GENÈVE, 9 décembre 2013 (AFP) - Plusieurs experts de l'ONU pour les droits fondamentaux ont lancé lundi à Genève un nouvel appel à l'Irak pour obtenir des informations sur sept opposants iraniens portés disparus depuis septembre après l'attaque du camp de réfugiés d'Ashraf, au nord de Bagdad.
Diverses instances de l'ONU, notamment le Haut commissariat aux réfugiés (HCR), ont demandé à plusieurs reprises au gouvernement irakien de donner des informations sur ces sept personnes, dont six femmes, qui selon l'Organisation des Moudjahidine du Peuple iranien (OMPI), un des mouvements de l'opposition iranienne à laquelle ils appartiennent, seraient détenus par une unité spéciale des forces irakiennes.
"Nous appelons le gouvernement de l'Irak à accélérer l'enquête pour donner des informations sur le sort de ces personnes, (...) garantir leur sécurité et empêcher leur extradition vers l'Iran", déclare dans un communiqué le groupe de travail de l'ONU sur les disparitions forcées ou involontaires.
Diverses instances de l'ONU, notamment le Haut commissariat aux réfugiés (HCR), ont demandé à plusieurs reprises au gouvernement irakien de donner des informations sur ces sept personnes, dont six femmes, qui selon l'Organisation des Moudjahidine du Peuple iranien (OMPI), un des mouvements de l'opposition iranienne à laquelle ils appartiennent, seraient détenus par une unité spéciale des forces irakiennes.
"Nous appelons le gouvernement de l'Irak à accélérer l'enquête pour donner des informations sur le sort de ces personnes, (...) garantir leur sécurité et empêcher leur extradition vers l'Iran", déclare dans un communiqué le groupe de travail de l'ONU sur les disparitions forcées ou involontaires.
Il se plaint qu'il n'ait toujours pas été clairement établi, trois mois après, ce qui s'était passé lors de l'attaque du camp Ashraf.
Cette attaque menée le 1er septembre par des hommes armés et masqués avait fait 52 morts.
Selon les Moudjahidine du Peuple, ce sont les forces de sécurité irakiennes qui seraient responsables de ces disparitions, commanditées selon elles par le Premier ministre irakien Nouri al-Maliki. Pour les autorités irakiennes, il s'agirait de règlements de comptes internes.
Les experts de l'ONU s'inquiètent du risque que ces opposants soient transférés de force en Iran.
Des dizaines de Moudjahidine du Peuple ont été tués au cours de près d'une douzaine d'attaques de leur camp depuis le départ des troupes américaines d'Irak fin 2011.
Cette attaque menée le 1er septembre par des hommes armés et masqués avait fait 52 morts.
Selon les Moudjahidine du Peuple, ce sont les forces de sécurité irakiennes qui seraient responsables de ces disparitions, commanditées selon elles par le Premier ministre irakien Nouri al-Maliki. Pour les autorités irakiennes, il s'agirait de règlements de comptes internes.
Les experts de l'ONU s'inquiètent du risque que ces opposants soient transférés de force en Iran.
Des dizaines de Moudjahidine du Peuple ont été tués au cours de près d'une douzaine d'attaques de leur camp depuis le départ des troupes américaines d'Irak fin 2011.
Pour lire le communiqué commun des experts indépendants des Nations Unies (procédures spéciales) :
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