Pages

jeudi 4 janvier 2018

Iran Protests: Le régime des mollahs restreint l’accès à Internet et bloque les médias sociaux pour empêcher la propagation du soulèvement et du flux de l’information en Iran

 Soulèvement en Iran – Communiqué No.29
Au septième jour du soulèvement populaire en Iran, et quelques jours après que la dictature religieuse ait filtré les réseaux sociaux et drastiquement restreint l'accès à Internet dans de nombreuses régions, le commandant des pasdaran, Jafari, a déclaré : « Le manque de contrôle sur le cyberespace qui est géré à l'étranger, et l'échec des autorités à contrôler cet espace a aggravé la crise ; mais lorsque le cyberespace a été contrôlé, nous avons assisté à une diminution de la sédition. » (Agence de presse Fars, 3 janvier).
Dimanche 31 décembre, au quatrième jour du soulèvement, l'agence de presse Mehr a cité Ismail Jabbarzadeh, adjoint politique du ministre de l'Intérieur : « ces derniers jours ... certains réseaux sociaux dans le cyberespace ont été inaccessibles (…) Lorsque nous sommes confrontés à des troubles à l'ordre public, nous pouvons rendre les cyber-réseaux inaccessibles en tant que moyen de contrôle et en tant qu'approche temporaire. »
Le 3 janvier, Azari Jahromi, ministre des Communications et des Technologies de l'information du gouvernement Rohani, a déclaré après une réunion du cabinet sur le filtrage des réseaux sociaux et le moment de la fin de ces restrictions : « Le blocage de Telegram a été discuté lors de la réunion du Conseil de sécurité et nous avons décidé que, pour le moment, les activités de ces réseaux devraient être suspendues afin d'empêcher les contre-révolutionnaires de les utiliser à mauvais escient contre les conditions pacifiques du pays. Nous avons exhorté le directeur de Telegram à filtrer ces canaux, c'est-à-dire qu'il devrait respecter la requête de notre population ». Il a rappelé que « le Conseil de sécurité national a décidé d'arrêter temporairement cette application de messagerie instantanée », en précisant que le fait de couper ces réseaux infligerait d'énormes pertes à l'économie du pays et aux affaires de la population.
Ali Tavassoli, vice-président de la Commission de l’Internet de l'Organisation informatique de Téhéran, a reconnu que l'économie iranienne a subi 500 milliards de tomans de pertes en raison de l'interruption d'Internet au cours des derniers jours.
Le régime moribond des mollahs, craignant la propagation du soulèvement et la diffusion de l’information, a ignoré toutes les considérations politiques, économiques et internationales pour annoncer ces mesures liberticides et a précisé que la remise à disposition d'Internet interviendra quand le soulèvement aura pris fin.
Soulignant que l'interruption d'Internet en Iran constitue un piratage informatique et un terrorisme en matière de communication, ainsi qu’une violation flagrante de nombreux traités internationaux et des normes de l'Union Internationale des Télécommunications (UIT), la Résistance iranienne appelle l'Union à sanctionner le régime des mollahs et à apporter à la population iranienne les conditions nécessaires pour qu’elle puisse profiter d'Internet et des réseaux sociaux.
Secrétariat du Conseil National de la Résistance iranienne
Le 3 janvier 2017

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire