sécurité et œuvrer pour leur acceptation dans des pays tiers ".
Source: Le site Web du ministère italien des Affaires étrangères, le 27 décembre 2013

Iran - Irak : La France condamne les attaques survenues aux alentours de l'aéroport de Bagdad le 26 décembre

Point de presse du 27 décembre 2013

1 - Irak
Q - Des tirs de roquettes contre le camp Liberty des Moudjahidine du peuple iraniens ont fait trois morts et une
cinquantaine de blessés jeudi soir près de l'aéroport de Bagdad. Une réaction ?
R - La France condamne les attaques survenues aux alentours de l'aéroport de Bagdad le 26 décembre. Elle appelle le gouvernement irakien à prendre les mesures nécessaires pour assurer la sécurité du camp de Hurriya ainsi que de celui d'Achraf.
Nous réitérons notre plein appui au haut-commissariat pour les réfugiés et à la mission d'assistance des Nations unies pour l'Irak (MANUI) dans leurs efforts pour mettre en oeuvre une solution pacifique et durable à la situation des camps de réfugiés en Irak.

Maryam Radjavi appelle les USA, l’UE et l’ONU à des mesures pratiques sérieuses pour assurer la sécurité de Liberty

4e attaque à la roquette sur Liberty – N°9 

•    L’attaque sur Liberty est le souvenir rapporté par Maliki de sa visite à Téhéran pour éclipser la prise d’otages et le grand crime contre l’humanité à Achraf. C’est un remboursement pour le soutien à son 3e mandat de premier ministre et une vaine tentative de Khamenei pour contrer la crise de son renversement.

Maryam Radjavi, présidente élue de la Résistance iranienne, a salué la mémoire des membres de l’Ompi tombés à Liberty Mohammad Javad Saleh Teherani (Bijun), Mahmoud Barnafar et Abbass Namvar, qui étaient tous trois des responsables de longue date et éminents des Moudjahidine du peuple d’Iran. Elle a formé des vœux de prompt rétablissement aux 71 blessés du « massacre de Noël à Liberty », avant d’ajouter :

L’attaque terroriste à la roquette sur Liberty, est le souvenir rapporté par Maliki de sa visite à Téhéran et une crise forgée volontairement pour occulter la prise d’otages et le grand crime contre l’humanité commis à Achraf, après les condamnations internationales, la grève de la faim à l’échelle mondiale de 108 jours et les poursuites lancées par la justice espagnole contre le conseiller à la sécurité nationale de Maliki.
C’est un nouveau remboursement de Maliki à Khamenei pour son soutien à son troisième mandat de premier ministre. C’est en même temps une tentative de Khamenei de contrer le renversement de son régime chancelant et grevé de crises, surtout après avoir accepté l’accord nucléaire. Il cherche à se sauver en tuant des Moudjahidine du peuple.

Mme Radjavi a souligné que si les USA et l’ONU n’avaient pas violé leurs engagements déclarés à plusieurs reprises concernant la sécurité et la santé des habitants d’Achraf et Liberty, concernant les attaques précédentes à la roquette sur Liberty et surtout concernant les exécutions collectives et la prise d’otages à Achraf par le gouvernement irakien, et ne restaient pas inactifs, Maliki n’aurait pas osé commettre ce nouveau crime ignoble. D’autant plus que le gouvernement américain, l’UE et l’ONU n’étaient pas sans connaitre les préparatifs des dirigeants de Bagdad et de Téhéran pour ce genre d’attaque et que la Résistance iranienne avait averti plusieurs fois leur intention de commettre un autre massacre à Liberty.

Les 4, 7 et 18 décembre dans des conférences au Parlement européen, à Paris et à Rome Mme Radjavi avait souligné que « le gouvernement américain et l’ONU sont entièrement responsables de tout ce qui peut arriver aux habitants de Liberty ».

Mme Radjavi a appelé les USA, l’UE et l’ONU, ainsi que le Conseil de sécurité à prendre des mesures pratiques sérieuses pour assurer la sécurité du camp de la mort de Liberty. La seule manière véritable d’empêcher la poursuite des crimes à Liberty, a-t-elle ajouté, et la tuerie des réfugiés iraniens, c’est de les transférer tous immédiatement aux USA, même temporairement dans un lieu provisoire.

Elle a demandé en particulier au gouvernement américain qui s’est engagé tant de fois à assurer la sécurité des habitants, que jusqu’à leur transfert aux USA ou dans des pays tiers, de renvoyer la question de la sécurité de Liberty devant le Conseil de sécurité de l’ONU et de prendre des mesures appropriées pour contraindre le pouvoir irakien à remplir ses obligations internationales sur la sécurité des habitants de Liberty et les normes des droits humains et humanitaires.  Le Conseil de sécurité doit également prendre en charge la question de l’enquête complète et indépendante internationale sur le massacre du 1 septembre à Achraf. Il doit aussi faire en sorte que cette enquête ne connaisse pas le sort des fausses enquêtes précédentes sur Achraf et Liberty.

