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vendredi 31 janvier 2014

Installations de mâts équipés de caméras et d’appareils d’écoutes à Liberty par les forces de Maliki

                     
Les forces irakiennes aux ordres du premier ministre Maliki ont installé de nouveaux appareils d’écoute, caméras et haut-parleurs à Liberty pour préparer le terrain à davantage de mesures répressives et d’attaques contre les habitants.

Le 29 janvier, un groupe de forces irakiennes sous le commandement du criminel Ahmed Khozair, a installé un mât élevé à l’entrée du camp avec tout en haut des haut-parleurs de fabrication américaine, ainsi que des caméras et des appareils d’écoute et de contrôle.
Dans un communiqué le 11 novembre 2013, le CNRI expliquait que le gouvernement irakien s’opposait à l’entrée dans Liberty d’un minimum d’équipements de sécurité, mais qu’il avait l’intention, sur ordre du régime iranien, d’installer davantage de caméras de surveillance pour repérer les points de rassemblement des habitants, dans le but de provoquer un plus grand nombre de pertes humaines lors de l’attaque suivante. En même temps, ajoutait le communiqué, il essaie de faire croire aux USA et à l’ONU que ces caméras sont des mesures de sécurité en faveur des habitants.

Le 25 septembre 2013, lors d’une visite à Liberty des représentants américains et onusiens, les habitants avaient mis en garde contre l’augmentation des caméras et des forces irakiennes dans le camp, parce que cela préparait le terrain à une autre attaque.

Iran : Le nombre de pendaisons en janvier se monte à 83

                            
Exécution clandestine et collective de six prisonniers à Oroumieh

Le régime inhumain des mollahs a pendu dans le plus grand secret six condamnés à la prison centrale d’Oroumieh le 30 janvier. La veille, les services de renseignement des mollahs avaient annoncé l’exécution de deux prisonniers politiques à leurs familles.

Ces exécutions portent le nombre enregistré de pendaison en janvier à 83. Or en janvier 2013, il était de 46, ce qui indique une augmentation de 90%.  
Par ailleurs le 28 janvier, les bourreaux ont exercé des pressions sur sept prisonniers politiques kurdes dans la section 350 de la prison d’Evine pour les forcer à collaborer avec le régime. Ils ont été menacés de peine de mort, s’ils refusaient, pour “guerre contre Dieu” et “propagande contre le régime” et d’être exécutés.

La montée des exécutions perpétrées pour attiser le climat de terreur, trahit la peur des mollahs face à la colère de la population en raison de la répression féroce et du développement galopant de la pauvreté, du chômage et de la destruction de toute l’économie et de l’infrastructure de la production à travers le pays.

Secrétariat du Conseil national de la Résistance iranienne  
Le 31 janvier 2014

Iran : Exécution de deux prisonniers politiques de la minorité arabe à Ahwaz

                            
Les jeunes protestent à Ramchir

Appel à une action urgente contre le nombre croissant d’exécutions et au renvoi urgent du dossier des droits humains en Iran devant le Conseil de sécurité de l’ONU

Le 29 janvier, les services de renseignement des mollahs (Vevak) ont informé les familles de Hachem Chabani et Hadi Rachedi, deux prisonniers politiques de la minorité ethnique arabe originaires de Ramchir près d’Ahwaz (sud-ouest de l’Iran), que leurs enfants avaient été exécutés. Cependant ils ont refusé de leur restituer les corps et de leur dire la date d’exécution et le lieu d’inhumation. Les deux prisonniers politiques avaient été transférés de la prison de Karoun à Ahwaz depuis le 7 décembre 2013 vers un lieu inconnu et les efforts de leurs familles et de leurs avocats pour savoir ce qu’ils étaient devenus, étaient restés vains.  
Le Vevak à Ahwaz a empêché les familles des victimes de tenir une cérémonie funéraire à la mosquée en les menaçant. Elles n’ont été autorisées qu’à une cérémonie de deuil d’un maximum de 24 heures à domicile. Mais les jeunes de la ville de Ramchir, qui protestaient contre ce crime, se sont rassemblés devant les maisons des victimes, pour honorer les martyrs. Ils ont lancé des slogans contre le pouvoir inhumain des mollahs. Des manifestants ont été arrêtés. 
                       
Hachem Chabani et Hadi Rachedi, deux enseignants, avaient été arrêtés dans l’hiver de 2010 et après de violentes tortures avaient été condamnés à mort dans un simulacre de procès pour « guerre contre Dieu, corruption sur Terre, propagande contre le régime et atteinte à la sécurité nationale ». En novembre, quatre autres prisonniers politiques de la minorité arabe originaires de Chadegan avaient été exécutés.

La Résistance iranienne présente ses condoléances aux familles des victimes et à la population du Khouzistan et appelle la population, en particulier la jeunesse courageuse du Khouzistan, à se lever en solidarité avec les familles des martyrs. 

La Résistance iranienne appelle une fois de plus à une intervention international urgent contre les exécutions collectives et arbitraires, spécialement de prisonniers politiques par le fascisme religieux au pouvoir en Iran et le renvoi du dossier des violations des droits humains en Iran devant le conseil de sécurité de l’ONU. Le silence et l’inaction, quel que soit le prétexte, contre la vague d’exécutions qui s’est intensifiée après l’entrée en fonction de Rohani, ne fait qu’encourager ce régime inhumain à commettre davantage de crimes. 

Secrétariat du Conseil national de la Résistance iranienne
Le 30 janvier 2014

Iran : deux prisonniers tués sous la torture à Bandar-Abbas et Ispahan

                                
Le 26 janvier, Moussa Sohrabi, un jeune athlète est mort sous la torture à la prison centrale de Bandar Abbas, dans le sud de l’Iran. Les bourreaux lui vouaient une haine féroce parce qu’il refusait de plier sous la pression. Le régime a dit qu’il s’était suicidé pour dissimuler ce crime.
Le 5 janvier, Chahab Farzan, un jeune de 31 ans, diplômé de physique de l’université d’Ispahan, est mort de façon suspecte après huit mois d’emprisonnement. Selon des témoins, les gardiens ont emmené Chahab dans la matinée et quand ils l’ont ramené, son visage et ses mains portaient des marques évidentes de tortures et il perdait l’équilibre. Il est tombé et il est mort avant que quelqu’un puisse l’aider.

Torturer à mort et assassiner les détenus en les intoxiquant est une méthode connue du régime. Sattar Behechti, qui avait été arrêté le 31 octobre 2012, avait été tué sous la torture quatre jours après son arrestation à la prison d’Evine (Téhéran). Amir Moussaï à la prison de Borazjan (sud-ouest), Alireza Chahbakhch à la prison de Zahedan (sud-est), Afchine Ossanlou, syndicaliste à la prison d’Evine et Ali Marachi à la prison d’Ahwaz (sud-ouest), figurent au nombre des prisonniers tués sous la torture en 2013.

Les exécutions collectives et arbitraires, la torture permanente et le meurtre de prisonniers sous la torture, nécessitent plus que jamais le renvoi du dossier des violations des droits humains devant le Conseil de sécurité de l’ONU. L’inaction contre le cycle de crimes, de tortures et d’exécutions en Iran ne fait qu’encourager le régime à en commettre davantage.

Secrétariat du Conseil national de la Resistance iranienne
Le 30 janvier 2014

jeudi 30 janvier 2014

Les protestations étudiantes continuent à travers l’Iran

                               
 Les étudiants en Iran continuent leurs manifestations contre le manque de moyens dans les universités et contre les violations de leurs droits par le régime des mollahs.

Les étudiantes de l’université de Mazandaran (au nord de l’Iran) ont protesté contre l’état insalubre de leurs dortoirs. Elles accusent les responsables de les soumettre à de mauvais traitements.

