L'Assemblée générale des Nations unies a dénoncé des violations des droits de l'homme en Iran dans une résolution adoptées jeudi par une majorité des 193 Etats membres, a rapporté l’AFP.
Un texte proposé par le Canada exprime de "sérieuses préoccupations" concernant l'usage de la peine de mort en Iran, où plus 800 personnes ont été exécutées depuis le début de l'année. Il a été adopté par 81 voix pour, 37 contre et 67 abstentions.
Depuis deux ans que le « modéré » Hassan Rohani est à la présidence en Iran, 2000 personnes, dont 57 femmes, ont été exécutées, certains en public pour terroriser la population.
Selon Ahmed Shaheed, le Rapporteur spécial de l’ONU sur la situation des droits de l'homme en Iran, ce pays « continue d'exécuter plus d’individus par habitant que l’ensemble des autres pays dans le monde. »
Hassan Rohani a défendu ces exécutions en affirmant qu’ «il s’agit de l’application de commandements divins ou de lois adoptées par le parlement ».
Les exactions systématiques en Iran sont inscrites dans la Constitution, le code pénal et le droit civil iranien. La lapidation, l’énucléation des yeux et l'amputation sont des formes de ces châtiments.
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