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samedi 10 mars 2018

#IranProtestes: Le régime craint de nouveaux soulèvements lors du Fête du Feu


Iran-national-Fire-Festival

Soulèvement en Iran - No. 107
Craignant l'explosion de la colère populaire lors de la Fête du Feu (mardi prochain) et alarmé par l'appel du département sociale de l’Organisation des Moudjahidine du Peuple d’Iran pour « La Célébration de la Fête du Feu : Un autre soulèvement contre la dictature des mollahs », le régime théocratique tente de faire face aux dangers qui le vise par de nouvelles manifestations populaires, en ayant recours à toutes sortes de menaces et d'arrestations.

Le brigadier-général des pasdaran Hossein Rahimi, commandant de la Police du Grand Téhéran, a averti le 9 mars que ceux qui provoqueraient « l'insécurité » lors du Chahrshanbeh Souri (fête du feu) seraient arrêtés. « Les comportements qui perturbent l'ordre public constituent la ligne rouge de la police et nous les traitons sévèrement. Les forces de l’ordre seront en état d'alerte mardi à partir de 14h00, et ceux qui lancent des pétards depuis les véhicules et créent des troubles seront arrêtés et leurs voitures saisies. Nous avons découvert 100 millions de morceaux de pétards ces dernières semaines. »
Le brigadier-général Bakhshali Kamrani, chef de la Police provinciale de Hamedan, a menacé le 8 mars que « la police est déterminée à réprimer les fauteurs de trouble et les perturbateurs de la sécurité et de la tranquillité publique ». Il a précisé que cette année la saisie de pétards dans la province a augmenté de 135 pourcent par rapport à l'année dernière.
Le 2 mars, le colonel Taghi Afrand, un adjoint du chef de police de Téhéran a déclaré illégale la vente et la possession de dispositifs explosifs et a insisté que « les entrepôts de production et de manutention des pétards seront scellés et leurs licences définitivement fermés. » Le pasdaran Mohsen Hamedani, adjoint à la sécurité du gouvernorat de Téhéran a déclaré le 27 février : « Les forces de l'ordre sont chargées de gérer avec fermeté le festival du feu, c’est pour cela qu’un dispositif a été prévu, et ces forces sont en train d'être déployées à travers tout le pays. »
Le 9 mars, plusieurs responsables du régime ont exprimé leurs craintes de la fête du feu. « Ce n'est pas une joie que d'offenser Dieu ; nous devons être conscients que l'on ne peut pas être heureux avec la danse et les péchés », a déclaré Tabatabai Nejad l’imam de la prière du vendredi à Ispahan. Ghiaseddin Taha Mohammadi, imam de la prière du vendredi à Hamedan, a de son côté exhorté les jeunes de «s'abstenir de lancer des pétards et créer des détonations ». Abdol Rahman Khodaei, représentant de Khamenei à Sanandaj, a pour sa part affirmé : « L'utilisation de pétards et les détonations de bruit ne font pas partie de la culture du peuple iranien, en particulier au Kurdistan ; des pratiques aussi détestables sont indignes des familles iraniennes. »
Malgré ces mesures répressives et les déclarations ridicules des responsables du régime, il ne fait aucun doute que les jeunes courageux et les femmes libres donneront cette année une leçon inoubliable à ce régime corrompu. La volonté inébranlable du peuple iranien effacera définitivement de l’histoire de l’Iran le régime du Guide suprême qui n'a aucune affinité avec le peuple, la civilisation et la culture d'Iran.
Secrétariat du Conseil national de la Résistance iranienne
Le 9 mars 2018

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