Hassan Rohani, le président des mollahs
Intervenant lors d'une réunion avec les commandants de la police de Téhéran, Hassan Rohani, le président des mollahs, a justifié le nombre élevé des exécutions en Iran en affirmant qu'il découle de " l'application de la loi" et " nous n'avons pas le droit de contester". Ses propos étaient rapportés par l'agence de presse officielle Tasnim le 19 avril.
En appelant les forces de sécurité à bien traiter la population, il a ajouté: "Si quelqu'un commet un délit, il doit être poursuivi. Mais cela doit se faire dans le cadre de l'éthique et de la loi (…) Mais si quelqu'un est condamné à mort et se trouve devant la potence conformément à la loi, nous n'avons pas le droit de contester".
Concernant la peine de mort, Hassan Rohani a repris la logique sclérosée et dépourvu d'humanité des intégristes au pouvoir en Iran: "de toute façon la loi l'a condamné et il sera châtié. Ce n'est pas à nous d'en juger. Il découle soit de la loi divine, soit d'une législation du Parlement, qui concerne le peuple et nous n'en sommes que des exécutants."
Depuis le début de la présidence d'Hassan Rohani le nombre des exécutions a augmenter sensiblement en Iran. Amnesty International a déploré 700 exécutions en 2013, un chiffre qui place l'Iran au premier rang des pays pratiquant la peine de mort dans le monde proportionnellement à sa population.
Le 24 mars 2014, le Conseil des droits de l’homme des Nations Unies a décidé de prolonger pour une période d’un an le mandat d’Ahmad Shaheed, le Rapporteur spécial sur la situation des droits de l’homme en République islamique d’Iran. Ban Ki-moon, le Secrétaire Général de l’ONU, a déclaré à cette occasion: « le Président Rohani a échoué d’accomplir ses promesses de campagne pour permettre une plus grande liberté d’expression et il y eu une recrudescence aigue du nombre des exécutions depuis son élection ».
Concernant la peine de mort, Hassan Rohani a repris la logique sclérosée et dépourvu d'humanité des intégristes au pouvoir en Iran: "de toute façon la loi l'a condamné et il sera châtié. Ce n'est pas à nous d'en juger. Il découle soit de la loi divine, soit d'une législation du Parlement, qui concerne le peuple et nous n'en sommes que des exécutants."
Depuis le début de la présidence d'Hassan Rohani le nombre des exécutions a augmenter sensiblement en Iran. Amnesty International a déploré 700 exécutions en 2013, un chiffre qui place l'Iran au premier rang des pays pratiquant la peine de mort dans le monde proportionnellement à sa population.
Le 24 mars 2014, le Conseil des droits de l’homme des Nations Unies a décidé de prolonger pour une période d’un an le mandat d’Ahmad Shaheed, le Rapporteur spécial sur la situation des droits de l’homme en République islamique d’Iran. Ban Ki-moon, le Secrétaire Général de l’ONU, a déclaré à cette occasion: « le Président Rohani a échoué d’accomplir ses promesses de campagne pour permettre une plus grande liberté d’expression et il y eu une recrudescence aigue du nombre des exécutions depuis son élection ».
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