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samedi 10 mars 2018

#IranProtestes: Les parlementaires soutiennent les Iraniennes dans le soulèvement contre la dictature


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Journée internationale des femmes 2018 - Parlement belge
Le mardi 6 mars 2018, une réunion s'est tenue au Parlement belge pour commémorer la Journée internationale des femmes et en solidarité avec le combat des Iraniennes pour l’émancipation.

La réunion était présidée par le député Els Van Hoof. Plusieurs parlementaires belges et européens ont pris la parole, notamment Sonja Claes, Parlement flamand (CD & V), Françoise Schepmans MP / Maire (MR), Fatma Pelivan, MP (sp.a), Fatoumata Sidibé, Députée au Parlement bruxellois (DéFI), Anna Zaborska (Députée européenne, Slovaquie), Marijana Petir (eurodéputée, Croatie), Daniëlle Vanwesenbeeck, parlementaire flamande (Open VLD), Latifa Gahouchi, sénatrice (PS) et Elham Zanjani de la Commission des femmes du CNRI.
Plusieurs orateurs ont apporté leur au combat de la Résistance iranienne pour la démocratie et les droits des femmes sous la direction de Maryam Radjavi, dirigeante de l'opposition iranienne.
Les femmes ont été en première ligne de la lutte contre l’intégrisme islamiste imposé à la société iranienne par les mollahs qui ont détourné les valeurs de la révolution de 1979 en Iran. Elles ont maintenu vivace le mouvement pour la liberté pendant toutes ces années avec beaucoup de courage et d'énormes sacrifices personnels. Des milliers de femmes, y compris des filles de 15 ou 16 ans, ainsi que des femmes enceintes ont été exécutées pour avoir refusé la régression de la société sous le régime théocratique.
Sous le mandat d’Hassan Rouhani, au moins 82 femmes ont été pendues.
La constitution du régime iranien met les femmes à la disposition des hommes presque comme captif ou esclave sexuel. Les filles peuvent être privées d'éducation à l'âge de 13 ans et même plus jeunes. Les femmes sont interdites d'étudier dans de nombreux cursus universitaires et les lois du régime iranien privent les femmes d'activités artistiques publiques. Elles ne sont pas non plus autorisées à chanter en public, ni à jouer dans des orchestres et à donner des concerts. Par ailleurs, les Iraniennes ne sont pas autorisées dans les stades de sport où des hommes jouent.
Si la moitié des diplômés universitaires du pays sont des femmes, il n'y a cependant aucune femme ministre dans le cabinet d’Hassan Rohani et la présence des femmes au parlement n'est que de 5,8%. En matière d'émancipation politique et économique des femmes, l’Iran se classe au 140e rang sur une liste de 144 pays, selon le rapport du Forum économique mondial en 2017.
La campagne pour les droits égaux des femmes ne peut atteindre ses objectifs qu’avec un changement de régime en Iran. Le récent soulèvement populaire qui a embrasé plus de 140 villes iraniennes, a également confirmé que le peuple iranien n’est pas dupe de jeu des conservateurs vis-à-vis des soi-disant réformistes. Il veut un changement de régime dans sa totalité.
L'opposition iranienne, l’OMPI et la coalition du CNRI, sont dirigées par des femmes. Il est intéressant de noter que le régime iranien a accusé cette opposition d'avoir joué un rôle déterminant dans les récentes manifestations en Iran. Les gouvernements européens, y compris notre gouvernement en Belgique, ainsi que l'UE, devraient soutenir activement le combat du peuple iranien pour la liberté et la démocratie. Nos relations avec l'Iran doivent être conditionnées à l'amélioration des droits de l'homme, des droits des femmes et à l'arrêt des exécutions arbitraires dans ce pays.
Els Van Hoof (CD & V)
Membre du Parlement fédéral, Belgique

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