Le raid survenu à la prison d'Evine en Iran indigne les défenseurs des droits de l'homme en France et dans le monde. Le Comité français pour en Iran démocratique appelle à une enquête impartiale et indépendante sur les circonstances des violences exercées à l'encontre de prisonniers politiques sans défense le 17 avril dernier à la prison d'Evine.
Selon les rapports des militants des droits de l'homme, les forces répressives ont tabassé les prisonniers politiques à la section 350 de la prison, faisant des dizaines de blessés, dont plusieurs grièvement. Au moins 35 protestataires ont été transférés en confinement solitaire à la section 240 de la même prison.
Les sympathisants de la principale force d’opposition, OMPI, ont été particulièrement victimes de comportements violents et leurs parents réunis à l’entrée du prison ont été privés de leur rendre visite.
La communauté internationale doit réagir avec vigueur face aux atrocités du pouvoir théocratique. Cette dernière violence, intervient parallèlement à la montée des exécutions collectives et arbitraires qui ont dépassé les 700 depuis l’entrée en fonction de Rohani.
Le CFID considère que la France doit suivre les recommandations du Parlement européen et conditionner ses relations à l'amélioration de la situation des droits de l'homme en Iran. Le Parlement européen, dans sa résolution du 3 avril dernier, a suggéré que “toute future délégation du Parlement en Iran devrait s’efforcer de rencontrer des membres de l’opposition politique et des militants de la société civile et de rencontrer des prisonniers politiques”, nous considérons que si ces conditions ne sont ne sont pas remplies, la visite d'une délégation de parlementaires français en Iran, prévue pour les jours à venir, est inacceptable et devrait être renvoyé sine-die.
Paris, le 22 avril 2014
Pour le Comité français pour en Iran démocratique
Alain Vivien
Les sympathisants de la principale force d’opposition, OMPI, ont été particulièrement victimes de comportements violents et leurs parents réunis à l’entrée du prison ont été privés de leur rendre visite.
La communauté internationale doit réagir avec vigueur face aux atrocités du pouvoir théocratique. Cette dernière violence, intervient parallèlement à la montée des exécutions collectives et arbitraires qui ont dépassé les 700 depuis l’entrée en fonction de Rohani.
Le CFID considère que la France doit suivre les recommandations du Parlement européen et conditionner ses relations à l'amélioration de la situation des droits de l'homme en Iran. Le Parlement européen, dans sa résolution du 3 avril dernier, a suggéré que “toute future délégation du Parlement en Iran devrait s’efforcer de rencontrer des membres de l’opposition politique et des militants de la société civile et de rencontrer des prisonniers politiques”, nous considérons que si ces conditions ne sont ne sont pas remplies, la visite d'une délégation de parlementaires français en Iran, prévue pour les jours à venir, est inacceptable et devrait être renvoyé sine-die.
Paris, le 22 avril 2014
Pour le Comité français pour en Iran démocratique
Alain Vivien
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