La famille Pourmansouri faisait partie d'un groupe de 18 personnes qui ont été incidemment impliquées dans le détournement d'un avion sans préavis, dont l'objectif était tout simplement de se débarrasser de la pauvreté, du chômage et des problèmes économiques après la guerre Iran-Irak. Après 16 ans, ces familles subissent encore les conséquences et certains de leurs enfants sont encore en prison, y compris « Shahram Pourmansouri », qui avait 16 ans à cette époque.
L'histoire de cet événement a été filmé par Ebrahim Hatami Kia dans un film appelé : « Ertefae Past ». Ce rapport explique la souffrance de ces familles 16 ans, plus tard.
Selon Hrana, un des vols de Ahwaz à Bandar Abbas a été détourné le 13 novembre 2000. Les pirates de l'air étaient constitués de 18 personnes, dont 4 femmes et 14 hommes qui étaient de la même famille et sans préavis, dès le début du détournement sur la proposition de « Khalid Hardani », le gendre de la famille, ils se sont engagés sur ce chemin dangereux.
Farhang et Shahram Pourmansouri, les deux fils de la famille, Khaled Hardani, le gendre, son frère Rasoul et Neda, la fille de la famille et la femme de Khaled, ainsi que la mère de la famille ont été au centre de ce détournement infructueux.
Ces personnes ont été jugées par la direction générale 20 du tribunal révolutionnaire et Khalid Hardani et les frères Pourmansouri de Téhéran ont été condamnés à mort et les autres à des emprisonnements à long terme.
Les peines d'exécution ont été confirmées par la direction générale 31 de la Cour suprême et après beaucoup de hauts et de bas et même des rumeurs au sujet de l'exécution de Khaled Hardani, et après que Neda Pourmansouri ait eu une réunion avec Hashemi Shahroudi, le responsable du pouvoir judiciaire à l'époque, ces condamnations à mort ont été graciées et ont été commuées en emprisonnement à vie.
Shahram, le plus jeune fils de la famille qui avait 17 ans à cette époque décrit sa vie ainsi : « Toute ma vie se résume à une ligne : la guerre a commencé quand j'étais gamin. Puis, avant que je ne me connaisse moi-même, je fus envoyé en prison et maintenant cela fait 16 ans que je suis en prison ».
Shahram Pourmansouri a fait une grève de la faim au cours des dernières semaines pour protester contre l'échec des autorités dans les enquêtes et la prise en considération de son affaire, malgré leurs promesses et après avoir été transféré à l'hôpital, il a été renvoyé dans la prison de Rajai Shahr, à Karaj, sans aucun traitement médical.
Farhang Pourmansouri, son frère aîné, qui avait 18 ans au moment de son arrestation, s'est cousu les lèvres à plusieurs reprises et même a moulé du plâtre sur sa tête pour faire une grève de la faim et montrer sa protestation.
La mère de cette famille, qui a également souffert d'un et demi de prison, dont 45 jours d'isolement, souffre, depuis lors, de diabète et d'une hernie discale et même après avoir été libérée, sa maladie a progressé en raison du souci qu'elle se faisait pour ses enfants et elle devrait être opérée du disque lombaire.
Elle a également été à plusieurs reprises interrogée et menacée à cause de ses entretiens avec les médias au sujet de la situation de ses enfants.
Neda Pourmansouri, leur fille, souffre de dépression et a souffert de détresse mentale pendant de nombreuses années. Le deuxième fils de Khaled, qui n'était pas né à l'époque, a 15 ans aujourd'hui.
Selon les parents, le père de famille Pourmansouri, qui est un enseignant de 70 ans à la retraite ne reçoit aucune réponse du procureur à chaque fois qu'il demande des nouvelles des affaires de ses enfants.
Il y a six mois, les autorités pénitentiaires ont promis à Farhang et Shahram Pourmansouri de les libérer rapidement, mais ils sont toujours détenus en prison et souffrent de problèmes physiques et psychologiques alors que la souffrance de la famille se poursuit.
Source : Hrana
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