Sirwan Ghorbani, membre du Conseil central du Parti de l'unité nationale au Kurdistan et défenseur de l'environnement, a été arrêté chez lui par les forces de sécurité à la suite de l'arrestation de militants civils à Kamyaran et à Sanandaj.
Le réseau kurde des droits de l’homme (KHRN) a été informé que mardi 9 février à 9 heures, les forces de sécurité de Kamyaran avaient bloqué l'allée menant au domicile de Sirwan Ghorbani tout en inspectant tous ses biens, en confisquant un certain nombre de ses effets personnels et en l'arrêtant en dissimulant sa tête dans un sac.
Les forces ont également confisqué le téléphone portable de Samira Ghorbani, la soeur de Sirvan Ghorban et membre du comité des femmes de la branche kurde du Parti de l’unité nationale. On lui a dit de se présenter au service du renseignement de Kamyaran dans les prochains jours.
Lors de l'arrestation de ce militant dans des conditions irrespectueuses, sa sœur a perdu connaissance à cause de la peur qu’elle a ressentie et elle a été emmenée à l'hôpital.
Une source fiable du tribunal de Sanandaj a également annoncé que plusieurs militants civils et politiques avaient été arrêtés depuis le 11 février à la demande du ministère du renseignement, qui avait délivré des mandats d’arrêt à l’encontre de plusieurs autres militants, en coordination avec les bureaux des procureurs de Sanandaj et Kamyaran.
Il convient de noter que les mandats d'arrêt contre Hadi Kamangar, Fazel Ghayatizi, Reza Asadi, Farhad Mohammadi, Rashid Montazeri, Hossein Kamangar, Isa Feizi, Amanj Ghorbani, Zanyar Zamiran et Bakhtiar Kamangar, ont été prolongés d’un mois supplémentaire.
Source : Réseau des droits de l'homme du Kurdistan - 12 février 2019
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