Les étudiants de l’Université Polytechnique de Téhéran ont exprimé leur colère contre la construction d’un nouveau portail d’entrée pour leur université. Ils disent que l’argent dépensé pour la construction de ce projet inutile aurait du être dépensé dans des bâtiments délabrés de cette université qui ont vraiment besoin de rénovation. Certains élèves ont même dit que la forme de ce nouveau portail est conçue pour que les agents du régime puissent y accrocher les étudiants protestataires.
Les étudiants de l’université d’Hormozgan (au sud de l’Iran) ont protesté contre l’insalubrité et le coût excessif de leur système de transport.

Les étudiants de l’IUT d’Ilam (ouest de l’Iran) se sont rassemblés le 20 janvier devant leur résidence universitaire pour protester contre l’exclusion de quelques-uns de leurs camarades de classe.

À la faculté des sciences médicales de Chiraz (au sud du pays), les étudiants ont demandé le remplacement du président de cette université. Ce président est en poste depuis 16 ans et c’est contraire aux règles du Conseil supérieur de la révolution culturelle (instance chargée de la réforme des universités).

Iran : Exécutions de deux enseignants de la minorité arabe du pays

                            
 Selon les rapports qui nous sont parvenus du Khouzistan dans le sud-ouest de l’Iran, les mollahs ont exécuté deux prisonniers politiques, Hadi Rachedi et Hachem Chabani, deux enseignants issus de la minorité arabe du pays.

Le régime iranien n’a précisé le lieu ni des exécutions, ni de l’inhumation des deux suppliciés.
Une partie importante de la population de la province de Khouzistan est issue de la minorité arabe que compte l’Iran. Depuis l’arrivée au pouvoir des mollahs, cette minorité a toujours été la cible d’intenses discriminations.

Les deux enseignants faisaient partie des fondateurs de association culturelle « Al-Hewar » (« le dialogue » en arabe) créée en 2010. A cause de leur opposition au pouvoir en place, ils avaient été accusés de « Guerre contre Dieu »). Ils avaient été incarcérés la prison Karoun de la ville d’Ahwaz, capitale de la province du Khouzistan. Le 7 décembre 2013, ils avaient été transférés vers un lieu inconnu.

Les militants des droits de l’homme précisent que ces dernières années, plusieurs détenus de la minorité arabe en Iran ont été exécutés dans la clandestinité. Notamment, Abdol-Rahman Heidarian, Abbas Heidarian, Taha Heidarian et Ali Charifi ont été exécutés le 19 juin 2012. Par ailleurs, Ghazi Abbassi, Abol-Reza Amir-Khanafareh, Abdol-Amir Magdami et Jassem Moghaddam-Panah ont été exécutés secrètement le 4 novembre 2013. 

Juste avant leurs exécutions, ces prisonniers politiques avaient écrit une lettre dans laquelle ils précisaient que les accusations de terrorisme portées à leur encontre étaient de purs mensonges, que leur procès n’avait duré qu’une demi-heure et qu’ils avaient été privés du droit de se défendre.

Les mollahs ont interdit les réunions mensuelles de l’Association des écrivains iraniens

                             
 L’Association des écrivains iraniens a publié un communiqué dans lequel elle a affirmé que des agents des services de renseignement ont interdit ses réunions mensuelles. 

L’Association des écrivains iraniens est une formation professionnelle et apolitique créée en 1968. Pourtant, ses activités sont constamment entravées par le régime des mollahs.

Dans le communiqué daté du 24 janvier, les responsables de cette association précisent que le mois dernier, les agents des services de renseignement ont fait annuler la réunion mensuelle qui devait avoir lieu au domicile d’un membre. Selon le communiqué, la personne qui avait proposé d’être l’hôte a été convoquée au ministère du renseignement et les agents du régime ont exercé des pressions pour qu’il annule la réunion.
Le communiqué évoque les promesses électorales mensongères du mollah Rohani et souligne : « Il n’y a aucune adéquation entre les promesses électorales de l’année dernière sur la liberté des écrivains et des artistes et les menaces et la répression que nous subissons aujourd’hui. »

Le communiqué ajoute qu’il n’existe en Iran aucune association ni formation indépendante pouvant mener ses activités librement et sans restrictions ou contraintes.

« L’Association des écrivains iraniens n’a aucun espoir que la littérature et l’art puissent être libres dans un système de gouvernement qui est hostile à la liberté » conclut le communiqué.

mercredi 29 janvier 2014

Iran : 74 exécutions en trois semaines

                             
Exécutions collectives arbitraires dans les prisons d’Evine, de Ghezel-Hessar, et des villes de Kermanchah er de Bandar-Abbas  

Une vague d’exécutions continue de balayer les villes d’Iran. Le nombre de pendaisons du 6 au 28 janvier a atteint désormais les 74.

A l’aube du 28 janvier, un détenu de 44 ans a été pendu en public à Qazvine. Les médias officiels ont largement diffusé des photos de ce crime pour attiser le climat de peur.
Le 27 janvier, sept prisonniers ont été pendus ensemble à la prison de Qezel-Hessar de la ville de Karadj, en banlieue de Téhéran. Les bourreaux ont ranimé un condamné qui s’était évanoui avant son exécution et l’ont immédiatement pendu.

Dans la soirée du 25 janvier, un détenu a été pendu à la prison d’Evine de Téhéran et quatre autres à la prison de Sanandaj dans l’ouest de l’Iran. Un autre prisonnier originaire de Sanandaj a été exécuté ces derniers jours.

Le 23 janvier, sept condamnés ont été exécutés à Kermanchah (ouest de l’Iran), les 22 et 23 janvier sept autres prisonniers ont été pendus dans le plus grand secret à la prison central de Bandar Abbas, et le 20 janvier, un jeune de 27 ans et deux autres prisonniers ont été exécutés à la prison centrale de Zahedan. Dans la troisième semaine de janvier, le régime a annoncé l’exécution de trois condamnés originaires des villages de Delfan et Malayer dans l’ouest de l’Iran.

Il faut y ajouter les 40 exécutions entre les 6 et 15 janvier.

La répression barbare et notamment la peine de mort qui ne visent qu’à contenir la colère et le mécontentement de la population opprimée, n’ont cessé de s’étendre depuis l’entrée en fonction de Rohani. En 2013, plus de 700 personnes ont été exécutées, le nombre le plus élevé de ces dix dernières années.

La Résistance iranienne appelle la communauté internationale à condamner fermement les exécutions collectives et arbitraires en Iran et à renvoyer le dossier des graves violations des droits humains du régime des mollahs devant le Conseil de sécurité des Nations Unies. Le silence de la communauté internationale face à ces exécutions qui sont une honte pour l’humanité contemporaine, ne fait qu’encourager le régime criminel à poursuivre ses crimes. 

Iran : La vie du prisonnier politique Machallah Haeri en danger

                                    
Le prisonnier politique Machallah Haeri qui reste dans un état grave après des saignements de nez et de l’oreille, a été transféré en une unité de soins intensifs dans un hôpital hors de sa prison et sa vie est en danger.

Machallah (Hamid) Haeri, 62 ans, a été arrêté uniquement pour avoir des parents à Achraf et condamné à 15 ans de prison en décembre 2009. Son frère, Abdollah Haeri, a été blessé dans une attaque à la roquette sur le camp Liberty le 10 février 2013.
Mashallah Haeri souffre de maladie cardiaque et respiratoire aigue en raison des tortures et des conditions déplorables d’emprisonnement. Il a déjà fait deux crises cardiaques. Mais les tortionnaires lui ont refusé le moindre soin médical. De plus, il a été hospitalisé pour intoxication en raison d’un traitement erroné ces derniers mois, mais a été renvoyé en prison sans le moindre traitement médical.

Les bourreaux bloquent aussi l’hospitalisation du prisonnier politique Mohammad Banazadeh Amirkhizi, 67 ans, qui s’est brisé l’omoplate et le bras en tombant et s’est blessé à la tête ; ils le laissent se débattre seul dans une souffrance intolérable. M. Banazadeh, un homme d’affaires de grande réputation à Téhéran, atteint aussi d’un cancer, a été arrêté en décembre 2009 uniquement pour avoir contacté sa fille au camp d’Achraf. Il a été condamné à cinq ans de prison. Trois membres de sa famille ont été exécutés dans les années 1980 pour avoir soutenu les Moudjahidine du peuple d’Iran (Ompi).

