Soulèvement en Iran - Communiqué n ° 38
Vendredi 5 janvier, au neuvième jour du soulèvement populaire en Iran, en dépit d'une présence massive des forces répressives, les habitants de plusieurs villes se sont rassemblés pour manifester.
A Téhéran, aussi bien les forces anti-émeute, que les Bassijis (milice), les Gardiens de la révolution (pasdaran) et les policiers en civil étaient présents dans les quartiers centraux de la ville à pied et en moto. Ils ont tiré sur et blessé plusieurs jeunes sur la place de la Révolution et arrêté plusieurs personnes.
La manifestation à l'intersection de Vali Asr a été prise d’assaut par des agents répressifs. Cependant, les manifestants se sont déplacés vers la place d'Azadi en scandant « Mort à Khamenei ». Dans la rue d'Ostad Moeen (vers la place Azadi), les manifestants ont combattu les forces anti-émeutes en lançant des pierres et en mettant le feu à une benne à ordure au milieu de la rue pour les empêcher d’avancer.
Les manifestants ont affronté les gardes anti-émeutes dans la rue Monirieh vers le chemin de fer. Le régime a fermé le métro pour empêcher la population d'aller aux manifestations. Le rassemblement dans le parc des étudiants a conduit à un affrontement lorsque les forces répressives ont attaqué.
Sur l'avenue Piroozi (à l'est de Téhéran), il y a eu des heurts intenses et des tirs, alors qu’une grande foule s'était rassemblée à Nizam Abad et entre Narmak et Téhéranpars.
A Tabriz, à la suite des manifestations populaires organisées lors du match de football au stade Sahand, des dizaines de personnes ont été arrêtées autour du stade et sur l'autoroute de Kasaï. Sur la place Abresan, les gardes anti-émeutes et les Bassijis ont battu et grièvement blessé les manifestants, en particulier ceux qui avaient des téléphones portables. Les manifestants ont riposté en jetant des pierres.
Les jeunes courageux de Rasht ont également transformé la ville en un lieu hostile au système du Velayat-e faqih, en scandant « Mort à Khamenei » au stade Kouchak Khan.
Les jeunes en colère à Arak (dans la province Markazi) ont attaqué le gouvernorat de la ville en réaction aux attaques des forces répressives.
À Lahijan (dans la province de Guilan), la population a manifesté en scandant : « N'ayez peur, n'ayez peur, nous sommes tous ensemble ».
La manifestation populaire de Takestan (dans la province de Qazvin) s'est déroulée avec des slogans tels que « Canon, char, pétard, les mollahs doivent dégager » et « A bas Rohani ».
Les manifestations de la jeunesse de Kashan ont mené à un affrontement avec les mercenaires à l'intersection de Shahed.
A Khomein (dans la province Markazi), la population a manifesté en scandant « N'ayez peur, n'ayez peur, nous sommes tous ensemble » et « Nous ne voulons pas de République islamique ».
Les manifestations de la courageuse population de Boukan et de Kamyaran ont également dégénéré en affrontements avec les Gardiens de la révolution et les Bassijis.
Dans le district de Hossein Abad à Orumiyeh, il y a eu des heurts violents entre la jeunesse courageuse et les forces répressives.
A Qazvin aussi, la population et les forces anti-émeutes se sont affrontés âprement.
A Shahin Shahr, les jeunes ont allumé des feux dans les rues. Ils ont résisté à l'assaut des pasdaran et des criminels Bassijis, et leur ont jeté des pierres en scandant « Malhonnêtes, malhonnêtes ». Le bruit des fusillades a été entendu depuis la zone de manifestation.
En plus de manifester, les opposants ont également tagué les murs des villes, notamment à Dehdasht et à Saghez, avec des slogans tels que « mort à Khamenei », « monarchie du guide suprême, ton heure a sonné ».
Secrétariat du Conseil national de la Résistance iranienne
Le 6 janvier 2018
Le 6 janvier 2018
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