Comment résoudre un problème comme l'Iran

CSDHI - L'objectif des sommets de La Mecque, auxquels participent des membres de l'Organisation de la coopération islamique, de la Ligue arabe et du Conseil de coopération du Golfe, était de renforcer l'unité et la compréhension entre les États arabes et islamiques.

Cette année, la déclaration finale du sommet de La Mecque a souligné que l’Iran devait mettre fin à ses actions hostiles et déstabilisatrices dans la région, qui ont causé de grandes souffrances au monde arabe et islamique. Cependant, malgré le fait que le peuple irakien ait le plus souffert du sectarisme iranien, ses dirigeants, ainsi que le Qatar, se sont opposés à la déclaration en raison d’intérêts à court terme et du fait que l’Iran est maître du jeu dans les deux pays.

Le Qatar aurait refusé d'adopter la déclaration finale parce que ses termes contredisaient les impératifs de la politique étrangère du Qatar, ce qui est étrange car le Qatar a une délégation de haut niveau au sommet et qu'il n'aurait pu être surpris de son contenu. Il semble évident que la décision du Qatar vient de ses relations étroites avec le régime iranien, qui massacre les Arabes sunnites de Doha.

Le refus de l'Irak découle du fait que l'Irak est maintenant presque entièrement une colonie iranienne, avec un président de l'Union patriotique du Kurdistan (UPK), un client iranien de longue date et plusieurs anciens ministres ayant des liens étroits avec des factions islamistes chiites radicales soutenues par l'Iran. Sans compter que les services de sécurité iraquiens sont remplis de loyalistes du Corps des gardiens de la révolution iraniens (les pasdarans) et d’autres représentants djihadistes chiites qui enlisent l’Irak.

Le président irakien Barham Salih a affirmé dans son rejet de la déclaration finale du sommet de La Mecque que la sécurité et la stabilité de l’Iran étaient essentielles à la sécurité et à la stabilité d’autres États arabes et musulmans. C’est presque incroyable quand on considère que l’Arabie saoudite, les Émirats arabes unis et d’autres pays sont systématiquement menacés par l’ingérence iranienne et ses tendances génocidaires sectaires. Salih ne les considère-t-il pas comme des pays islamiques ? Croit-il que le besoin de sécurité et de stabilité de l’Iran prime sur celui du reste du monde ?

Salih affirme craindre une guerre incontrôlable dans la région - une chose dont personne ne veut - mais il est clair qu'il craint davantage que si l'Iran tombe, le gouvernement irakien en souffrira.

Bien entendu, le vrai problème ici n'est pas l'Irak ou le Qatar, mais l'Iran. L’Iran est la seule cause de son ingérence dans la région et est la raison pour laquelle l’Iraq et le Qatar voteraient contre leur propre intérêt. Il est impératif que le régime iranien soit retiré de la région et le meilleur moyen d'y parvenir consiste à soutenir le peuple iranien et ses forces de résistance organisées qui stabiliseront le pays et mettront en place une démocratie.

Source : Stop au Fondamentalisme