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lundi 8 octobre 2018

Le Parlement arabe l’ingérence iranienne au Yémen

Le parlement arabe condamne l’ingérence iranienne au Yémen
Le Parlement arabe a condamné l'ingérence de l'Iran au Yémen, où il soutient la milice Houtite, et les menaces qu'il fait peser sur les pays voisins, notamment en continuant à tirer des missiles balistiques en Arabie saoudite.

Les politiciens l'ont affirmé dans une déclaration publiée à la fin de la première séance de la troisième session de la deuxième législature sur l'évolution de la situation au Yémen. Ils ont également convenus de la nécessité de trouver une solution pacifique et politique à la crise yéménite sur la base de l'initiative du Golfe persique, du dialogue national et des résolutions du Conseil de sécurité des Nations Unies concernant le Yémen, notamment la résolution 2216.
Le parlement qui s'est exprimé sur le fait que les Houtites ne semblaient pas disposés à s'engager dans des efforts sérieux pour régler pacifiquement la crise yéménite, citant que les Houtis s’efforçaient pour perturber la paix au quotidien, notamment en plantant des mines marines, en envoyant des bateaux piégés dans la mer Rouge, et en attaquant des navires citernes pétroliers. Selon la déclaration, ces actes malveillants sont des actes terroristes qui menacent la paix et la sécurité internationales, ainsi que le commerce mondial. Les politiciens ont convenu qu'ils tiennent les Houtites pour responsables de la souffrance continue du peuple yéménite.
Le Parlement a ensuite souligné son soutien au gouvernement légitime du Yémen, ainsi qu'à la coalition arabe soutenue par les États-Unis et dirigée par l'Arabie saoudite pour rétablir le gouvernement yéménite internationalement reconnu. Ils ont appelé les institutions arabes à partager la responsabilité d'apporter la paix et la sécurité au Yémen.
Le conflit yéménite fait rage depuis 2014, lorsque les Houtis ont forcé le gouvernement légitime à fuir la capitale Sanaa.
Le régime iranien soutient les rebelles houtites parce que ceux-ci contribuent à la déstabilisation et au chaos au Moyen-Orient, ce que le régime iranien attend avec impatience. Ce chaos permet aux mollahs iraniens d'entrer et de prendre le contrôle d'un pays, généralement par procuration, comme c'est le cas au Yémen ou au Liban, ou en soutenant le gouvernement existant, à savoir la Syrie.
Tout cela fait partie du plan du régime iranien de créer un croissant chiite à travers le Moyen-Orient, ce qui leur permettrait de déplacer plus facilement des mercenaires et de l'argent, ce qui faciliterait la création d'un nouvel empire vaste califat.
Le Régime le fait non pas parce qu'ils sont forts, mais parce qu'ils sont faibles. Méprisés par l'opinion publique iranienne, face à un soulèvement mené par les forces de résistance populaire et faisant l'objet de sanctions internationales, les mollahs savent que leur emprise sur le pouvoir s'effrite et qu'ils vont bientôt être renversés. C'est pourquoi le Régime veut exporter le désordre dans d'autres pays.

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