CSDHI - Le 4 octobre, le Guide suprême du régime iranien, Ali Khamenei, a tenu un discours de type hitlérien au stade Azadi de Téhéran pour faire la lumière sur ses inquiétudes face à la montée des manifestations et des sanctions internationales.
Khamenei a concentré ses remarques sur les jeunes, les décrivant comme « déviés » et comme étant « un problème pour la société ».
« Le vrai problème, c'est que les jeunes du pays pensent qu'il n'y a pas de solutions », a-t-il déclaré.
La vérité, cependant, est que les manifestations actuelles du peuple iranien ont prouvé que les mollahs au pouvoir détestent littéralement les jeunes iraniens. Ils sont de nature rebelles et cherchent à libérer leur pays de la dictature des mollahs.
Le régime a mené une campagne de diabolisation contre l’opposition iranienne, l’Organisation populaire iranienne des Moudjahidine du peuple (OMPI / MEK), sous la direction de Massoud Radjavi et de la présidente du CNRI, Maryam Radjavi. En dépit de ces efforts, la jeunesse du pays a appris à connaître cette résistance en raison de sa présence au sein du tissu social iranien et d'un mouvement en quête de justice pour plus de 30 000 prisonniers politiques massacrés par le régime des mollahs lors de l'été 1988. En conséquence, toute la nation iranienne a pour objectif de mettre fin à ce régime corrompu, en s'opposant aux arrestations, aux actes de torture et aux exécutions qui se poursuivent, et au pillage quotidien que l’on constate dans tout le pays.
Ces jeunes, à présent organisés et qui se renforcent dans le cadre d’ « Unités de résistance », sont la vérité que Khamenei a été forcée de reconnaître. Les jeunes continuent de jouer un rôle déterminant dans le soulèvement contre la dictature des mollahs, suscitant une colère considérable au sein du régime des mollahs.
Dans son discours, Khamenei avait l’intention de prétendre que son régime resterait au pouvoir et ne sera pas renversé. Semblable à Adolf Hitler, Khamenei a commis l’erreur de croire que son régime bénéficie du soutien de la population.
Khamenei a même prétendu que la jeunesse iranienne était la « force motrice » de son régime. Cependant, il a omis de mentionner le fait que toutes les décisions importantes de ce régime sont entre les mains de ceux qui sont les principaux ennemis de la jeunesse et de tous les iraniens.
Bien entendu, Khamenei a omis de mentionner le fait qu'au cours des quatre dernières décennies, son régime a exécuté des dizaines de milliers de jeunes.
Khamenei, cependant, a déclaré qu'il était face à un dilemme majeur de défections parmi les partisans de son régime. C’est une reconnaissance sans précédent que les jours de règne de son régime sont comptés. Il a également répété les propos de Khomeini selon lesquels l’ennemi du régime ne serait pas les États-Unis, mais l’OMPI / MEK qui sont actifs en Iran. Il a dit que les dissidents sont actifs et même présents parmi nous.
Khamenei n'a pas non plus dissimulé le fait que la survie de son régime était confrontée à « une route périlleuse » remplie d'obstacles et qu'elle nécessite une « refonte intellectuelle et pratique majeure ». Cependant, les hauts responsables du régime sont tous « fatigués, essoufflés et dépourvus de caractère », a-t-il ajouté.
« Nous avons des problèmes économiques. Notre économie repose sur le pétrole, qui constitue en soi un problème majeur. Nous manquons également d'une culture de réduction de la consommation », a déclaré Khamenei.
Il ne pouvait pas être plus clair en reconnaissant le fait que son régime avait subi des défaites face aux sanctions paralysantes prévues pour début novembre. Pendant tout ce temps, il a menacé d'imposer de nouvelles mesures de répression au peuple iranien.
Khamenei a parlé de la pauvreté et des mauvaises conditions de vie du peuple, sans toutefois mentionner ses propres actifs, ainsi que ceux des hauts responsables du régime iranien, qui atteignent des centaines de millions, voire des dizaines de milliards d’euros.
« Nos dissidents utilisent les médias pour influencer l'opinion publique. Les médias sont un outil important et si l'ennemi s'en empare, c'est un outil dangereux », a-t-il souligné. Cependant, il n’a pas mentionné le fait que son régime dispose de milliers de médias contrôlés par l’État, alors que quelques-uns seulement appartiennent à l’opposition.
Cela montre à quel point même un petit nombre de médias ont réussi à neutraliser la machine médiatique du régime et sont devenus non seulement la voix du peuple iranien, mais encouragent le monde à se tenir aux côtés du peuple iranien et de sa résistance organisée.
C'est le statu quo d'une lutte entre le peuple iranien et les mollahs au pouvoir. Une toile indiquant un manque de légitimité du régime des mollahs face à un mouvement de résistance qui a pu établir des liens étroits avec la population iranienne par le biais de « réseaux de médias sociaux et d’autres moyens médiatiques ».
Dès le début, il était clair pour Khamenei que son régime n'avait pas de remède à ses crises, ne lui laissant pas d'autre choix que de donner l'ordre à ses pasdarans et forces du Basij de « tirer à volonté »
En conclusion, la confrontation finale entre le peuple et les unités de résistance de l’OMPI/MEK et la dictature des mollahs est imminente.
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