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mercredi 12 février 2014

Reporter sans frontière : l’Iran au 173 rang du classement mondial de la liberté de la presse

                                  
Classement mondial de la liberté de la presse 2014
Reporter sans frontière - L’édition 2014 du « Classement mondial de la liberté de la presse » révèle l’impact négatif des conflits sur la liberté de l’information et ses acteurs.
Le rang d’un certain nombre de pays est également affecté par une interprétation trop large et abusive du concept de la protection de la sécurité nationale, aux dépens du droit d’informer et d’être informé. Cette dernière tendance constitue une menace croissante au niveau global, dangereuse pour la liberté de l’information jusqu’au cœur des « États de droit ».
Le classement est établi cette année sur 180 pays.
Les cas de violences envers les journalistes y sont rares. Quelques bémols cependant : des procédures pour « diffamation » assorties de lourdes demandes en réparation, des exceptions relatives à la sécurité nationale nuisibles à la bonne application de la loi sur l’accès à l’information publique (Freedom of Information Act), et une gestion des fréquences par le gouvernement parfois inéquitable.
Depuis mars 2011, la Syrie (177e) incarne ce cas de figure à l’extrême, au point d’occuper désormais le rang de pays où la liberté de l’information et ses acteurs sont le plus en danger, aux portes du « trio infernal ». La crise syrienne apporte également son lot de répercussions dramatiques dans toute la région.
Consolidant la ligne de fracture entre les médias déjà polarisés au Liban (106e), elle incite les autorités jordaniennes à serrer la vis et accélère la spirale de violences qui minent l’Irak (153e) où les tensions confessionnelles entre chiites et sunnites s’exacerbent. En Iran (173e), acteur clé de la région, les promesses du nouveau président Rohani d’améliorer la liberté de l’information ne connaissent pour l’instant aucune suite. La couverture de la tragédie syrienne, tant par la presse officielle que par la blogosphère, est étroitement surveillée par le pouvoir, qui réprime toute critique à l’encontre de sa politique étrangère.

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