Concernant la sécurité de Liberty, Mme Radjavi a demandé de toute urgence au gouvernement américain, aux dirigeants européens, au conseil de sécurité et au Secrétaire général de l’ONU, ainsi qu’au HCR, de contraindre le pouvoir irakien à fournir un minimum d’équipement de sécurité à Liberty. En particulier le retour des 17.500 murs de protection en T, des abris en ciment en nombre suffisant, le transfert des casques et des gilets pare-balles et des équipements médicaux d’Achraf,  l’autorisation de construire, installer des doubles toits sur les baraquements et augmenter la surface du camp pour faire baisser la vulnérabilité.

Si ces demandes minimums, réclamées une centaine de fois depuis la première attaque en février 2013, aux autorités américaines, onusiennes et irakiennes, avaient été satisfaites, les pertes humaines seraient bien plus réduites.

Les points d’impact de 36 roquettes dans Liberty qui fait environ un demi-kilomètre carré ont été localisés. Quatre roquettes de 107 mm qui ont frappé Liberty, n’ont pas explosé et risquent à tout moment de le faire à l’intérieur du camp. Il s’agit pour certains de missiles sol-sol de 280 mm dont la puissance de destruction est 20 fois supérieure aux roquettes de 107 mm. Huit de ces missiles ont été tirés et trois ont touché Liberty et leurs points d’impact ont été constatés par des observateurs de l’ONU et du HCR et des experts en explosifs de l’armée irakienne.

Alors que l’entrée des casques et des gilets de protection, de tissus et de sacs en jute, de graines et d’arbustes de plus de 1,50m et même de téléphones portables est interdite à Liberty et que le pouvoir irakien considère leur entrée comme une atteinte à la sécurité et la souveraineté de pays, il est étonnant qu’il ne considère pas l’entrée et le tir de missiles de 2 m de long et de 110 kg d’une puissance explosive vingt fois supérieure à des roquette de 107 mm près de l’aéroport  international de Bagdad comme une atteinte à cette souveraineté et que le gouvernement de Maliki se taise à ce sujet, s’abstenant de la moindre protestation et mesure.

Secrétariat du Conseil national de la Résistance iranienne
Le 27 décembre 2013 

Irak- Un agent notoire de Maliki revendique l’attaque contre Liberty

Un agent notoire de Maliki revendique l’attaque contre Liberty 
Quelques heures après l’attaque aux roquettes contre le camp Liberty qui a causé trois morts et une cinquantaine de blessés, Wathiq al-battat (Vassigh al-Battate), terroriste notoirement au service de Nouri Al-Maliki a revendiqué cette attaque. Ce mollah criminel se faisant appeler avec ridicule « commandant de la milice armée d’Al-Mokhtar » a déclaré à Reuters que son groupe : « a lancé 20 roquettes Katyusha et d’obus de mortiers contre le camp Liberty »

Ce n’est pas la première fois que Maliki utilise le masque et la couverture d’Al-Battat pour cacher ses propres crimes.
Le 13 février 2013, quatre jours avant la première attaque aux roquettes contre Liberty, la Résistance iranienne avait annoncé dans un communiqué que « Les régimes iranien et irakien ont cherché à brouiller les cartes : étant donné que le «Kataëb Hezbollah » est connu pour être un groupuscule terroriste fondé par le régime des mollahs agissant en coordination avec le bureau de Nouri Al-Maliki, les autorités ont procédé à une nouvelle mise en scène en fabriquant et pointant vers un groupe inconnu du nom de « Jeich Al-Mokhtar » ( l’armée de Mokhtar) afin de se laver les mains de ces crimes odieux... Or, le « Jeich Al-Mokhtar » est en réalité un avatar de « Kataëb Hezbollah », un groupe au service des plans sinistres de Khamenei et de Maliki en Irak. »
Selon les médias irakiens, l’Armée de Mokhtar avait annoncé sa création le 4 février, seulement cinq jours avant l'attaque sur Liberty et avait déclaré : « Jeich Al-Mokhtar est un soutien au pouvoir central dans sa lutte contre la corruption et les corrompus et pour s’opposer aux organisations terroristes comme Al Qaïda et l'armée libre » (agences de presse et médias irakiens). Quelques heures après l'annonce de cette formation, des membres de Jeich Al-Mokhtar ont participé dans une parade militaire dans le club Sana’é à Bagdad, sous la protection de la police et de l'armée irakienne.
Selon les journaux arabes de référence comme Al-Hayat, Asharq Al-Awsat, ou le site d’information Ilaf, le nom de « Mokhtar » (symbole de vengeance) se réfère à la personne de Maliki. Le quotidien Asharq Al-Awsat, écrit le 11 février que «l’armée de Mokhtar est fondée pour soutenir le gouvernement irakien afin de contrôler sa sécurité ». Ce journal ajoute que les bande inféodées au pouvoir ont l’habitude de surnommer Maliki : « Mokhtar Zamane » (le Mokhtar de l’époque).
Le 8 juillet, la télévision Al-Taghir a diffusé une vidéo d’Al-Battat déclarant : « il faut que nous préservions le gouvernement et ses institutions et obéir aux ordres. » Il insista que son parti « soutiendra le gouvernement de toutes ses forces parce que le gouvernement lui a facilité le passage en Syrie » !
 Secrétariat du Conseil national de la Résistance iranienne
Le 27 décembre 2013

