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jeudi 30 mars 2017

La discrimination contre les femmes plus que jamais présente en Iran

 Le tribunal de la culture et des médias de Téhéran, a délivré un ordre de détention d'un mois pour Masoumeh (Pegah) Zia et la personne chargée de l’interroger a informé sa famille qu’elle devrait immédiatement engager un avocat pour la défendre. Mme Zia a été arrêtée à l'aéroport Imam Khomeini de Téhéran en revenant d'un voyage à l'étranger.
Lorsque sa mère a assisté à cette phase judiciaire, l'interrogateur de l'affaire lui a demandé d’engager un avocat dès que possible.

Un membre de la famille Zia a déclaré : « Pegah a écrit une lettre d'objection à cet ordre de détention et n'a toujours pas reçu de réponse à cette objection. D'autre part, sa mère avait demandé à l'interrogateur de quoi sa fille était accusée et la raison de son arrestation, mais ils ont dit : « Nous lui avons dit et il n'est pas nécessaire de vous le dire également ».
Ce membre de la famille, au sujet de l’endroit où se trouve Masoumeh Zia, a également déclaré : « Un jour après son arrestation, Pegah a appelé sa fille, mais elle n’a pas dit où elle se trouvait. Cependant, nous avons découvert qu'elle est détenue dans la prison d'Evine et probablement dans la section 209 ».
Il convient de noter que Masoumeh Zia a été arrêtée à l'aéroport lors de son retour en Iran. Quelques heures après l'arrestation, des agents de sécurité se sont rendus chez elle, avec elle, et ils ont fouillé la maison, puis ils ont emporté avec eux ses gadgets de communication électronique. Selon les officiers, une nouvelle affaire a été ouverte contre elle.
Masoumeh Zia a été arrêté lors du rassemblement des partisans d'Erfan Halgheh devant le tribunal révolutionnaire, puis elle a été jugée par un tribunal présidé par le juge Ahmadzadeh le 7 février et condamnée à subir un emprisonnement d'un an et 74 coups de fouet pour trouble à l'ordre public en participant à des rassemblements illégaux.
La peine d'un an d'emprisonnement et les 74 coups de fouet, pour Masoumeh Zia, ont été confirmés précisément par la Cour d'appel.
Elle, ainsi que 15 autres enseignants d'Erfan Halgheh, ont été condamnées à 37 ans d'emprisonnement au total, au cours de divers procès en février 2015.
Mme Zia avait déjà été condamnée à un an d'emprisonnement avec sursis quand elle a été arrêtée en 2006. Elle était alors accusée d’avoir participé à un rassemblement pacifique le 12 juin 2006, qui avait pour but de modifier les lois discriminatoires contre les femmes.

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