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mercredi 24 février 2016

Amnesty International – le rapport annuel sur l'Iran (2015/2016)


Amnesty International – le rapport annuel en Iran 2015/2016
Amnesty International : Les autorités ont imposé des restrictions sévères à la liberté d’expression, d’association et de réunion. Des journalistes, des défenseurs des droits humains et des syndicalistes, entre autres voix dissidentes, ont été arrêtés et emprisonnés sur la base d’accusations vagues et de portée large. Le recours à la torture et à d’autres formes de mauvais traitements est resté répandu, en toute impunité. Les conditions de détention étaient éprouvantes.
Cette année encore des procès inéquitables ont eu lieu, débouchant dans certains cas sur des condamnations à mort. Les femmes, ainsi que les membres des minorités ethniques et religieuses, souffraient de discrimination généralisée, dans la loi et dans la pratique. Des châtiments cruels ont été appliqués ; des condamnés ont notamment été rendus aveugles, amputés ou fouettés. Les tribunaux ont prononcé des condamnations à mort pour toute une série de crimes ; de nombreux prisonniers, dont au moins quatre mineurs délinquants, ont été exécutés.

Contexte
Les négociations entre l’Iran et les cinq membres permanents du Conseil de sécurité des Nations unies, auxquels s’ajoutait l’Allemagne, ont abouti en juillet à un accord aux termes duquel l’Iran acceptait de réduire son programme nucléaire en échange de la levée des sanctions internationales.
En mars, le Conseil des droits de l’homme [ONU] a renouvelé le mandat du rapporteur spécial sur la situation des droits de l’homme dans la République islamique d’Iran ; le gouvernement a continué de lui refuser, de même qu’à d’autres experts des Nations unies, l’autorisation de se rendre dans le pays.
Le Conseil des droits de l’homme a adopté officiellement le rapport du deuxième Examen périodique universel de la situation des droits humains dans le pays. L’Iran a accepté entièrement 130 recommandations et partiellement 59 autres ; il en a rejeté 102, dont celles qui l'invitaient à ratifier la Convention contre la torture et la Convention sur les femmes [ONU] et à cesser d’appliquer la peine de mort aux personnes âgées de moins de 18 ans au moment du crime qui leur était reproché.

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