Troisième victime tuée lors de l’attaque à la roquette sur Liberty

4e attaque à la roquette sur Liberty – n°6

CNRI - Abbas Namvar, membre des Moudjahidine du peuple d’Iran, a été tué lors de l’attaque à la roquette sur le camp Liberty. Il s’agit donc jusqu’à 00h30, heure locale, du troisième tué identifié.
Les deux autres tués sont Mohammad Javad Saleh Tehrani et Mahmoud Barnafar. Il y a plus de 50 blessés répertoriés.

Secrétariat du Conseil national de la Résistance iranienne
Le 26 décembre 2013

jeudi 26 décembre 2013

Irak: tirs de roquettes contre un camp d'opposants iraniens

AFP, 26 décembre - Plusieurs dizaines de roquettes ont été tirées jeudi soir contre un camp d'opposants iraniens près de l'aéroport de Bagdad, faisant au moins deux morts, a annoncé le Conseil national de la résistance iranienne (CNRI), dans un communiqué à Paris.
"Vers 21h15 heure locale (18H15 GMT), le camp Liberty a été attaqué par plusieurs dizaines de roquettes de toutes catégories. Au moins deux résidents sont morts des suites de l'attaque. Il y a aussi de nombreux blessés dans un état grave", a écrit le CNRI.

Les deux victimes sont membres de l'organisation des Moujahidine du peuple, la principale composante du CNRI, a précisé le mouvement d'opposition en exil iranien.

Il n'était pas possible de vérifier sur place l'information dans un premier temps.

Si l'information est confirmée, il s'agirait de la quatrième attaque par des tirs roquettes visant le camp Liberty, une ancienne base militaire américaine, en 2013.

Près de 3.000 membres des Moujahidine du peuple iraniens occupent le camp Liberty.

Les Moujahidine du peuple ont été fondés en 1965 avec pour objectif de renverser le régime du chah, puis le régime islamique. Ils ont été chassés d'Iran dans les années 1980.

Ils ont été désarmés après l'intervention américaine en 2003, et le gouvernement irakien à majorité chiite, qui s'est rapproché de Téhéran, cherche depuis lors à se débarrasser de leur présence, jugée encombrante.

Début septembre, 52 personnes ont été tuées dans le camp d'Achraf, selon les Nations unies, qui précisent que plusieurs d'entre elles ont été abattues alors qu'elles avaient les mains liées dans le dos.

Les Moujahidine du peuple, dont une centaine de membres habitaient le camp d'Achraf, ont accusé une unité spéciale des forces de sécurité irakiennes, dépendant du Premier ministre, d'être responsable de l'attaque. Le gouvernement irakien a mis en place une commission d'enquête et affirme que ses forces se sont défendues après avoir été attaquées.

Destruction de nombreux baraquements et installations de Liberty dans cette 4e attaque à la roquette

4e attaque à la roquette sur Liberty – N°3
CNRI - Cette 4e attaque à la roquette sur Liberty en Irak, déclenchée à 21h15 heure locale ce soir, avec les tirs de dizaines de roquettes, a détruit une grande partie des baraquements et des installations du camp. Des photos sont jointes.

Une des victimes de cette attaque s’appelle Mohammad Javad Saleh Tehrani et une autre victime n’a pas encore été identifiée en raison de la gravité de ses blessures. Certains blessés sont dans un état grave.

Le premier ministre irakien Maliki et le guide suprême des mollahs Khamenei cherchent par cette attaque meurtrière à couvrir le scandale du massacre et des exécutions collectives à Achraf le 1 septembre dernier. Cette attaque intervient après la visite de Maliki et de ses responsables de la sécurité à Téhéran. 

