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samedi 17 octobre 2015

IRAN : Arrestation des proches des membres de l’OMPI et de résidents de Liberty


IRAN : Arrestation des proches des membres de l’OMPI et de résidents de Liberty

Ces derniers jours, le Ministère des Renseignements des mollahs (VEVAK) a arrêté plusieurs membres des familles proches de l’Organisation des Moudjahidine du peuple d’Iran (OMPI) et des résidents du camp Liberty ainsi que d'anciens des prisonniers politiques. Mme Fatemeh Mosanna, Mme Fatemeh Ziaei, MM. Mahmoud Azimi et Alireza Shariat Panahi font partie des détenus.
Mme Fatemeh Mosanna, mère de deux enfants, a été arrêtée le 5 octobre par les agents du renseignement du régime dans sa résidence de Téhéran. Elle avait déjà passé plusieurs années en prison dans les années 80, pour avoir soutenu l’OMPI. Elle avait été à nouveau arrêtée en février 2012 avec son mari, Hassan Sadeghi, et son fils de 17 ans, Nima, parce qu’ils se préparaient à célébrer la mémoire d’un membre de l’OMPI, Gholamhossein Sadeghi, décédé à cause du blocus médical imposé à l’OMPI en Irak. Ils avaient été alors libérés sous caution après un an d’emprisonnement.
Morteza, Ali et Mostafa Mosanna, trois frères de Mme Mosanna, ont été executés par le régime en 1981 et 1982. Morteza Mosanna a également été prisonnier politique, torturé sous le régime du Chah. L’autre frère de Mme Mosanna est dans le camp Liberty.
M. Alireza Shariat-Panahi est un sympathisant de l’OMPI et prisonnier politique des années 80, emprisonné pendant des années dans les conditions difficiles des prisons médiévales du régime, malgré un grave handicap physique. Il est de nouveau arrêté par les agents de renseignement du régime le 5 octobre 2015 et transféré dans un lieu inconnu.
Mme Fatemeh Ziaei et son mari Mahmoud Azimi ont été arrêtés dans leur maison lors d’un raid le 11 octobre par les agents du VEVAK.
Mme Ziaei, 58 ans, avait été emprisonnée et torturée pendant 5 ans dans les années 80 pour avoir soutenu l’OMPI. Elle avait été arrêtée à nouveau le 20 février 2009 pour s’être rendue au camp d’Achraf, et malgré une maladie aiguë, a passé plus de deux ans en prison. Etant donné que ses deux filles sont membres de l’OMPI, elle avait été arrêtée une troisième fois le 8 juin 2013 par les agents du renseignement du régime alors qu’elle était en mauvaise santé et sous traitement.
M. Mahmoud Azimi, 64 ans, était prisonnier politique sous le régime précédent et a été arrêté à plusieurs reprises depuis les années 80, notamment en 2010 et 2013. Sa nièce, Nastaran Azimi, 23 ans, a été tuée le 8 avril 2011, lors de l’attaque des forces irakiennes contre le camp d’Achraf.
Les arrestations de proches de membres de l’OMPI et la malveillance du régime des mollahs envers les sympathisants de l’OMPI est l’autre volet des pressions psychologiques infligées aux membres de l’OMPI dans le camp Liberty en Irak par des agents de la force terroriste Qods et du VEVAK qui se font passer pour des membres des familles des résistants. Ces agissements visent à préparer le terrain à des nouveaux massacres de membres de l’OMPI.
La Résistance Iranienne appelle les organisations des droits de l’homme, en particulier le Haut-Commissaire des Nations Unies pour les Droits de l’Homme, le Rapporteur Spécial sur la Détention Arbitraire et le Rapporteur Spécial sur la situation des droits de l’homme en Iran a condamner fermement ces arrestations arbitraires et appelle à une action immédiate pour la libération des détenus.

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