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lundi 17 août 2015

Camp Liberty : 8 patients empêchés de se rendre à l’hôpital pour se faire opérer

Depuis 3 semaines les biens de 1ère nécessité achetés par les résidents bloqués à l’entrée du camp 
Le comité dirigé par Fallah Al-Fayadh au bureau du Premier ministre irakien chargé de la répression des habitants de Liberty a intensifié ses mesures répressives et ses restrictions inhumaines. Le dimanche 16 août, sur les ordres de ce comité de répression, des agents irakiens ont empêché quatre patients de se rendre à leurs rendez-vous de chirurgie oculaire dans un hôpital de Bagdad.
Ils attendaient pourtant depuis longtemps ces rendez-vous médicaux afin d’y subir des interventions chirurgicales. Cela fait plusieurs fois que les rendez-vous chirurgicaux de ces 4 patients sont ajournés en raison des obstructions des forces irakiennes. 
Le même jour, ces dernières ont empêché quatre autres patients, souffrant de problèmes auditifs, d'aller à un hôpital à Bagdad, ce qui a entrainé l'annulation de leurs rendez-vous tant attendus. 
Les habitants ont immédiatement informé la MANUI (Mission d’Assistance des Nations-Unies en Irak), mais aucune suite n’a été donnée à cette plainte. 
Le blocus médical avec l’intention de faire souffrir les malades fait partie d’une politique bien connue du comité de répression qui sévit pour le compte du fascisme religieux au pouvoir en Iran et qui à ce jour a coûté la vie à 26 personnes. 
Dans une autre mesure inhumaine, le comité de répression a empêché l'entrée des produits de première nécessité achetés par les habitants. Ces éléments comprennaient10 refroidisseurs d'eau, des textiles, des articles utilitaires et des fournitures d'entretien et de réparation de l'infrastructure du camp, ainsi que des pièces de rechange pour les véhicules de service. 
Cela fait maintenant troisième semaines que le comité de répression empêche l'entrée dans le camp des besoins courants des habitants. La semaine dernière à quatre reprises les agents irakiens ont empêché l’entrée de ces biens sans la moindre explication. 
Dans un camp où les habitants ne sont pas autorisés à sortir et où ils sont privés de liberté de mouvement, empêcher l'entrée des produits de première nécessité achetés par ces habitants est une violation flagrante du protocole d'accord signé entre la MANUI et le gouvernement irakien le 25 décembre 2011, une violation des droits humains, des normes humanitaires et des traités internationaux et relève d’un acte criminel. 
Etant donné les engagements écrits et répétés du gouvernement américain et de l'ONU concernant la sécurité et le bien-être des habitants de Liberty, la Résistance iranienne appelle à l'intervention immédiate des États-Unis et de l'ONU pour mettre fin au blocus logistique et médical du camp et permettre aux habitants l’accès libre aux services médicaux.

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