Secrétariat du Conseil national de la Résistance iranienne
Le 26 décembre 2013 

Deux des victimes de l’attaque à la roquette identifiés et des blessés graves

4e attaque à la roquette sur Liberty – n°2

Au moment où ce communiqué est diffusé, 22h00 heure locale, deux des victimes identifiées sont MM. Mohamad javad Saleh-Tehrani et Mahmood Bornafar Plusieurs blessés sont aussi dans un état grave.

A 21h15 heure locale, le camp Liberty a été la cible de dizaines de roquettes de toutes sortes. Cette attaque fait suite au voyage de Maliki à Téhéran et constitue le cadeau de Maliki au fascisme religieux en Iran pour son soutien à un troisième mandat de premier ministre.
Secrétariat du Conseil national de la Résistance iranienne
Le 26 décembre 2013

Ce soir le camp Liberty en Irak a été attaqué par des dizaines de roquettes

Quatrième attaque de roquettes contre libety- No1

À 21h15 (heure locale), le camp Liberty a été attaqué par plusieurs dizaines de roquettes de toutes catégories. Le nombres de morts et de blessés va être communiqué ultérieurement.

Il s’agit de la quatrième attaques par roquettes contre le camp Liberty en 2013. Cette attaque survient alors que les corps du massacre du 1er septembre n’ont pas été rendus par les autorités irakiennes aux habitants pour êtres inhumés.
Secrétariat du Conseil national de la Résistance iranienne
Le 26 décembre 2013

Dans le domaine de la démocratie, nous ne voyons aucune avancée en Iran (Michèlle Alliot Marie)

CNRI – «Ce qui s’est passé à Achraf et à Liberty est intolérable. Intolérable pour la communauté internationale, intolérable pour chacune et chacun d’entre nous qui croyons dans l’homme, dans la liberté et dans la démocratie», a déclaré Michèlle Alliot Marie.

Elle s'exprimait lors d' une conférence internationale à Rome, le 19 décembre, en présence de personnalités européennes et américaines, au cours de laquelle les participants ont déclaré leur soutien à l’appel à une campagne internationale de Maryam Radjavi pour libérer les 7 otages d’Achraf, garantir la sécurité des habitants de Liberty et agir contre les exécutions arbitraires en Iran.

Dans son intervention, Michèle Alliot-Marie, ancienne ministre française de la Défense, de l’Intérieur, de la Justice et des Affaires étrangères, a ajouté :

«Vous savez, il y a maintenant un certain nombre d’années que je fais de la politique. Et il y a une chose dont je suis de plus en plus convaincue : c’est qu’un engagement politique n’a de sens que s’il correspond à une vision et à un projet. Ce projet c’est celui que porte votre présidente Maryam Radjavi, cette vision c’est celle que nous partageons, avec elle: celle d’un Iran, grand pays, libre, fort, démocratique, celle d’un Iran qui joue un rôle essentiel pour l’équilibre de la région et pour la paix dans le monde......

Une autorité irakienne affirme qu’un otage a été tué et confirme la présence des autres en Irak

Massacre à Achraf, n°107

Une autorité irakienne affirme qu’un otage d’Achraf a été tué et confirme la présence des autres otages en Irak

L’agence de presse officielle du régime iranien, Irna, a annoncé le 25 décembre depuis Bagdad en citant « une source informée » irakienne que le corps de « Niknam » (Mohammad Ratebi), un des sept otages enlevé le 1 septembre à Achraf, se trouve à Bagdad et aux mains du gouvernement irakien au nombre des autres victimes. Cette autorité a qualifié Niknam de stratégiste des Moudjahidine du peuple d’Iran (Ompi).

Il s’agit d’un aveu clair, du gouvernement irakien du fait que les otages se trouvent en Irak livrés à la torture et au meurtre.

Auparavant, la Résistance iranienne avait annoncé dans plusieurs communiqués, à l’appui de détails, que les otages étaient en Irak, détenus par les forces aux ordres de Maliki.

Or le 13 novembre une haute autorité du département d’Etat dans une audition de la sous-commission des Affaires étrangères de la Chambre des Représentants des Etats-Unis avait annoncé que « nous ne pouvons dire exactement où sont ces personnes (...) ces sept personnes ne sont pas en Irak. »
A cet égard le média Foreign Policy écrivait le 17 décembre : « Les autorités du renseignement américain croient que (...) les commandos et les forces mercenaires de l’Iran en Irak ont enlevé 7 membres de cette organisation et les ont renvoyés en Iran. Après cette attaque, ces personnes ont disparu et n’ont plus été revues et aucune information n’a percé à leur sujet. » Foreign Policy qui citait ses informations de trois responsables du renseignement soulignait que « les soldats irakiens n’ont pas empêché ce qui est arrivé dans le camp », et a rappelé que les autorités du renseignement « disent que les personnes disparues après avoir été ramenées en Iran, ont pu être placées dans des prisons secrètes pour y être interrogées ou exécutées après peu après. »

La déclaration aujourd’hui de ce responsable irakien sur la mort d’un otage est une raison irréfutable de leur présence en Irak. Pour sauver la vie des autres otages, il est plus que nécessaire et crucial que le gouvernement américain et ses services de renseignement donnent tous leurs renseignements dans la pus grande transparence sur les otages et l’attaque contre Achraf et ne laissent pas comme dans le cas de l’attaque terroriste sur le représentant américain à Ben Ghazi, que la vérité soit sacrifiée sur l’autel des considérations politiques.

