Source : Asharq Al-Awsat
Les podiums des prédicateurs iraniens se sont transformés vendredi en tremplin pour attaqué les manifestations antigouvernementales qui ont débuté la semaine dernière dans plusieurs régions du pays pour protester contre la flambée des prix des denrées alimentaires de base et la mauvaise politique régionale du régime.
Les podiums des prédicateurs iraniens se sont transformés vendredi en tremplin pour attaqué les manifestations antigouvernementales qui ont débuté la semaine dernière dans plusieurs régions du pays pour protester contre la flambée des prix des denrées alimentaires de base et la mauvaise politique régionale du régime.
Dans un entretien téléphonique depuis Téhéran, un militant iranien des droits de l'homme a déclaré à Asharq Al-Awsat : « De 15 heures à tard dans la nuit, les rues principales de Téhéran ont été témoins d’échauffourées. »
Bien que le régime ait été capable de réprimer les manifestations antigouvernementales en Iran au cours des 39 dernières années, des manifestations nocturnes se sont poursuivies vendredi dans tout le pays.
Les manifestants ont fait entendre leurs voix en présence de plus de 50 000 personnes qui ont assisté à un match de football dans le stade « Tractor Sazi» à Tabriz, la province de l'Azerbaïdjan.
Abdolhamid Mullazahi, responsable de la prière du vendredi à Zahedan, faisant partie de la minorité sunnite, a critiqué les autorités pour avoir réprimé les manifestations et a exhorté les responsables à prêter attention aux requêtes des iraniens et à leurs problèmes.
Les rapports officiels ont indiqué que plus de 22 personnes ont été tuées dans les troubles qui ont commencé en Iran la semaine dernière.
Plus de 40 étudiants iraniens ont été arrêtés entre le 30 décembre et le 4 janvier, selon des informations fiables recueillies par le Centre pour les droits de l'homme en Iran (CHRI).
Le prédicateur extrémiste Ahmad Khatami a déclaré à des milliers de fidèles rassemblés vendredi à Téhéran que « lorsque le cyberespace a été fermé, l’insurrection a été arrêtée », ajoutant que « la nation iranienne ne soutient pas un réseau qui géré par les Etats-Unis ».
En dépit de l'explosion des manifestations à travers le pays, le porte-parole du ministère de l'Intérieur, Salman Samani, refuse toujours de répondre aux questions des journalistes concernant la situation.
Parallèlement, à New York, l'ambassadrice américaine auprès des Nations Unies, Nikki Haley, a déclaré lors d'une réunion d'urgence du Conseil de sécurité que « la voix de la population iranienne devraient être entendue. »
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