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jeudi 29 novembre 2018

Iran : Les employés de l’usine nationale de sidérurgie d’Ahwaz poursuivent leur grève pour le 19ème jour


manifestation sidérurgie iran 2CSDHI - Les employés du groupe national de sidérurgie d’Ahwaz, capitale de la province du Khouzistan, dans le sud-ouest de l'Iran, ont poursuivi leur grève et leurs manifestations mercredi 28 novembre, hier, marquant leur 19ème jour consécutif de grève.
Ce rassemblement a eu lieu devant le bureau du gouverneur de la province du Khouzistan. Ces travailleurs demandent le paiement de leurs salaires non payés et protestent contre les politiques corrompues pratiquées par les dirigeants d'entreprises liées au régime. 
 Les ouvriers tenaient des pancartes avec les slogans suivants :

« Les travailleurs sont parfaitement informés et ils détestent l'exploitation »
Toujours à Ahwaz, un groupe de retraités de la faculté de médecine d’Ahwaz se sont rassemblés devant le bureau du gouverneur du Khouzistan et ont rejoint les rangs des employés du groupe national de l’acier.
Les métallos scandaient les slogans suivants lors de leur manifestation :
« On refuse de vivre dans la honte »
« Les travailleurs préfèrent mourir que de vivre dans la honte »
« Nous arracherons la cruauté »
Lors du rassemblement de mardi, l’un des métallos s’est vivement opposé aux responsables du régime.
« J'ai des personnes qui travaillent pour moi ... Signalez mon travail, les autorités se trompent en pensant qu'elles peuvent briser nos rangs ... Nous ne pouvons pas être achetés ... Nous ne sortirons de la rue que lorsque nous exposerons chacun d'entre vous. Nous ne reculerons pas devant nos revendications tant que nous n’aurons pas cassé les mains de la mafia ».
La manifestation de mardi a également commencé devant le bureau du gouverneur et les travailleurs se sont ensuite dirigés vers le pont Naderi de la ville, puis vers la place Taleghani, et enfin vers l’avenue Naderi. Un certain nombre de femmes courageuses ont été vues se joindre aux rangées des manifestants lors de leur marche.
Ces manifestations ont lieu dans des circonstances où des membres des unités anti-émeutes du régime sont postés à proximité du bureau du maire et prêts à réprimer les manifestations des travailleurs.

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