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mercredi 17 octobre 2018

Quelle est la prochaine cible du régime iranien ?

Quelle est la prochaine cible du régime iranien ?
En juillet dernier, la police bavaroise a encerclé le fourgon d’un diplomate iranien en mission en Autriche, Assadollah Assadi, après qu’il s’était arrêté dans une station-service. Ils ont fait appel à une équipe de déminage, car le diplomate pouvait transporter des explosifs.

La raison en est qu’Assadi était sous surveillance depuis un certain temps, car les autorités européennes soupçonnaient qu’il était impliqué dans un complot terroriste visant le rassemblement des dissidents iraniens à Paris à la fin du mois de juin dernier. Heureusement, celui-ci a été déjoué.
Assadi a été arrêté et finalement extradé vers la Belgique pour y être jugé pour terrorisme, avec le couple - Nasimeh Naami et Amir Saadouni - qu'il avait engagé pour mener l'attaque.
La France a réagi en gelant les avoirs de deux agents de renseignements présumés et en interdisant à ses diplomates de se rendre en Iran.
Un fonctionnaire allemand a affirmé : « Il y a des indications claires qu'il s'agit d'un cas de terrorisme d'État [mais les dirigeants] préfèrent minimiser le danger et le niveau d'ingérence [afin de maintenir l'accord sur le nucléaire nucléaire] ».
Norman Roule, l'ancien directeur du renseignement national américain pour l'Iran, a déclaré que l'Europe et les États-Unis risquent d'enhardir l'Iran parce que cela n'envoie pas un message fort. Après tout, le Régime a déjà lancé des cyberattaques, soutenu des groupes terroristes et organisés des assassinats en sol étranger sans reproche.
Il a ajouté : « Je crains que l’Iran pense qu’il n’a pas encore atteint notre limite et c’est une source de nouvelles attaques. »
Aujourd’hui, de nombreux pays craignent d’être les prochains sur la liste des victimes du régime iranien. Après tout, l’Europe est toujours signataire de l’accord sur le nucléaire iranien de 2015 qui a levé les sanctions contre l’Iran. Si le régime iranien les visait, qui ne le serait pas ?
La croyance parmi les responsables politiques et les analystes, qui ont parlé sous le couvert de l'anonymat, est que Téhéran fait des plans pour frapper ses ennemis en Europe, en Amérique et au Moyen-Orient. Téhéran a même déjà affecté des unités pour surveiller les figures de l'opposition, et les récentes arrestations d'Iraniens pour espionnage aux États-Unis peuvent en témoigner.
Un responsable des services de renseignement au Moyen-Orient a déclaré qu'il y a eu récemment une « nette recrudescence » de l'activité iranienne, indiquant qu'ils se « préparent à l'éventualité d'un conflit ».
D'autres responsables rapportent que le régime iranien a tenté de dissimuler son implication en recrutant des espions pakistanais, irakiens, libanais, turcs, d’Afrique du Nord et afghans pour travailler pour le régime.
Ce qui est clair, c'est que ces complots terroristes sont dirigés par ceux qui sont au sommet du régime et qu'ils ne prendront fin que lorsque le régime tombera.

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