La Résistance iranienne souligne à nouveau la nécessité pour l’ONU de mener une enquête indépendante et détaillée pour désigner les responsables de ce crime contre l’humanité et les traduire devant la justice internationale.

Ci-jointe, la carte de « personne protégée »  de cette victime, délivrée par le gouvernement américain.

Secrétariat du Conseil national de la Résistance iranienne
Le 26 décembre 2013 

mercredi 25 décembre 2013

Iran : protestation de parents d'écoliers brûlés devant le Palais présidentiel

 Le 24 décembre les familles d'écoliers victimes d'un incendie, se sont rassemblées devant le Palais présidentiel pour protester contre l'absence de soins pour leurs enfants brûlés.
En décembre 2012 une école avait été ravagée par les flammes à Chinabad, au nord de l'Iran, plongeant la population dans l'émoi. Deux enfants avaient péri et 35 fillettes avaient été grièvement brûlées.
Sous la pression de l'opinion publique, les autorités ont promis de prendre en charge les soins pour les blessés. Or, un an après, les familles déplorent l’arrêt des soins en raison de la suspension de l'aide de l'État. Ce rassemblement est la deuxième initiative du genre de la part des familles.
D'autres incendies sont survenus ces dernières années dans des établissements scolaires, faisant plusieurs victimes parmi les écoliers iraniens
Chères amies et chers amis, nous vous souhaitons à tous d'excellentes fêtes de fin d'année et un très joyeux Noël !

mardi 24 décembre 2013

Iran- Noël et Nouvel An, Message de Maryam Radjavi

Chers amis de la Résistance iranienne dans le monde,

A la veille de Noël et à l’approche du Nouvel An, je vous présente mes meilleurs vœux. Espérons que 2014 sera une année de paix, de solidarité et de bonheur pour le monde et l'année de la victoire, de la liberté et de la démocratie en Iran et dans les autres pays qui souffrent, en particulier en Syrie et en Irak.

Je souhaite également que les enfants réfugiés syriens soient à l'abri des bombardements et du froid de l’hiver dans la région.

Noël et la naissance de Jésus-Christ, messager de l’amour du prochain, est une source d'inspiration pour la libération de l'humanité. Selon le Coran, il a dit : « j’apporterai partout la bénédiction et la dignité aux peuples. » C’est ce qui nous permet d’espérer la fin de la dictature religieuse et de l’intégrisme en Iran et dans le monde.
A la veille de Noël, les mollahs en Iran non seulement arrêtent, torturent et exécutent les jeunes et les opposants, mais ils persécutent aussi les chrétiens. Des pasteurs ont été jugés pour «atteinte à la sécurité de l’Etat ». Les Eglises sont soumises à des restrictions et à des contrôles.
Cette année, le régime a fait pression sur plusieurs prêtres, pour qu’ils abandonnent leurs activités religieuses ou qu’ils quittent le pays dans les trois mois.

Les mollahs ont privé les fidèles des autres religions de leur liberté de culte et de leurs droits.
Par conséquent, beaucoup de membres de minorités religieuses ont dû quitter le pays.

Ce comportement des mollahs est contraire à la culture, et aux traditions de l'Iran ainsi qu’aux enseignements de l'islam, car le Coran ne fait aucune différence entre les prophètes. Dans l'Islam Jésus-Christ est un grand prophète.

Chers Amis,
Dans l’Iran démocratique et non nucléaire de demain, fondée sur la séparation de la religion et de l'État, tous les Iraniens, de toutes les religions ou croyances, pourront vivre ensemble dans le respect et la liberté, dans la paix et la tolérance, sans aucune discrimination.

Le peuple iranien est déterminé à se libérer et à instaurer la démocratie. L’avant-garde de la Résistance iranienne se trouve aujourd’hui au camp Liberty en Irak. Ils ont décidé de ne pas capituler devant la dictature religieuse. C’est pourquoi les mollahs et leur gouvernement fantoche en Irak ont décidé de les anéantir.

C’est pourquoi nous devons continuer notre mobilisation en 2014 avec davantage de force pour la fin des exécutions et la libération des prisonniers politiques en Iran et la paix et la démocratie dans toute la région. Je suis sûre que grâce à votre aide nous pourrons réaliser ces objectifs.

