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jeudi 4 janvier 2018

Iran Protests: Iran: Echec de la contre-manifestation des mollahs et poursuite du soulèvement à Téhéran et en province - vidéo

Soulèvement en Iran – Communiqué No.30
Mercredi 3 janvier, malgré la tentative scandaleuse du régime pour lancer des contre-manifestations dans certaines villes, les Iraniens sont revenus dans la rue au septième jour du soulèvement pour crier leur aversion envers le régime honni des mollahs.

À Téhéran, malgré la présence intense des forces répressives, notamment la police et les services du Renseignement, les pasdaran, les Bassijis, les policiers en civil, les agents anti-émeute, les divers quartiers de Téhéran ont été la scène de manifestations et d’affrontements entre des jeunes en colère et les forces répressives. Dans les rues situées au nord de Kargar et Rostam, des heurts violents ont éclaté entre les manifestants et la police anti-émeute.
Sur la place Enqelab, la police anti-émeute s’en est prise aux manifestants qui scandaient « Khamenei, tu devrais avoir honte de ton imposture », « Mort au dictateur » et « nous mourons, mais nous allons reprendre l'Iran » ; et un affrontement violent a éclaté entre avec la police anti-émeute. Certains jeunes ont été blessés au cours de ces affrontements, mais d'autres les ont remplacés.
Dans la rue Gandhi, il n'était pas possible de se déplacer vers la place Enqelab à cause de la circulation dense. Les manifestants ont convergé en direction de la place Enqelab en scandant « Mort au dictateur ». Au niveau de l'avenue Jomhouri, et au niveau de l’avenue Valiasr, les manifestants ont scandé « Je tuerai celui qui a tué mon frère » et ont affronté la police répressive.
Au niveau de l'avenue Kargar, la foule a scandé « Mort au dictateur », « Je tuerai celui qui a tué mon frère », « Mort à Khamenei » et « Nous nous battrons, nous mourrons, nous reprendrons l’Iran ». Des manifestants se sont également rassemblés au niveau du Boulevard Keshavarz.
Le régime théocratique a installé des mitrailleuses sur le toit des bâtiments du gouvernement dans les rues avoisinantes de la place Enqelab.
Au cours d’un autre événement, les familles des manifestants détenus à Téhéran se sont rassemblées en face de la prison d'Evine. Selon le régime, 450 personnes ont été arrêtées à Téhéran du 30 décembre au 1er janvier seulement.
Craignant la propagation de la manifestation à Téhéran, le régime des mollahs a imposé un lourd contrôle dans la ville.


Secrétariat du Conseil national de la Résistance iranienne
Le 3 janvier 2018

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