Torturer les prisonniers à mort en les privant de soins médicaux et les empoisonner avec des médicaments toxiques sont des méthodes bien connues du régime des mollahs dans les prisons d’Iran. Le 5 janvier, Akbar Golipour, 40 ans, est mort à la prison de Maragheh pour avoir été privé de traitement médical.

La Résistance iranienne appelle les organisations internationales, notamment le Rapporteur spécial sur les violations des droits de l’homme en Iran et ceux sur les tortures et les arrestations arbitraires à s’occuper de toute urgence de la situation des détenus politiques malades, en particulier de Mashallah Haeri et Mohammad Banazadeh. 

mardi 28 janvier 2014

Iran : les cris de « Mort à Khamenei » et « A bas la dictature » retentissent dans la prison de Gohardacht

                            
Les détenus protestent contre la violence des émissions d’ondes parasites sur la section politique et la privation de soins

Dans la matinée du 25 janvier, des dizaines d’hommes de la garde spéciale et des pasdarans ont lancé un raid sur la salle 12 de la section 4 de la prison de Gohardacht de Karadj, dans la banlieue de Téhéran, où ils s’en sont pris aux détenus. En réaction, les prisonniers politiques ont crié « Mort à Khamenei », « A bas la dictature », « Mort à l’oppresseur ». Craignant de voir les protestations s’étendre aux autres points de la prison, les gardes ont quitté les lieux. Des criminels comme Bahreini, le chef du renseignement de la prison, Amirian le sous-directeur de la prison, et Aghaï, ont pris part à ce raid et mené l’attaque contre les détenus politiques.
Cette attaque intervient à la suite des protestations des détenus politiques contre l’émission d’ondes parasites sur la salle 12 de la section 4 de Gohardacht et la privation d’accès aux soins et la fermeture de la bibliothèque autogérée de la section.

La plupart des détenus politiques ont averti les bourreaux du ministère du Renseignement (le Vevak) que si leurs revendications n’étaient pas satisfaites, et si cette torture et ces pressions ne cessaient pas, ils rétorqueraient avec des protestations comme refuser les rations alimentaires de la prison. Le 2 novembre, les prisonniers politiques de la salle 12 de la même section avaient protesté par une grève de la faim contre ces mêmes ondes parasites.

Les bourreaux de Gohardacht émettent de manière permanente depuis quelques temps des ondes parasites sur les sections politiques. A la mi octobre, ils ont ajouté de nouveaux appareils. Cette mesure inhumaine visant à brouiller les téléphones portables et perturber tout contact téléphonique des prisonniers afin d’empêcher la fuite des informations, met gravement en danger leur santé. L’émission de parasites qui est cancérigène, vient s’ajouter aux autres pressions et restrictions pour provoquer une mort lente des prisonniers.

A titre d’exemple, ces derniers jours, la santé du prisonnier politique Mohammad Banazadeh Amirkhizi, 67 ans et sympathisant de l’Ompi, s’est aggravée sous l’effet de ces ondes. Alors qu’il allait à l’infirmerie, il a perdu l’équilibre, et en tombant il s’est fracturé l’omoplate et le bras, et s’est blessé à la tête. Malgré la gravité de la fracture qui nécessite une opération, il a été renvoyé dans sa cellule avec une douleur insupportable. Les gardes lui refusent tout soin.

Le 10 janvier également un détenu kurde irakien de 70 ans du nom de Marouf Aziz est tombé malade en raison des ondes parasites et a été hospitalisé.

L’émission de parasites n’est qu’une des multiples tortures et pressions permanentes que subissent les prisonniers politique dans ce camp de la mort.  La situation catastrophique sous la présidence de Rohani s’est aggravée et les prisonniers sous l’effet des tortures et des conditions intolérables ont contracté de multiples maladies.

La Résistance iranienne appelle les instances internationales, notamment le Conseil des droits de l’homme de l’ONU et les rapporteurs sur les arrestations arbitraires, la torture, et les violations des droits de l’homme en Iran, à intervenir de toute urgence  pour faire libérer les prisonniers politiques et faire cesser les pressions et les tortures.

Secrétariat du Conseil national de la Résistance iranienne
Le 27 janvier 2014 

Iran : Les mollahs n’ont pas du tout l’intention de libérer des prisonniers politiques

                             
 Contrairement aux promesses électorales d’Hassan Rohani, les mollahs n’ont pas du tout l’intention de libérer des prisonniers politiques.

Gholamhossein Esmaïli, le directeur de l’administration centrale des prisons du régime des mollahs, a affirmé le 27 janvier aux médias officiels : « A l’occasion de l’anniversaire de la Révolution, aucun prisonnier ne sera gracié. »
Dans le passé, chaque année, pour l’anniversaire de la Révolution, Ali Khamenei, le guide suprême des mollahs, se fendait de quelques grâces. Ensuite, des détenus – qui pour la plupart avaient déjà purgé leur peine – étaient libérés lors d’une cérémonie de propagande mettant en scène « la libération de prisonniers graciés ».

Depuis l’arrivée au pouvoir d’Hassan Rohani, le président soi-disant « modéré » de la dictature, ce régime a davantage recours à la répression et à la terreur. C’est la raison pour laquelle le spectacle annuel de « de prisonniers graciés » n’aura pas lieu cette année.

Iran : des quantités importantes d’équipements médicaux importés sont stockés et ne sont pas utilisées

                                      
Alors que les mollahs prétendent que la pénurie de médicaments et des équipements médicaux en Iran est une conséquence des sanctions internationales, Alireza Marandi, un ancien ministre de la santé, a révélé que des quantités importantes d’équipements médicaux importés de l’étranger sont stockées dans des entrepôts et ne sont pas utilisées.
Le 27 janvier, lors d’une interview avec l’agence officielle Tasnim, Marandi a critiqué la politique d’importation massive des équipements médicaux avant de confier que « beaucoup d’équipements médicaux sont importés de l’étranger sans que les besoins réels du pays soit préalablement examinés par un comité d’experts. Ces produits importés sont inutilisés et certains d’entre eux n’ont même jamais été sortis de leurs emballages. Les sommes utilisées pour l’importation de médicaments et d’équipement médicaux sont considérables et ont causé beaucoup de déficits dans le budget du pays. »

Le 15 septembre 2013, un des directeurs du Croissant Rouge iranien a révélé que le ministère de la Santé, la Banque centrale et la douane faisait des obstructions contre l’importation des médicaments.

Les lobbyistes des mollahs en Europe et aux Etats-Unis essayent de diffuser cette idée selon laquelle la pénurie des médicaments est une conséquence de l’embargo en vigueur contre le régime iranien. L’objectif de cette propagande est de stigmatiser les sanctions internationales et alléger ces dernières dans des conditions avantageuses pour les mollahs.

En juillet dernier, Reza Naderi, un responsable technique de la douane iranienne a confirmé les informations sur le blocage des quantités importantes de médicaments dans les servies douaniers. Il a précisé qu’à l’heure actuelle, 330 tonnes de médicaments sont bloqués à l’aéroport international de Téhéran.

En mai 2013, les Etats-Unis ont supprimé toutes les restrictions concernant la vente des médicaments à l’Iran. Mais les mollahs refusent d’affecter des devises à l’achat de médicaments.

L’an dernier, Marzieh Vahid-Dastgerdi, le ministre de la Santé dans le gouvernement d’Ahmadinejad avait démissionné pour protester contre un certain nombre de choses, notamment la non-affectation de devises pour l’achat de médicaments à l’étranger. 

lundi 27 janvier 2014

8 personnes ont été exécutées en Iran

                                         
 7 d'entre eux ont été pendus dans la province d’Alborz , un autre dans la province d'Ardabil sur l’assassinat.

Les noms et prénoms des personnes exécutées à Alborz ont été révélés. Ils étaient Bahram Soltani, Mohsun Davoudi, Hadi Beygi, Meysam Haji, Feiz Mohammadi Sabirzehi, NazarAli Fakuk et Yunus Karami.

