Les bijoutiers et les marchands d’or dans la ville d’Ispahan (centre de l’Iran) ont continué leur mouvement de protestation pour la troisième journée consécutive, alors qu’à Tabriz et Oroumieh (villes situées au nord-ouest de l’Iran) un certain nombre d’entre eux sont en grève de la faim, selon les rapports de médias locaux.
Le samedi 17 mai, les marchands d’or à Tabriz ont fermé leur boutique pour protester contre le montant élevé des taxes que le gouvernement leur réclame.
Le mouvement de protestation des bijoutiers et des marchands d’or à Ispahan a commencé le mardi 20 mai.
Récemment, le régime iranien a augmenté le taux de TVA sur les ventes d’or de 5 à 8 pourcent. Les commerçants affirment qu’avec ce nouveau taux de la TVA, les gens seront moins enclins à acheter de l’or.
Aussi, les autorités veulent faire appliquer ce nouveau taux de TVA de façon rétroactive sur les ventes d’or effectuées par les bijoutiers durant les deux dernières années.
En septembre et en octobre 2010, les bijoutiers iraniens avaient mené une forte campagne pour protester contre une augmentation de 3 % du taux de TVA. Ensuite, ils ont arrêté leurs protestations car le gouvernement a décidé de mettre en place une commission chargée de trouver un compromis.
Le gouvernement a refusé d’accepter leur demande de supprimer la TVA sur les ventes d’or et de bijoux. Les bijoutiers ont fait des concessions en acceptant un taux réduit de TVA. Le gouvernement a fait pour sa part cette concession de ne pas réclamer aux bijoutiers la tenue d’un registre des ventes.
Les augmentations de taxes sont principalement dues à l’état instable de l’économique iranienne. Le gouvernement affirme qu’en augmentant le taux de TVA sur les ventes d’or et de bijoux, il essaye de réduire les transactions spéculatives et limiter les fluctuations de la valeur de la monnaie nationale.
Les commerçants ont répliqué à cet argument du gouvernement, en disant qu’augmenter le taux de TVA n’aura comme résultat qu’aggraver une situation déjà très tendue.
Le secteur marchand constitue un secteur important et influent dans l’économie iranienne. Durant la révolution de 1979 qui a aboutit au renversement du Chah, les commerçants du bazar ont joué un rôle important dans l’organisation de grèves anti-régime et ont été un facteur important et déterminant dans la chute du régime du Chah.
Le mouvement de protestation des bijoutiers et des marchands d’or à Ispahan a commencé le mardi 20 mai.
Récemment, le régime iranien a augmenté le taux de TVA sur les ventes d’or de 5 à 8 pourcent. Les commerçants affirment qu’avec ce nouveau taux de la TVA, les gens seront moins enclins à acheter de l’or.
Aussi, les autorités veulent faire appliquer ce nouveau taux de TVA de façon rétroactive sur les ventes d’or effectuées par les bijoutiers durant les deux dernières années.
En septembre et en octobre 2010, les bijoutiers iraniens avaient mené une forte campagne pour protester contre une augmentation de 3 % du taux de TVA. Ensuite, ils ont arrêté leurs protestations car le gouvernement a décidé de mettre en place une commission chargée de trouver un compromis.
Le gouvernement a refusé d’accepter leur demande de supprimer la TVA sur les ventes d’or et de bijoux. Les bijoutiers ont fait des concessions en acceptant un taux réduit de TVA. Le gouvernement a fait pour sa part cette concession de ne pas réclamer aux bijoutiers la tenue d’un registre des ventes.
Les augmentations de taxes sont principalement dues à l’état instable de l’économique iranienne. Le gouvernement affirme qu’en augmentant le taux de TVA sur les ventes d’or et de bijoux, il essaye de réduire les transactions spéculatives et limiter les fluctuations de la valeur de la monnaie nationale.
Les commerçants ont répliqué à cet argument du gouvernement, en disant qu’augmenter le taux de TVA n’aura comme résultat qu’aggraver une situation déjà très tendue.
Le secteur marchand constitue un secteur important et influent dans l’économie iranienne. Durant la révolution de 1979 qui a aboutit au renversement du Chah, les commerçants du bazar ont joué un rôle important dans l’organisation de grèves anti-régime et ont été un facteur important et déterminant dans la chute du régime du Chah.
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