Encore une fois je vous souhaite un joyeux Noël et une bonne Année.

University student tortured by Iranian secret agents,for being active in social network


The Mullahs' regime Basij militias kidnapped a young university student studying senior year in Civil Engineering at Najaf-Abad University. Mojtaba Rasoulnejad was kidnaped last Friday and dropped in front of his home the same evening after being severely tortured.  
The 22-year old was kidnapped in front of his house and taken to a safe house where he was tortured and later the same day brought back with two of his fingers cut and bloodied body and merely unconscious. 
Rasouli-nejad and couple of other students were active in social media revealing the regime's lies in the face book. He received threatening phone calls from the same Basij militias. The kidnappers were later identified and said to be all members of the paramilitary basij force working under the country's Revolutionary Guards Corp. 

Iran : « Les droits de l'homme se dégradent sous Rohani »

Avvenire (Rome), 20 décembre - 320 parlementaires italiens de divers partis politiques, ont signé une déclaration bipartite dans laquelle ils condamnent « les violations sans relâche des droits humains perpétrées par le gouvernement iranien actuel. » 
Ils ont demandé à faire la lumière sur l’attaque contre des membres de la Résistance iranienne en exil dans le camp de réfugiés du camp d'Achraf, en Irak, il y a deux mois, au cours de laquelle 52 personnes ont été abattues et 7 enlevées, dont 6 femmes. Ils ont demandé que la sécurité de 3.000 opposants iraniens au camp Liberty, près de Bagdad, soit garantie.

Prenant en considération « la situation lamentable des opposants iraniens en Irak », «les parlementaires exigent » du gouvernement italien, de l’UE, des Etats-Unis et des Nations Unies des mesures adéquates pour faire « libérer les 7 otages, assurer la sécurité du camp Liberty, en y postant en permanence des casques bleus de l'ONU. »

Les parlementaires italiens ont également exprimé leur préoccupation du fait qu’après la dernière élection présidentielle et les 100 jours de Rohani a ses fonctions, « il n'y a pas de changements tangibles dans le régime ».

« En effet, pendant cette période, soulignent-ils, 320 personnes ont été pendues et la situation des droits humains se détériore », et les projets nucléaires se sont accélérés.

« Nous soutenons le plan en dix points de Maryam Radjavi, présidente élue de la Résistance iranienne, pour un Iran démocratique et non-religieux. »

lundi 23 décembre 2013

Further executions in Iranian city of Zahedan

On Saturday, December 21st, an inmate by the name of Mojtaba Teimuri was executed after enduring six years behind bars in the Zahedan Central Prison. On Sunday morning another inmate was transferred to solitary confinement to carry out his execution.
During the past few weeks the inhumane execution verdict has been carried out nearly on a daily basis. Executions have continuously increased ever since Hassan Rouhani came to power, carried out nearly every day in prisons across the country.

Day 50 of hunger strike by 6 Iranian political prisoners


Monday, December 23 was the 50th day of hunger strike by 6 Kurdish political prisoners in Iran's notorious Gezel-Hesar prison. Jamshi Dehghani, one of the 6 prisoners on Strike fainted due to extreme weakness. Others are in the same situation. Kamal Molaie and Hamid Ahmadi are experiencing severe chest pain. All six were sent to the prison hospital and were diagnosed in critical condition. But the prison authorities refuse to give them proper attention. Despite brutal pressures on them by the prison authorities, they say they continue with their strike until their death sentence is annulled.
Outside the prison and in front of the governor's office, families and friends of those six prisoners gathered demanding the sentences be revoked. But their plea fell in to deaf ears. Families of those prisoners threatened to take their complaint to the International Court of Human Rights. 

Punir le crime d'Achraf ne relève pas seulement du tribunal international mais également des tribunaux d’État (Mᵉ Juan Garcès)


CNRI – «Qu’ils arrêtent cette spirale de crimes, car autrement, d’une manière ou d’une autre, un jour ou l’autre, la justice internationale aura l’opportunité, j’en suis sûr, de les rendre responsables de ces crimes, car ce sont les principes établis dans la convention de Rome qui sont en force aujourd’hui dans le droit international», a déclaré l'éminent juriste espagnole Juan Garcès.