Seules les lettres initiales du nom et prénom de la personne exécutée à Ardabil ont été révélées. Il a été accusé du meurtre d’une jeune fille. Il était marié et avait une fille.
Les exécutions ont eu lieu dans la prison Ghezel Hesar (Karaj), le 26 Janvier et dans la prison Meshkin Shahr le 27 Janvier.

Interdiction totale de Facebook et Twitter en Iran

                            
 Six ministres de Rohani membres de la commission de la censure. Le ministère des Télécommunications opère le filtrage.

Tandis que Rohani prétendait à New York que tout le monde en Iran, même dans les villages, a accès à internet, les autorités ont annoncé le 24 janvier que « les réseaux sociaux Facebook et Twitter sont strictement filtrés en raison de problèmes légaux ».

Abdolsamad Khoram-Abadi, secrétaire du Comité de détermination des contenus délictueux, a précisé qu’il s’agissait d’une décision prise par le groupe de travail de 13 membres de ce Comité. Il a précisé qu’il « s’agit pour six d’entre eux des ministres du Renseignement, des Télécommunications, de la Culture et de l’Orientation, de la Justice, des Sciences et de l’Education. Trois autres membres sont de la Propagande islamique, de la Radiotélévision et des forces de sécurité, un autre du Conseil suprême de la révolution culturelle et deux autres des députés du Majlis. » Justifiant dans une émission télévisée cette mesure répressive, il a ajouté :« Facebook est un site américain administré par un sioniste, les autres actionnaires sont aussi des sionistes (...) De plus, Facebook est un instrument de la CIA. »
Mehdi Akhavan, membre du Conseil suprême du cyber espace, a précisé quant à lui que « la responsabilité du filtrage incombe au ministère des Télécommunications. Cependant c’est un groupe, au sein du pouvoir judiciaire et ailleurs, qui prend des décisions dans ce domaine, qui examine le contenu des sites et définit les contenus délictueux. Mais celui qui effectue le filtrage c’est le gouvernement. » Il a ajouté : « les différences de vue entre les gouvernements n’étaient pas très marquée parce que c’est le ministère des Télécommunications qui s’occupe du filtrage. Cela fait quelques mois que le gouvernement a changé mais il n’y a pas de changement dans ce domaine (...) Il y a beaucoup de cas où ne pouvant supprimer un contenu particulier, il est obligé de supprimer tout le contenu et le service. » Il a ensuite insisté sur l’interdiction des logiciels de contournement de filtrage d’Internet : « Si l’on doit filtrer Facebook, alors plus personne ne doit y avoir accès, même par un logiciel de contournement (Agence Fars des pasdaran 24 janvier).

Sur l’ordre de Khamenei en personne, le conseil suprême du cyber espace a été créé en 2012 pour la censure et la répression dans ce domaine. Les plus hautes autorités du régime comme le président des mollahs Rohani et le commandant en chef des pasdaran Mohammad-Ali Jafari, en sont membres.

Il s’agit d’un nouveau maillon dans la chaine des mesures répressives contre Internet lancées depuis quelques temps. Il y a un an, un nouvel organe du nom de « base de la cyber guerre» a pris corps à l’état-major des forces armées où s’activent au moins 20.000 pasdaran « pour mettre en oeuvre l’ordre de Khamenei de lutter contre la cyber guerre » (médias officiel, 2 janvier 2013). Parallèlement, les pasdaran ont lancé le réseau internet « Bassir » pour couper les internautes iraniens avec le monde extérieur et les obliger à se brancher sur ce réseau hyper contrôlé. Le mois dernier, Khamenei a émis une fatwa grotesque interdisant aux filles de tchatter avec les garçons sous peine de sanctions.

Sadjedinia, chef des forces de sécurité du Grand Téhéran, s’était gaussé de la fermeture de 67 cafénets pour la dernière semaine de juillet (agence Isna du 26 juillet 2013). Avant lui le secrétaire du Conseil du cyber espace avait martelé que « contourner le filtrage pour accéder aux réseaux sociaux sur Internet est un délit ».

Parallèlement à ses efforts pour censurer Internet, le régime tente de toutes ses forces à bloquer l’accès aux chaines satellites. Le ministre du Renseignement de Rohani a pris ses fonctions en faisant saisir 16.000 antennes satellites et arrêter 125 personnes (agence officielle Mehr du 13 aout 2013). Le commandant des forces de sécurité de la ville de Hamedan s’était félicité de la saisie de 32.000 antennes satellites de mars à aout 2013 (Agence Mehr du 8 octobre 2013). Les médias officiels ont également trompété le 13 décembre la saisie de 5000 récepteurs satellites dans la ville de Bandar-Abbas dans le sud de l’Iran.

À propos de la « propagande négative de l’ennemi via le satellite et divers sites », Ali Jannati, le ministre de la Culture et de l’Orientation de Rohani, a déclaré : « Une source majeure de modèles d’opposition (au régime) et d’erreurs ce sont les chaines satellites, les sites et les réseaux sociaux que l’on voit, malgré des saisies ponctuelles, rapidement refaire surface et être utilisés par la population » (Agence Mehr, 13 septembre 2013).

Il s’est ensuite inquiété du fait que 71% de la population regardent les chaines satellites (médias officiels, 17 décembre 2013).

La montée de la répression et de la censure, avec l’accord de Rohani et la participation active de son gouvernement, montre une fois de plus que la mission de ce mollah criminel est uniquement de sauver ce régime honni de son renversement. Khamenei et son président, contraints de reculer d’un pas dans le projet de fabrication de la bombe atomique, cherchent en vain à empêcher la chute de leur régime avec la multiplication des exécutions et de la répression, la montée du terrorisme et du bellicisme dans la région.

Une fois de plus, la Résistance avertit la communauté internationale, en particulier l’Union européenne, les USA et l’ONU, de ne pas fermer les yeux sur les exactions sauvages et systématiques en Iran sous prétexte de négociations nucléaires. Elle souligne que cette attitude encourage non seulement ce régime à tuer davantage mais aussi à se doter de la bombe atomique. 

dimanche 26 janvier 2014

L'appel pour le transfert des blessés d'Achraf et Liberty n'a toujours pas été entendu - Pascal Duquesne

                                         
CNRI - " Après cette quatrième attaque contre Liberty, la résistance avait déjà demandé le transfert immédiat de trois membres de l'OMPI grièvement blessés pour être soignés, mais cet appel n'a toujours pas été entendu", s'est indigné Pascal Duquesne, maire de Livilliers et membre du comité des maires pour la défense d’Achraf-Liberty.

Il participait le 19 janvier dans une cérémonie de vœux au siège de la Résistance iranienne à Auvers-sur-Oise, en présence Maryam Radjavi, au cours de laquelle une déclaration de 14.000 maires et élus français, en soutien à la protection des résistants iraniens, a été rendue publique.
Dans son intervention, Pascal Duquesne a ajouté:

Je tiens tout d'abord à vous remercier Madame la Présidente pour votre invitation. Je vous souhaite, ainsi qu'à tous ceux qui vous sont proches, mes meilleurs vœux pour cette nouvelle année. Et ces vœux s'adressent plus particulièrement à cette résistance iranienne qui appelle pour la énième fois le transfert en Europe des blessés graves de la quatrième attaque contre Liberty.

Cette attaque a eu lieu le 26 décembre. Depuis, la Résistance iranienne appelle le Haut Comité aux Réfugiés et les pays de l'Union Européenne à transférer sans délai en Europe Monsieur Hassan Mohammadi et Monsieur Khosrow Rezaï, deux habitants du camp Liberty blessés lors de l'attaque de ce 26 décembre.

Je souhaite effectivement que votre résistance arrive à faire entendre cet appel auprès de toutes ces autorités.

Après cette quatrième attaque contre Liberty, la résistance avait déjà demandé le transfert immédiat de trois membres de l'OMPI grièvement blessés, pour être soignés. A priori, cet appel n'a toujours pas été entendu. Le retard de ce transfert a malheureusement déjà conduit au décès de M. Yahya Ziyarati, le 3 janvier dernier.

