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mercredi 24 octobre 2018

La flamme de la résistance progresse en Iran

 La flamme de la résistance progresse en Iran
Le Guide suprême des mollahs, Ali Khamenei, a pris la parole le 4 octobre au stade Azadi de Téhéran, dans lequel il a fait part de ses préoccupations face aux protestations continues des Iraniens et aux sanctions internationales.

Il a décrit la jeunesse épris de liberté comme « déviante » et « un problème pour la société ». La jeunesse iranienne souhaite mettre fin à la corruption, à la torture et aux exécutions incessantes, ainsi qu'au pillage de l'économie et des ressources de l'Iran. De nombreux jeunes se sont organisés en « Unités de Résistance » et jouent un rôle déterminant dans le soulèvement populaire en gestation contre le régime islamiste.
Khamenei a déclaré : « Le vrai problème, c'est que la jeunesse du pays croit qu'il n'y a pas de solutions. » L'élite au pouvoir pense que les jeunes Iraniens sont de nature rebelle et craignent leur ralliement au le mouvement de la résistance organisée.
La campagne du régime pour diaboliser l'opposition a échoué et les jeunes Iraniens savent que la Résistance est un mouvement pour la démocratie et le pluralisme et revendique la justice pour les 30 000 prisonniers politiques massacrés durant l'été 1988.
Dans son discours, Khamenei a vanté le pouvoir de son régime et a affirmé qu'il continue de bénéficier du soutien populaire, cependant, il a reconnu qu'il fait face à un dilemme de défections parmi les partisans de son régime. Il a déclaré que l'ennemi du régime n'est pas les États-Unis, mais l'OMPI, qui sont actifs et présents « parmi nous » en Iran.
Khamenei a admis que la survie de son régime se heurte à « un chemin traître » plein d' « obstacles », et a besoin d'une « refonte intellectuelle et pratique » majeure. Il a décrit les hauts dirigeants du régime comme « fatigués, essoufflés » : « Nous avons des problèmes économiques. Nous avons une économie qui dépend du pétrole, ce qui constitue en soi un problème majeur. Nous n'avons pas non plus une culture de réduction de la consommation. »
Il est clair que les sanctions paralysantes prévues pour début novembre constituent une préoccupation majeure pour le Guide suprême moribond.
Concernant les médias, il a déclaré : « Nos opposants utilisent les médias pour influencer l'opinion publique. Les médias sont un outil important et si l'ennemi s'en empare, c'est un outil dangereux. » Le régime possède des milliers de médias contrôlés par l'État contre seulement quelques-uns appartenant à l'opposition. C'est une indication de la manière dont un petit nombre est capables de neutraliser la machine médiatique du régime et devenir la voix du peuple iranien pour encourager le monde à soutenir le peuple iranien et sa résistance organisée.
Des liens forts se sont tissés avec le peuple iranien à travers des médias et réseaux sociaux et d’autres organes de presse. La population iranienne rejoint ainsi les unités de résistance de l'OMPI dans une confrontation imminente contre la dictature. Il n'y a pas de remède aux crises inextricables du régime et les Iraniens ordinaires continuent de protester.
Khamenei a menacé le peuple iranien de nouvelles mesures de répression. Il pourrait bientôt prétendre qu'il n'a pas d'autre choix que d'ordonner à ses pasdaran et bassidjis de « de tirer à volonté » sur la foule.

Source : mojahedin.org

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