Il s'exprimait lors d' une conférence internationale à Rome, le 19 décembre, en présence de personnalités européennes et américaines, au cours de laquelle les participants ont exprimé leur soutien à l’appel à une campagne internationale de Maryam Radjavi pour libérer les 7 otages d’Achraf, garantir la sécurité des habitants de Liberty et agir contre les exécutions arbitraires en Iran.
Dans son intervention, Mᵉ Juan Garcès a ajouté : « Je suis très heureux de pouvoir aujourd’hui être avec vous dans la ville de Rome, car c’est ici qu’au mois d’aout 1998  a été signé un traité international, encouragé très fortement par la république italienne et qui est aujourd’hui à la source des efforts, en droit, qui sont en cours pour rendre justice aux victimes des faits d’Achraf et de Liberty et également pour prévenir d’autres agissements meurtriers. Car il s’agit du traité de la création de la cour pénale internationale. Pour la première fois dans l’histoire de l’humanité, on a su dire : assez, ces crimes ne peuvent pas rester impunis. Ce qui est incroyable, c’est qu’il a fallu tellement de millénaire pour parvenir à cette conclusion......

Iran – L’ampleur de la toxicomanie reconnue par les officiels du régime des mollahs


 Les medias du régime iranien viennent de publier quelques chiffres qui montrent l’ampleur du phénomène de toxicomanie dans le pays. D’après ces statiques, un tiers des toxicomanes en Iran sont titulaires d’un diplôme universitaire supérieur ou égal à la licence.

Jahan (un site Internet lié aux pasdaran) a écrit : « Actuellement, il y a en Iran environ un million 350 milles toxicomanes. Dix pourcent des Iraniens connaissent au moins un toxicomane dans leur environnement familiale. »

Les spécialistes considèrent que les statistiques gouvernementales sur le nombre des toxicomanes sont très en-deçà de la réalité. Ils estiment qu’à l’heure actuelle, il y a en Iran plus de 4 millions de consommateurs de stupéfiants.

Selon les chiffres officiels, « la toxicomanie est la quatrième cause de mortalité en Iran. »
Dans une interview diffusée par les medias gouvernementaux, Taheri, adjoint du directeur de « la Brigade de lutte contre les stupéfiants » a déclaré : « Pendant les 24 dernières années, il y a eu plus de 28000 affrontements entre les forces de l’ordre et les trafiquants de drogue. Dans ces affrontements, plus de 7000 trafiquants ont été tués et plus de 105000 véhicules transportant des stupéfiants ont été saisis. Durant cette même période, 51864 trafiquants de drogues ont été condamnés à mort et exécutés. Actuellement, 63000 consommateurs de drogue sont emprisonnés en Iran. »

Les analystes indépendants soulignent que dans un pays aussi fermé et répressif que l’Iran, la toxicomanie n’aurait pas pu se développer à ce point, sans l’assentiment des mollahs et sans le rôle actif de certains services de ce régime dans les circuits de distribution des stupéfiants à travers le pays. Le ministère des renseignements des mollahs préfère largement que les jeunes iraniens sombrent dans la toxicomanie, plutôt qu’être politisés et participer aux mouvements de protestation contre le régime.

Iran – Répression des chrétiens iraniens à la veille de Noël

 Ces derniers jours, les mollahs ont lancé une vague de répression contre les chrétiens iraniens.Le site Internet des « Militants des droits de l’Homme et de la démocratie en Iran » a rapporté le dimanche 22 décembre : « Les agents du ministère des renseignements ont perquisitionné le domicile de Mohammad Esfahani, un chrétien iranien habitant à Karaj (ouest de Téhéran). Les agents ont fouillé toute la maison. Ils ont harcelé et violenté les membres de cette famille chrétienne. Ils ont confisqué les textes religieux ainsi que les ordinateurs se trouvant dans cette maison. »
Mohammad Esfahani travaille dans une église chrétienne. Les agents du régime l’avait déjà arrêté en 2011 et l’avaient soumis à des pressions pour qu’il renonce à son travail au sein de l’église.
Le site Internet susmentionné ajoute qu’actuellement, le régime iranien harcèle les chrétiens, en particulier les responsables de l’église, pour les dissuader de célébrer le Noël.

Dans la province d’Alborz (situé à l’ouest de Téhéran), un agent du régime, dénommé  Farhadi, est spécialement chargé de réprimer les adeptes des minorités religieuses. C’est lui qui dirige personnellement les attaques contre les domiciles des chrétiens et les bahaïs.

Iran sanctions still needed: Senator Chuck Schumer

Sanctions against Iran are still needed to force the regime to negotiate over its nuclear program, Sen. Chuck Schumer said Sunday.
“The Iranians didn't come to the table out of the goodness of their heart,” this New York Democrat Senator said on NBC’s “Meet the Press.”
“The bottom line is very simple; it’s pretty logical that it’s sanctions, tough sanctions, that brought them to the table,” he said. “We have to be tough.”