Malheureusement, à ce jour, deux autres blessés ne sont toujours pas transférés : Hassan Mohammadi, 31 ans, touché par de nombreux éclats d'obus à l'estomac, est dans un état très grave, malgré plusieurs opérations et l'amputation de sa jambe gauche. Le père d’Hassan, Ali Mohammadi, membre de l'OMPI, a été exécuté lors du massacre des prisonniers politiques en 1988 par le régime iranien. Khosrow Rezaï, blessé à l’œil et sur le point de perdre la vue, est toujours dans un état critique au camp Liberty. Mes vœux accompagnent tous ces blessés pour un rapide rétablissement et une santé qu'ils retrouveront au cours de cette année.

samedi 25 janvier 2014

A political prisoner is exiled to Mashhad

                             Hani Yazerloo
HRANA News Agency -Doctor Hani Yazarloo, the political prisoners in Evin Prison in Tehran was exiled to Vakil Abad prison in Mashhad.
According to the report of Human Rights Activists News Agency (HRANA), the officials of Evin prison made an excuse to deployed Doctor Hani Yazarloo to Evin court from ward 350 then they declared to the Master of his room to collect his personal stuff and deliver them, because he had been deported to Mashhad prison on 18th of January 2014.
Dr.Hani Yazerloo has been a political prisoner in the 70s, 80s and 90s and has been repeatedly arrested and held in prison.
 He was last arrested in the funeral of Mohsen Dogmeh chi, Jafar Kazemi and Mohammad Haj Aghaee in 2011.
 He was imprisoned in solitary confinement in Section 240 of the Ministry of Intelligence and eventually he was released on bail and was sentenced by 26 branch of the Tehran Revolutionary Court to one year in prison and exile for fifteen years to Iranshahr.
 In the court of appeals the place of exile and imprisonment was change to Mashhad.
He was arrested on 21 of May 2013 by the Ministry of Intelligence and was transferred to ward 350 of Evin prison.

L'acteur renommé Ezzatollah Entezami démissionne de la Maison des artistes d'Iran

                          
CNRI - Pour protester contre l'exclusion de ses collègues, le célèbre acteur Ezzatollah Entezami a démissionné de la Maison des Artistes d'Iran. Ezzatollah Entezami, 89 ans, a été l'une des figures de proue du théâtre et du cinéma iranien depuis 60 ans.

Depuis la fondation de la Maison des Artistes d’Iran dans les années 1990, il a fait partie de sa direction. Cependant, depuis que le gouvernement Rohani a écarté des membres, pour imposer ses propres choix, Ezzatollah Entezami a décidé de démissionner.
Dans une lettre, il a expliqué : "Avec les problèmes que nous avons devant nous je ne peux pas continuer mon travail sincèrement (…) Le climat actuel a ajouté à la fatigue de l'âge, par conséquent j'annonce ma démission de la Maison du Théâtre et la Maison des Artistes d'Iran."

En Iran les syndicats indépendants sont interdits.

Refus de soins et harcèlements contre un prisonnier politique Iranien

                               
Le Dr Assadollah Assadi un médecin d’Iran et militant défenseur des droits civiques et humains qui a été condamné à purger une peine 5 ans dans la prison d’Evin à Téhéran, a besoin d’un traitement médical complet dans un hôpital en dehors de la prison, ce que lui  ont refusé à plusieurs reprises  les autorités pénitentiaires.
M. Assadi souffre d’arthrite cervicale et de douleurs dans colonne vertébrale,  de problèmes neurologiques, coronaires et digestifs, ainsi que d’une grave infection dentaire qui sont des séquelles des séances d’interrogatoires violentes qu’il a subis depuis son arrestation. Il souffre également de graves problèmes psychologiques en raison des harcèlements continuels que lui on fait subir les matons et les gardiens de la prison d’Evin depuis les débuts de son incarcération, des pressions qui  l’avaient conduit à faire une tentative de suicide le 11 Mars 2012, tentative qui n’a heureusement pas aboutie car plusieurs de ses codétenus, avaient réussi à le sauver de celle ci in extremis.

Le Dr Assadollah Assadi avait été arrêté par des agents des forces répressives Iraniennes le 14 Juillet 2010 alors qu’il était en train de travailler dans son bureau. Il avait été condamné ensuite en première instance à 10 ans de prison par le sinistre juge Salavati  le président de la branche numéro 15 de la Cour du "Tribunal révolutionnaire" de Téhéran .  Finalement âpres un deuxième procès  en appel obtenu par ses avocats, sa peine fut réduite à cinq années d’emprisonnement.
Pour la première fois depuis trois années consécutives d’emprisonnement -ce qui représente plus de la moitié de sa peine,  le Dr Assadollah Assadi avait pu bénéficier d’une libération provisoire en conditionnelle dite de "Congé médical". Les autorité pénitentiaires d’Evin lui avaient aussi  fait la promesse formelle que ce "Congé médical" lui permettrait d’obtenir des remises de peine et que celles ci seraient inscrites dans son dossier judiciaire, ce qui en principe lui aurait garanti sa libération prochaine "dans les prochain jours".
-Fausse promesses cynisme et mensonges des autorités pénitentiaires de la prison d’Evin, rien ne change depuis l’arrivée au pouvoir du soi-disant nouveau président "Modéré" Hassan Rouhani.
Nouveau coup  dur pour sa famille , depuis que les autorités d’Evin ont de nouveau convoqué M. Assadi ces jours derniers , sa famille à été informée que sa libération pour raisons de santé ainsi que sa remise de peine  qui devait être applicable en principe depuis  la date du 2 décembre 2013  était du en fait  à une " faute de frappe  venant des secrétaires du bureau du juge de la prison d’Evin". Assadollah Assadi restera donc détenu malgré son grave état de santé pendant deux années de plus, jusqu’à la date initiale de sa libération qui devrait intervenir  le 2 Décembre 2015.

vendredi 24 janvier 2014

Deux experts de l'ONU appellent l'Iran à mettre fin aux pendaisons

                             
Le Rapporteur spécial sur la situation des droits de l'homme en Iran
Ahmed Shaheed. Photo ONU/Amanda Voisard
22 janvier 2014 – Deux experts des Nations Unies sur les droits de l'homme ont exprimémercredi leur préoccupation concernant la forte augmentation du nombre de pendaisons en Iran depuis le début de cette année.
Le Rapporteur spécial des Nations Unies sur la situation des droits de l'homme en Iran, Ahmed Shaheed, et le Rapporteur spécial sur les exécutions sommaires, Christof Heyns, ont appelé le gouvernement iranien à mettre fin immédiatement à ces pendaisons.

« Nous sommes choqués par la poursuite de l'application de la peine de mort avec une telle fréquence par les autorités, malgré les appels répétés adressés à l'Iran pour établir un moratoire sur ces exécutions », ont dit les deux experts dans un communiqué de presse conjoint. Ils ont rappelé « le caractère intrinsèquement cruel, inhumain et dégradant de la peine de mort. »
Au moins 40 personnes auraient été pendues au cours des deux premières semaines de janvier, dont au moins 33 exécutions rien que pour la semaine passée, poursuit le communiqué. En 2013, il y a eu 625 exécutions, dont 28 femmes et des prisonniers politiques.
La majorité de ces exécutions sont liées à des peines liées à la drogue, mais un certain nombre d'individus ont également été exécutés pour avoir « agi contre la sécurité nationale. »
Ahmed Shaheed s'est inquiété du rythme récent d'exécutions de militants politiques et d'individus appartenant à des minorités ethniques.
Les deux experts ont exhorté le gouvernement iranien à entendre les appels réclamant un moratoire sur les exécutions, en particulier pour les cas concernant des militants politiques et des peines liées à la drogue.
L'appel des deux experts a obtenu le soutien du Rapporteur spécial des Nations Unies sur la torture, Juan Mendez.

