Dix membres éminents du Parlement européen ont publié une déclaration appelant l'UE à mettre sur sa liste noire, le ministère iranien du Renseignement (VEVAK) pour son rôle dans le terrorisme international et la menace qu'il représente pour les membres de la Résistance iranienne en Europe.
L’eurodéputé estonien Tunne Kelam, l'ancien ministre slovaque des Affaires étrangères Eduard Kukan, l'ancien ministre croate de la Défense Jozo Radoš, le député autrichien Heinz Becker, le député français José Bové, la députée britannique Julie Ward et la vice-présidente du parti conservateur britannique Anthea McIntyre, l’eurodéputé finlandais Petri Sarvamaa, l'ancien ministre polonais Ryszard Czarnecki et l'eurodéputé tchèque Jan Zahradil – se disent « préoccupés » par les complots terroristes du régime iranien et sa campagne de diabolisation contre l'Organisation des Moudjahidine du peuple d'Iran en Europe, particulièrement en Albanie.
Le Grand rassemblement pour un Iran libre qui s’est tenu à Paris en juin dernier a accueilli plus de 100 000 personnes, dont des centaines de dignitaires européens.
En Albanie, les agents du régime se sont fait passer pour des journalistes pour avoir accès aux militants iraniens, avant d'être escortés par des agents de sécurité. Lors de l'attentat de Paris, un diplomate iranien basé à Vienne a organisé l'attaque et a fourni les explosifs aux terroristes.
Le diplomate iranien Assadollah Assadi attend maintenant son procès en Belgique, tandis que la France a pris des mesures pour se protéger, refusant d'accepter un autre ambassadeur d'Iran. Mais il faut faire davantage à plus grande échelle.
En 1997, l'UE a publié une déclaration dans laquelle elle indiquait que « les visas [ne devraient] pas être accordés aux Iraniens ayant des fonctions de renseignement et de sécurité » et que « le personnel iranien du renseignement dans les États membres de l'Union européenne devrait être expulsé ». ça devrait être le cas aujourd'hui, selon la Résistance iranienne et ces députés, car les agents des services de renseignement iraniens mettent en danger la sécurité de leur pays hôte.
La déclaration se lit comme suit : « La nouvelle vague de terrorisme reflète l'incapacité du régime à faire face à un soulèvement populaire qui a commencé à la fin de 2017 et qui se poursuit encore aujourd'hui. Téhéran accuse l'OMPI d'avoir organisé les manifestations et les grèves. Les grèves en cours dans le bazar de Téhéran et dans de nombreuses autres villes, ainsi que la grève continue de dizaines de milliers de chauffeurs de camion, sont les dernières de cette série de manifestations. Conjugué à la répression dans le pays et au terrorisme à l'étranger, le régime iranien a intensifié sa sinistre campagne de diabolisation contre l'opposition iranienne en utilisant ses agents qui ont infiltré plusieurs organes de presse occidentaux. L'objectif est de dépeindre l'opposition comme une secte dangereuse, pire que le régime actuel s'il devait prendre le pouvoir en Iran. »
Les députés européens ont proposé les mesures suivantes pour lutter contre le terrorisme iranien :
1. Inscrire le ministère iranien du renseignement sur la liste du terrorisme de l'Union européenne et sur la liste des organisations terroristes étrangères des États-Unis.
2. Expulser les agents des services de renseignement iraniens hors des États membres de l'Union européenne.
3. Ne pas accorder de visas au personnel des services de renseignements iraniens.
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