Kamran Jafari, prisonnier politique dans la prison d'Urmia, est soumis à des pressions par les agences de sécurité afin de le pousser à coopérer dans le cadre d'une interview télévisée. Le prisonnier a donné un ultimatum que s'ils continuent de lui faire pression, il entamera une grève de la faim. Kamran Jafari, originaire de Mahabad, est sous l'emprise de pression (pots de vin et menaces) par les agences de sécurité afin de le faire coopérer dans le cadre d'une interview télévisée.
Une source bien informée, proche de ce prisonnier politique, a déclaré à Hrana : « Les forces de sécurité extérieures à la prison se sont rendues en prison pour le voir et lui ont offert de le libérer si il coopère avec eux et l'ont placé sous pression pour coopérer, le 12 juin. Suite aux pressions, M. Jafari a lancé un ultimatum, à savoir que s'ils continuent de lui faire pression il fera une grève de la faim.
Kamran Jafari a été condamné à 5 ans d'emprisonnement par la direction générale 2 de la Cour révolutionnaire d'Urmia, accusé d'avoir été en relation avec les partis de l'opposition kurde, en 2015.
La peine du prisonnier politique a été commuée par la Cour d'appel à trois ans d'emprisonnement.
Source : Hrana
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