Le Président Royce met en garde contre la poursuite du programme nucléaire du régime iranien

                              
Ed Royce, représentant républicain de l’Etat de la Californie au congrès des Etats-Unis et président de la commission des affaires étrangères du Congrès, a fait la déclaration suivante le 20 janvier, le jour de l’entrée en vigueur de l'accord nucléaire provisoire récemment conclu par l'administration Obama, le régime iranien et d'autres puissances mondiales :
« Les Etats-Unis commencent aujourd’hui à suspendre leurs sanctions contre l'Iran en contrepartie de concessions nucléaires limitées de la part de ce pays. Cette levée partielle des sanctions aura des impacts positifs sur l’économie iranienne. Alors que les investisseurs étrangers affluent vers l’Iran et que notre influence diminue dans ce pays, le programme nucléaire du régime iranien continue. »
Le Président Royce est l'auteur du projet de loi bipartisan pour empêcher la nucléarisation de l’Iran (H.R. 850). Ce texte qui a été massivement approuvé en juillet dernier à la Chambre des Représentants est actuellement soumis à l’appréciation du Sénat des Etats-Unis. Ce projet de loi augmenterait la pression sur le régime iranien qui poursuit ses efforts pour acquérir la capacité de produire des armements nucléaires. Il élargirait les sanctions économiques, renforcerait les sanctions dans le domaine des droits de l'Homme, et renforcerait la supervision et la mise en œuvre des sanctions existantes.

Les exécutions secrètes de prisonniers politiques Arabes Ahwazis doivent stopper en Iran

                           
21 et 23 Janvier 2014 par soliranparis - Nouvelles qui nous sont parvenue via le siteIran Human Rights : le collectif  IHR ainsi que douze autres organisations Iraniennes de défense des droits de l’homme, sont profondément préoccupées et inquiètes, par ce qui pourrait prochainement arriver  à deux prisonniers politique Arabes Ahwazis,  condamnés à mort par le régime totalitaire de Khamenei et d’Hassan Rouhani.
Déclaration conjointe : L’inquiétude grandit sur le sort  réservé à deux  prisonniers politique et condamnés à mort Arabes Ahwazis qui ont été transférés de la prison Karoun vers un lieu de détention inconnu depuis le 7 Décembre 2013 dernier. La confusion a d’ailleurs grandi  quand les activistes qui suivent l’affaire ont appris que des déclarations officielles suggéraient que ce deux hommes – Hashem Shabani et Hadi Rashedi – étaient détenus au secret  sous la garde des agents du Ministère des Renseignement , pendant que dans le même temps d’autres rumeurs  affirmaient qu’ils avaient déjà été exécutés .

Hashem Shabani et Hadi Rashedi -  tous deux des résidents de  la localité de Rahmshir (Khalifiyeh), sont des enseignants et des membres fondateurs de l’association  d’Al- Hiwar, une organisation culturelle non gouvernementale créée en 2010. Ils étaient parmi les cinq membres d’un autre groupe de prisonniers politiques Arabes Awhazis  qui ont été condamnés à mort par la 2e chambre du "Tribunal révolutionnaire" de la ville d’Ahwaz.
Les autres membres de ce groupe eux aussi condamnés à mort sont Mohammad Ali Amoori,Jabar Alboshokeh et Mokhtar Alboshokeh. Ont été reconnus coupables d’êtres des"Moharebeh"-des "ennemis de dieu en Inimité avec dieu"-selon la loi Iranienne-Ndlr. Ainsi que pour des accusations supposées d’êtres des ""Mofased – al – Felarz"  - "des agents de la propagation de la corruption sur terre", de: "propagande contre le régime de la république Islamique d’Iran" et: "d’actions contre la sécurité nationale". Cinq experts de l’ONU ont condamné publiquement  ces  condamnations à mort et ont exigé que cinq  exécutions devaient êtres stoppées ou abrogées sans conditions.
Au  cours des deux  dernières années en Iran, à  au moins deux reprises des exécutions extrajudiciaires de militants politiques et culturels Arabes Ahwazis d’Iran ont été réalisées clandestinement dans des lieux de détention inconnus, sans que ni  les familles et encore moins les avocats de ces prisonniers n’en aient été informés. A chaque fois les familles de ces personnes exécutées sont restées des mois sans pouvoir avoir des nouvelles de leurs proches. Elles n’ont appris les décès de ces prisonniers que par des biais détournés,  ou en étant contactées qu’au bon vouloir d’intermédiaires travaillant pour des hauts fonctionnaires de l’autorité judiciaire Iranienne. Qui sont en principe chargés des liaisons entre le pouvoir judiciaire et les familles de condamnés à mort.
En se basant sur les règlements de la haute autorité de l’administration pénitentiaire Iranienne qui  régissent  en particulier les règles d’exécution ,de lapidation, des peines de flagellations et de la "gestion des rendus aux familles des corps de prisonniers condamnés à mort" , les autorités judiciaires de la "république Islamique d’Iran", sont tenues impérativement de communiquer avec l’avocat de l’accusé 48 heures avant l’exécution de la sentence . En outre la personne condamnée à mort a le droit de se réunir une toute dernière fois avec quelqu’un de son choix (famille, ami-es, époux-ses, avocats). Or dans les cas de ces deux affaire aucune de ces règles élémentaires,  n’ont jamais été respectées par le pouvoir judiciaire Iranien.
Le 18 Juin, 2012 dernier Abdulrahman Haydarian , Abbas Haydarian , Taha Haydarian et Ali Sharifi , qui étaient des prisonniers politique originaires du quartier Melashieh de la ville d’Ahwaz , ont été  brutalement transférés de la prison Karoun vers un lieu de détention  inconnu et ensuite  exécutés dans le secret le plus total.  Ce n’est que 18 mois après ces exécutions extrajudiciaires qu’une seule famille a été avisée officiellement par les agents des forces répressives Iraniennes, de l’exécution d’un de leur proche. Pour le reste aucune de ces familles ne connaissent actuellement,  les lieux exacts  des sépultures ou leurs proches ont été enterrés clandestinement par les bourreaux du régime, parce que ceux ci craignent par dessus tout que les cérémonies  funéraires de prisonniers politiques exécutés dans cette province du Khuzestân, ne puissent se transformer en manifestation de colères populaires
Quatre autres militants et prisonniers politiques Arabes de la ville d’Ahvaz, Ghazi AbassiAbdol – Reza Amir KhanafarehAbdol – Amir Majdami et Jasem Moghaddam – Panah, tous des résidents de originaires de la ville de Shadegan ( Fallahieh ) , avaient le 4 Novembre 2013 dernier été également brutalement  transférés de la prison Karoun  vers des lieux de détention inconnus, la encore leurs familles n’ont jamais revu leurs corps. Malgré des déclarations de témoins oculaires et des annonces  et "promesses" écrites, émanant de hauts membres des autorités pénitentiaires concernant la mise en œuvre des exécutions des personnes mentionnées ci-dessus, la "république islamique d’Iran" et les autorités judiciaires ont éludées  toutes réponses, en  n’offrant que des informations contradictoires concernant les rendus des corps de ces prisonniers exécutés à leurs familles.
Nous membres de ces treize organisations de défense des droits humains signataires de cette déclaration, condamnons ces dénis de justice et ces dissimulations d’informations aux familles de ces prisonniers politiques condamnés à mort. Nous condamnons les harcèlements des autorités judiciaires Iraniennes  et leurs refus systématiques de rendre les corps de ces prisonniers exécutés à leurs familles, en leur refusant de connaitre la vérité sur les dates et circonstances exactes de leurs  exécutions, ainsi que  leurs droits les plus légitimes d’organiser des  funérailles dignes pour leurs proches assassinés par le régime. Par ces attitudes  la"république Islamique d’Iran"  viole constamment  les articles 7 et 9 du Pacte international des Nations Unies, relatifs aux droits civils des prisonniers et prisonnières politiques , des articles dont elle est pourtant signataire et qui font que celle ci se doit donc  être dans l’obligation de rendre des comptes à ce sujet, auprès de ces mêmes instances internationales.
Nous appelons toutes les organisations internationales de lutte contre la peine de mort, les  organisations de défenseurs des droits de l’homme et la communauté internationale, à faire tout ce qui est en leur possible, afin d’exiger et de forcer  la "république Islamique d’Iran" à mettre un terme définitif à toutes les exécutions secrètes et extra judiciaires de militants et activistes culturels et politiques Arabes Ahwazis dans ce pays.
Nous appelons également le Haut Commissariat des Nations Unies aux droits de l’homme ouHCDH  faire une déclaration de condamnation ferme, en réaction à ces campagnes d’exécutions secrètes  visant des groupe de minorités ethniques et religieuses, qui  ont augmenté de façon significative au cours des derniers mois en Iran.
1.Abdorrahman Boroumand Foundation, 2. Ahwazi Human Rights Organisation,3. Arseh Sevom,4. Association for Defence of Azerbaijani Political Prisoners in Iran (ADAPP), 5.Association for Human Rights in Kurdistan of Iran-Geneva (KMMK-G),6. Balochistan HumanRights Group (BHRG), 7. Center  for Supports of Human Rights,8. Center for Combating Racism and Discrimination against Arabs in Iran,9. European Ahwazi Human Rights Organisation,10. Iran Human Rights Documentation Center,11.Iran Human Rights 12.Justice for Iran,13.United 4 Iran .

