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jeudi 13 août 2015

Iran : Des fidèles chrétiens arrêtés dans une église

CNRI- Un groupe d’au moins huit chrétiens iraniens ont été battus et arrêtés vendredi dernier dans la ville de Karaj alors qu’ils étaient réunis pour une cérémonie religieuse dans une église. D’après les témoins, les agents du régime armés et en civil ont attaqué l’église, insulté et frappé les fidèles, confisqué leurs livres et brochures avant de les transférer dans un fourgon pour les emmener en prison.
Les agents de sécurité ont également confisqué des antennes paraboliques sur les lieux.
Six des chrétiens arrêtés ont été identifiés : Mme Hayedeh Shadnia, Mme Shahin Bashiri, Mme Mona Chahardoli, M. Esmaeel Falahati, M. Nematollah Youssefi et Razmik.
Plus tard, trois des individus arrêtés ont été libérés sous caution mais on ne sait pas ce qu’il est advenu des prisonniers restants.
Cette dernière rafle de membres de minorités religieuses fait suite à la destruction d’une salle de prières sunnite dans la capitale Téhéran.
Dans la matinée du 29 juillet, des responsables de la ville de Téhéran, soutenus par les forces répressives de l’état (police), ont fait une descente dans la salle de prières sunnite «Pounak » avant de la détruire.
La destruction de cette salle de prières a eu lieu alors que le régime des mollahs avait empêché l’importante population sunnite de Téhéran de se rendre dans une mosquée ou même d’en construire une.
Mme Maryam Radjavi, Présidente-élue de la Résistance Iranienne, a qualifié la destruction d’une salle de prières sunnite dans le quartier Pounak de Téhéran d’acte criminel anti-islamique et sectaire.
Dans un message aux dirigeants chrétiens du monde le 16 juillet, Mme Maryam Radjavi les pressait à informer le public des pratiques inhumaines du régime en Iran.
« Aujourd’hui, le Moyen Orient est à un tournant décisif. Les forces modérées qui luttent pour les droits de l’homme doivent être soutenues. Et les leaders des groupes confessionnels peuvent grandement contribuer à l’instauration d’un Iran libre, où les droits humains sont respectés », avait affirmé Radjavi.

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