Escalating student protests across different Iranian major cities


Tehran Science and Industry University:One thousand students of Tehran’s Science & Industry University rallied chanting “Students ready to die, won’t give in to disgrace” and demanding the tight security restrictions imposed on the campus be lifted. The students in this demo raised pictures of Kianush Asa and Fateme Bagheri, two colleagues killed by the regime in the 2009 nationwide protests. The protesters went on to chant, “Cultural deputy must be fired” and “Political prisoners must be freed”.
Shiraz Industrial University:Students of this university held a large gathering demanding the release of imprisoned students. They also pressed for the resignation of the university dean by the name of ‘Jam’.
Tehran University: Students of Tehran Art University staged a protest rally for the fourth consecutive week. This gathering was held in one of the schools of this university located in Tehran’s major Vali-Asr Intersection. Students of various other branches of this university also participated in this gathering, protesting the inadequate campus conditions and demanding the university dean to be fired.

dimanche 22 décembre 2013

Iranian musician in Tehran’s Evin Prison on hunger strike for 55 days and counting



Isameel Barzegari, a musician from northwestern Iran currently detained in Tehran’s Evin Prison solitary confinement, has been on hunger strike for 55 days and counting. He is now suffering from acute illness resulting from the hunger strike. Due to his dire conditions Evin clinic physicians have warned about him continuing his hunger strike. During the past days this hunger striking inmate has suffered from irregular breathing and has been forced to resort to using oxygen tanks.

L'Iran ne participera pas à la conférence Genève 2


L'envoyé spécial de l'ONU et de la Ligue arabe pour la Syrie, Lakhdar Brahimi, a indiqué, vendredi à Genève, que les discussions préparatoires sur la Conférence Genève 2 sur la Syrie n'ont pas abouti à un accord sur la participation de l'Iran aux côtés des 26 pays invités.

M. Brahimi a également fait savoir que la conférence Genève-2, qui aura lieu le 22 janvier à Montreux, en Suisse, devrait rassembler 26 pays en plus du secrétaire général de l'ONU, du secrétaire général de la Ligue arabe, de la haute représentante de l'Union européenne et du secrétaire général de l'Organisation de coopération islamique.

Ainsi les cinq membres permanents du Conseil de Sécurité (Etats-Unis, Russie, Chine, France, Grande-Bretagne), le Maroc, le Brésil, le Canada, le Danemark, l'Egypte, l'Allemagne, l'Algérie, l'Inde, l'Indonésie, l'Irak, l'Italie, le Japon, la Jordanie, le Koweït, le Liban, la Norvège, Oman, le Qatar, l'Arabie saoudite, l'Afrique du Sud, l'Espagne, la Suède, la Suisse, la Turquie, les Emirats arabes unis, prendront part à cette conférence, a annoncé M. Brahimi.
Genève-2 est chargée de lancer la mise en oeuvre du plan adopté à Genève en juin 2012 par les grandes puissances pour un processus de règlement politique d'un conflit qui a fait plus de 120.000 morts depuis mars 2011. Il s'agit de mettre en place un gouvernement de transition pour préparer une élection présidentielle mais la résolution de l'époque était restée muette sur le devenir du président Bachar al Assad, ce qui en fait aujourd'hui un des principaux points de controverse.

Le sénat américain condamne le régime iranien pour la répression des bahaïs


CNRI- Le Sénat des Etats-Unis a adopté une résolution demandant au régime iranien de libérer immédiatement les prisonniers de la foi bahaïe en particulier les sept dirigeants et douze enseignants.

Dans cette résolution on peut lire : « le Sénat américain condamne le gouvernement iranien pour le harcèlement et la persécution infligés avec son soutien à la minorité bahaïe. Il condamne également la poursuite par le gouvernement iranien des violations des conventions internationales relatives aux droits humains. »

Cette résolution a été présentée par le sénateur Mark Kirk et a été adoptée le 20 décembre. Cela fait cinq ans que les anciens dirigeants de la communauté bahaïe d’Iran, Fariba Kamalabadi, Jamal Khanjani, Afif Naïmi, Saïd Rezaï, Mahvash Sabet, Behrouz Tavakoli et Vahid Tizfahm, sont emprisonnés sous l’accusation d’ « espionnage » et de « propagande contre l’Etat ».
Dans une lettre à Hassan Rohani, le président du régime des mollahs, les sept dirigeants bahaïs ont récemment protesté contre « les peines prononcées dans le passé contre des milliers de bahaïs, les licenciant de leurs fonctions gouvernementales, l’exécution de plus de 200 bahaïs, l’expulsion des universités de milliers d’étudiants et des verdicts prononcés ces huit dernières années contre plusieurs centaines de bahaïs. »

La foi bahaïe a été fondée il y a plus de 150 ans en Iran, mais le régime des mollahs la considère comme hérétique et accuse ses adeptes d’espionnage pour Israël.

Il existe actuellement 300.000 bahaïs en Iran et leur nombre dans le monde est évalué à cinq millions.