jeudi 23 janvier 2014

Iranian regime executed 7 more, after UN experts' alarming on human rights abuse in Iran

                   Youth executions continuing in Iran under ‘moderate’ Rouhani
The Iranian regime executed seven prisoners on Thursday in the central prison of the city of Kermanshah in western Iran,state-run news network reported.
The prosecutor general of the Kermanshah province said: 'Five of them were sentenced to death for having 102 kilogram drugs but two others were sentenced to death for murder.'
The report gave no further information on the name, gender or age of the victims.
The executions takes place a day after the United Nations Special Rapporteurs on the situation of human rights in Iran, Ahmed Shaheed, and on summary executions, Christof Heyns, called on the Iranian regime to urgently halt the abrupt surge in hangings in the country since the start of 2014.
“We are dismayed at the continued application of the death penalty with alarming frequency by the authorities, despite repeated calls for Iran to establish a moratorium on executions,” the independent experts said, stressing “the inherently cruel, inhuman and degrading nature of the death penalty.”
At least 40 persons have been reportedly hanged in the first two weeks of January, of which at least 33 executions were carried out in the past week alone. 625 executions, including at least 28 women and a number of political prisoners were reported to have been carried out in 2013.

Le Royaume-Uni affirme qu’un changement de la situation des droits de l'Homme en Iran sous Rohani est peu probable

                               
  Le ministère britannique des Affaires étrangères a affirmé dans un rapport qu'il n'y a aucun signe de changement institutionnel pour les minorités en Iran sous Hassan Rohani et une amélioration dans ce domaine est peu probable.
 Ce rapport précise : « Il n'y a pas eu d'amélioration substantielle de la situation des droits de l'Homme en Iran entre octobre et décembre 2013. Il n’y a eu aucun signe de changement institutionnel de la situation des droits de l'Homme en Iran, notamment pour ce qui concerne les minoritaires religieuses et ethniques, les journalistes, les défenseurs des droits de l'Homme, les prisonniers et les femmes. »

« Depuis le début de l’année 2014, le régime iranien a exécuté 40 personnes, dont au moins 33 exécutions durant la semaine dernière » a déclaré Amnesty International le 17 janvier 2014.
Hassiba Hadj-Sahraoui, le directeur-adjoint d’Amnesty International pour le Moyen-Orient et l’Afrique du Nord a dit: « La hausse soudaine du nombre des exécutions ce mois-ci en Iran est alarmant. Les tentatives des autorités iraniennes de changer leur image internationale n’a pas de sens si dans le même temps le nombre des exécutions continue d’augmenter.
  La réalité est qu’en Iran les gens sont impitoyablement condamnés à mort après des procès inéquitables, et cela est inacceptable. »

Iran : peine de mort confirmée pour un jeune prisonnier politique, âgé de 17 ans au moment de son arrestation

                            
Le système judiciaire du régime des mollahs a confirmé la peine de mort du jeune Saman Nassim âgé de 19 ans. Originaire de la ville de Marivan dans l'ouest de l'Iran, il est actuellement incarcéré à la prison centrale d’Oroumieh (nord-oust). Il avait été arrêté en juin 2011. Il avait alors à peine 17 ans. Il a été condamné à mort accusé de “guerre contre Dieu” pour appartenir au parti Pejak.

Un grand nombre de prisonniers mineurs au moment du délit qui leur est imputé se trouve dans le couloir de la mort des diverses prisons du pays et certains ont été exécutés dans le plus grand secret. Hamid Tabkhi, pendu le 4 janvier, à la prison d’Adel-Abad à Chiraz, dans le sud de l'Iran, avait moins de 18 ans. De même que le 8 janvier, Omid Hosseini, 21 ans, a été exécuté avec deux autres détenus dans cette même prison.
Le régime du guide suprême, poussé vers son renversement et qui redoutent des manifestations populaires dans tout le pays, a intensifié la répression, et particulièrement de la peine de mort. Pour les deux premières semaines de 2014, quarante prisonniers ont été pendus à travers le pays

Adopter la complaisance avec ce régime inhumain et faire croire en une illusion de modération chez les bourreaux au pouvoir en Iran, ne font que les encourager à intensifier cette répression.

mercredi 22 janvier 2014

A la veille de la conférence de Genève-II, Maryam Radjavi déclare que la seule solution pour mettre fin à la dictature sauvage en Syrie est d’écarter le régime iranien de ce pays.

                              
Conférence au Sénat français en présence de parlementaires de divers groupes politiques
•    Maryam Radjavi appelle le Sénat, le peuple et le gouvernement français à venir en aide au peuple iranien qui lutte pour la liberté
•    Déclaration de soutien des sénateurs pour la protection des habitants de Liberty et une enquête indépendante sur le massacre d’Achraf

Le 21 janvier dans une conférence au Sénat à Paris, des sénateurs issus de tous les groupes politiques ont évoqué la situation préoccupante des droits de l’homme en Iran et les tensions créées par le régime iranien dans les crises du Moyen-Orient, spécialement en Syrie et en Irak. Ils ont demandé l’adoption d’une politique sérieuse et efficace face à au régime iranien. Dans une déclaration, ils soulignent la nécessité de faire protéger les membres de l’opposition iranienne victimes de massacres et d’attaques meurtrières en Irak et demandent au gouvernement français d’user de son influence au Conseil de sécurité de l’Onu pour assurer la sécurité des habitants de Liberty et faire pression dur le gouvernement irakien afin de clarifier le sort des 7 otages d’Achraf enlevés lors du massacre du 1 septembre dans ce camp.
                         
La déclaration, rendue publique par le sénateur Jean-Pierre Michel, demande au gouvernement français de faire part, lors de la prochaine réunion du Conseil des Droits de l'Homme en mars 2014 à Genève, de la nécessité de mener une enquête indépendante et transparente, sur l'attaque du 1er septembre à Achraf par des experts de l’ONU.

Mme Radjavi, présidente élue de la Résistance iranienne, était la principale oratrice de ce colloque organisé par le Comité français pour un Iran démocratique (CFID). A la veille de la conférence de Genève-II sur la Syrie, elle a qualifiée l’ingérence massive du régime iranien en Syrie de problème principal de ce pays. La seule solution, a-t-elle dit, pour mettre fin à la dictature sauvage en Syrie, est d’écarter le régime iranien de ce pays. 

Cette conférence a eu lieu avec la présence de Bariza Khiari, Vice-présidente du Sénat et parmi les orateurs à ce colloque on peut nommer les sénateurs Alain Néri, Bernard Fournier, la députée Brigitte Allain, Edith Cresson, ancien Premier ministre, Alain Vivien, ancien ministre, Frédéric Encel, chercheur et universitaire, Pierre Bercis, président des Nouveaux Droits de l’Homme, Raymond Tanter, ancien membre du conseil de sécurité national des USA, Régine Deforges, écrivain et le magistrat François Colcombet.

Dans son intervention, Mme Radjavi a également évoqué l’entrée en vigueur de l’accord nucléaire avec le régime iranien. L’attitude des Etats-Unis et de l’Occident dans les négociations de Genève et l’accord du 24 novembre souffrent de faiblesse due à la complaisance, même si l’intervention de la France a pu, quelque peu, le corriger. L’application de cet accord a commencé hier. Cela veut dire que sous la pression du mécontentement populaire et des crises internes, les mollahs ont dû faire un pas en arrière. Si l’Occident avait été plus ferme il aurait pu, à cette étape, mettre fin au programme atomique des mollahs.  C’est encore possible.

Elle a ajouté que les gouvernements occidentaux doivent forcer le régime iranien à accepter et appliquer complètement le protocole additionnel et les inspections inopinées. Ils doivent forcer les mollahs à fermer totalement leurs sites nucléaires et à accepter les résolutions du Conseil de sécurité.

Elle a qualifié d’erreur la politique de l’Occident vis-à-vis du mouvement de la résistance qui détient la clé du changement en Iran. Depuis vingt ans, l’Occident sacrifie les droits de l’homme, la liberté et la Résistance du peuple iranien sur l’autel des marchandages avec les mollahs. Sous prétexte des négociations nucléaires, l’occident ne doit pas ignorer les exécutions ni les crimes des mollahs en Iran et à l’étranger, a-t-elle souligné.

Rappelant les mises en garde de la Résistance iranienne depuis vingt ans sur la menace que pose le régime iranien dans la région avec le développement de l’intégrisme, elle a déploré que les gouvernements occidentaux aient ignoré ces avertissements. 

Elle a reproché aux USA, à l’ONU et à l’UE leur silence vis-à-vis des massacres des résistants iraniens dans les camps d’Achraf et de Liberty en Irak.

Elle a jugé que la situation des demandeurs d’asile iraniens au camp Liberty, qui n’est qu’une prison, est critique. Elle a averti que les mollahs et leur gouvernement vassal en Irak ont l’intention de profiter du chaos dans ce pays pour commettre un plus grand massacre à Liberty. Nous attendons de la France, a-t-elle ajouté, qu’elle renvoie ce dossier devant le Conseil de sécurité de l’ONU pour demander la garantie de la protection des habitants de Liberty jusqu’à leur transfert aux Etats-Unis ou en Europe.

Elle aussi demandé à la France d’user de sa place au Conseil de sécurité et dans l’UE ainsi que de son influence en Irak pour faire libérer les sept otages d’Achraf détenus par le gouvernement irakien, obtenir les équipements urgents de protection de Liberty, déployer en permanence des observateurs de l’ONU et une unité de casques bleus dans le camp, faire mener une enquête indépendante par l’ONU sur le massacre du 1 septembre à Liberty et opérer la vente des biens des Achrafiens par leur représentant légal afin de financer leur réinstallations.
                         

Iran : Des appareils diffusant des parasites provoquent des maladies dans les prisons politiques

                             
 Selon plusieurs rapports sur les prisons politiques en Iran, à cause de l’émission intensive d’ondes parasites dans l’enceinte des prisons, un grand nombre de prisonniers sont tombés malades. D’après le site des « Activistes des droits de l’Homme et de la démocratie » qui publie régulièrement des informations sur les prisons iraniennes, le 19 janvier, à cause de ces ondes parasites, l’état de santé du prisonnier politique Mohammad Bannazadeh s’est détérioré de façon considérable. Lors de son transfert vers l’infirmerie de la prison, il a perdu l’équilibre et il est tombé par terre se brisant l’épaule et la main gauche.

Il y a quelques mois, le régime des mollahs a installé à l’intérieur des prisons politiques une douzaine d’appareils émettant des ondes parasites dans le but d’empêcher toute utilisation des téléphones portables.
Ces appareils puissants d’émission d’ondes parasites provoquent des perturbations importantes dans le corps humain. A titre d’exemple, le prisonnier politique Machaallah Haeri a eu plusieurs fois le nez et les oreilles qui saignent. Plusieurs autres prisonniers, détenus dans la prison de Rajaï-chahr (située à Karaj, à l’ouest de Téhéran) ont eu des nausées, des migraines et des troubles du système nerveux. Les prisonniers politiques ont averti que si les autorités n’arrêtaient pas rapidement ces ondes, ils organiseraient une importante action de protestation.

En Iran, 75% des femmes diplômés sont au chômage

                              
Selon les derniers chiffres du chômage en Iran, trois quart des femmes ayant un diplôme d’enseignement supérieur sont au chômage et sont devenues des femmes au foyer.
D’après un professeur de la faculté des sciences à l'Université d’Ispahan (centre de l’Iran), « seulement 25 pourcent des Iraniennes diplômées ont une activité professionnelle. »
Ce professeur a affirmé que « le taux élevé de l'inflation dans le pays a eu un impact direct sur le chômage des femmes et sur la réduction du nombre des étudiantes dans les universités iraniennes. »
Il a ajouté : « Nous savons vendre du pétrole et construire des réacteurs nucléaires, mais ceci n’est un pas un signe du développement d’un pays. Un pays est vraiment développé lorsqu’il y a dans ce pays une réelle évolution des mentalités. »
En Iran, seulement 30 pourcent des femmes âgées de plus de 15 ans travaillent. Ce chiffre est seulement un pourcent plus élevé qu’au moment de la Révolution iranienne il y a 35 ans. A titre de comparaison, en Chine, 65 pourcent des femmes âgées de plus de 15 ans  travaillent.
« Au sein du gouvernement en Iran, seulement 3% des ministres sont des femmes, un pourcentage qui est 11 points moins élevé que la moyenne dans le monde » a précisé ce professeur de l'Université d’Ispahan.
                      

mardi 21 janvier 2014

Le régime des mollahs et le gouvernement irakien sabotent et perturbent le transfert de membres de l'OMPI vers d'autres pays

                         
Montée des pressions et nouvelles attaques à la roquette
Appel à l'adoption de décisions contraignantes du Conseil de sécurité de l’ONU pour assurer la sécurité du camp Liberty jusqu'à la réinstallation des habitants

Les réactions en chaine hystériques du régime des mollahs et de ses agents déclenchées par la nomination d’une Conseillère spéciale du Secrétaire général de l'ONU pour la réinstallation des habitants camp Hurriya hors d'Irak, confirment le fait que le régime iranien n’a aucun désir de les transférer dans des pays tiers, et qu’il ne cesse de faire obstruction au processus. Maintes et maintes fois Mme Radjavi a déclaré que le véritable objectif des mollahs n’était pas que les membres de l'OMPI partent d'Achraf ou en Irak, mais plutôt ils cherchent à les éliminer physiquement ou les faire capituler, il n'y a pas de troisième option. (Grand rassemblement d'Iraniens du 22 juin 2013 à Villepinte, conférence au siège de l'ONU à Genève le 19 septembre 2013, conférence à Paris le 19 octobre 2013) ..................

Secrétariat du Conseil national de la Résistance iranienne

lundi 20 janvier 2014

Le camp Liberty en Irak, un camp de travaux forcés pour les opposants iraniens

                   

 Des photos reçues du camp Liberty (camp d’opposants iraniens près de l’aéroport de Bagdad) montre que les habitants sont obligés de transporter des charges trop lourdes, car le gouvernement irakien empêche l’entrée dans ce camp de tout appareil de manutention.

                   

Le camp Liberty est actuellement sous blocus. Les habitants n’ont pas le droit de sortir du périmètre du camp. Ils sont également privés du droit de recevoir leur famille et leurs avocats.

                   

Iranian regime imposes pressure on PMOI supporters in jail

                  Dr. Hani Yazarlou

Henchmen of the mullahs’ regime exiled Dr. Hani Yazarlou, a relative of a Camp Liberty resident, to Mashhad Central Prison. Yazarlou had been previously detained in Ward 350 of the notorious Evin Prison.
Dr. Yazarlou is a PMOI supporter that has endured time behind bars both under the Shah and mullahs’ dictatorships.