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jeudi 26 septembre 2019

Iran - Le bilan de Javad Zarif

Iran - Le bilan de Javad Zarif
Par Mohammad Sadat Khansari 
La ville de New York accueille actuellement l'Assemblée générale annuelle des Nations Unies, où les chefs d'État et de gouvernement des États membres prendront part aux discussions et prononceront des discours.
Malheureusement, la ville de New York et ses citoyens, qui ont été victimes du terrorisme, sont obligés d'accueillir et d'entendre les dirigeants du plus grand État parrain du terrorisme, le président iranien Hassan Rohani et son ministre des Affaires étrangères, Mohammad Javad Zarif. Zarif est connu pour son large sourire devant les caméras pour les amoureux de la politique de complaisance en Occident aiment à le dépeindre comme « l'homme de la diplomatie », mais Zarif n'est qu'un apologiste des exaction des pasdaran et la façade du régime criminel au pouvoir en Iran.

ZARIF SUR LES DROITS DE L'HOMME
Les violations flagrantes des droits de l'homme commises par les mollahs sont bien connues de tous et l'ONU les a condamnées plus de 60 fois pour ces violations. Depuis l'entrée en exercice de Rohani en 2013, plus de 94 femmes ont été exécutées et ses ministres actuels et précédents de la Justice (Awaii et Pour-Mohammadi) étaient membres des « Commissions de la mort », responsables du massacre de 30 000 prisonniers politiques en 1988, pour la plupart membres et militants de l'Organisation des Moudjahidine du Peuple d'Iran (OMPI). Le régime des mollahs détient également le record mondial d'exécutions par habitant, pourtant Zarif a essayé de nier les violations des droits de l'homme en Iran et de dépeindre le régime comme « la plus grande démocratie du Moyen-Orient ».
LE TERRORISME DE ZARIF ET DE TEHERAN
La récente attaque de Téhéran contre l'installation pétrolière saoudienne d'Aramco a une fois de plus prouvé que leur terrorisme institutionnalisé n'a apporté que le chaos dans la région et dans le monde.
Leurs Gardiens de la révolution (pasdaran) et leurs forces terroristes Qods sont des sources clés de tensions au Moyen-Orient et de terrorisme à l'étranger. Par exemple, le régime de Bachar el-Assad en Syrie est au pouvoir grâce à l'aide constante des forces terroristes des pasdaran et de leur commandant Ghasem Soleimani.
Lorsque les États-Unis ont désigné les pasdaran comme une organisation terroriste, M. Zarif s'est rendu au quartier général des pasdaran et a exprimé son plein appui aux terroristes. Il a rencontré des commandants des Gardiens de la révolution, tels que Soleimani, Mohammad-Ali Jafari, ancien commandant des pasdaran, Amir Ali Haji-Zadeh, commandant des forces aérospatiales des pasdaran, Ali Alireza Tangsiri, commandant des forces maritimes des pasdaran, et Mohammad Pakpoor, commandant des forces terrestres des pasdaran. Zarif a déclaré que cette réunion était un honneur pour lui.
Il est également proche de Soleimani et son ministère est une façade aux activités terroristes de la force Qods. Les ambassadeurs du régime dans certains pays, comme l'Irak, sont membres de la force Qods ou agréés par elles. (Par exemple, les ambassadeurs du régime en Irak, depuis 2003, sont des agents des pasdaran et de la force Qods.)
La sanction de Zarif en août 2019 a mis en lumière la vérité sur la véritable nature et les actions des mollahs.
Abolfazl Hassan Beigi, membre de la Commission de sécurité nationale du Majlis (Parlement) du régime des mollahs, a reconnu que Zarif est tout à fait aligné avec Soleimani. Auparavant, Zarif avait mis l'accent sur ses mesures entièrement coordonnées avec Soleimani, exhortant même le monde à « remercier » Soleimani.
Le quotidien iranien Sazandegi a publié le 4 août un article montrant comment les factions dirigeantes du régime se sont alignées pour défendre le régime des mollahs en ces temps difficiles, affirmant que « tout le monde est aligné » sur Soleimani et Zarif. L'article faisait alors mention au soutien de Zarif aux pasdaran et à son allégeance totale au régime des mollahs, affirmant que Zarif « ne trahira pas les décisions politiques du pays ».
LE RÔLE DU MINISTÈRE DE ZARIF DANS LA MISE EN ŒUVRE DE COMPLOTS TERRORISTES
Le monde a été choqué lorsque le soi-disant « diplomate » iranien, Assadolah Assadi, et trois autres terroristes ont été arrêtés en juin 2018, alors qu'ils essayaient de commettre un attentat à la bombe contre le rassemblement annuel « Iran libre » du Conseil national de la Résistance iranienne (CNRI) à Paris. Cette action a prouvé une fois de plus que le ministère iranien des Affaires étrangères est une vitrine pour les activités terroristes de la force Qods et du ministère iranien du Renseignement et de la sécurité (VEVAK).
Pendant des années, l'expert en explosifs Assadi, actuellement en prison en Belgique, a été le troisième secrétaire des ambassades d'Iran en Autriche et à Bagdad.
Adam Ereli, ancien ambassadeur des États-Unis à Bahreïn, a écrit dans un éditorial du TownHall du 6 septembre 2019 : « En tant que ministre iranien des Affaires étrangères, il est impossible que Javad Zarif n'ait pas été au courant de ce plan pour faire partir des explosifs sur le sol européen. Compte tenu de l'utilisation des installations diplomatiques iraniennes à l'étranger, il est également raisonnable de conclure qu'il était en fait complice. »
Il a déclaré : « Selon des informations spécifiques provenant de l'intérieur du régime, la décision de mener l'opération de Paris, l'opération de Villepinte, a été prise en janvier 2018 au Conseil suprême de sécurité nationale, dirigé par Hassan Rohani, le président du régime. Toutes les grandes décisions en matière de sécurité nationale sont prises par cet organisme. Les membres permanents de cet organe sont le président du régime, le ministre des Affaires étrangères, le ministre iranien du Renseignement et le commandant de la force Qods, Ghasem Soleimani, le commandant des Gardiens de la révolution et d'autres responsables politiques et de sécurité importants dirigeant le régime. Il est très révélateur que l'explosif que le diplomate de Javad Zarif a essayé d'utiliser était le même type de matériel que daech a utilisé en France et en Belgique au cours des deux dernières années. »
Pendant trois décennies, la Résistance iranienne a souligné que le ministère des Affaires étrangères du régime, maintenant sous la supervision de Zarif, et les diplomates terroristes ainsi que les ambassades iraniennes font partie intégrante de son dispositif terroriste. Trois complots terroristes majeurs des mollahs – l'Albanie en mars 2018, la France en juin 2018 et le Danemark en septembre 2018 – avaient été planifiés par ces diplomates terroristes et ambassades iraniennes.
ZARIF MONTRE SON VRAI VISAGE
Zarif a fait une tournée européenne en août 2019 pour convaincre l'UE d'offrir au régime des mollahs des mesures d'incitation. Il s'est rendu en France, en Finlande, en Norvège et en Suède, et dans chaque pays, il a été confronté à de nombreuses protestations du peuple iranien et des défenseurs des droits humains.
Le 21 août, après diverses manifestations contre la présence de Zarif en Suède, la ministre suédoise des Affaires étrangères, Margot Wallström, a déclaré lors d'une conférence de presse que son gouvernement n'avait pas invité Zarif en Suède. Alors que le 24 août, le porte-parole du ministre français des Affaires étrangères refusait de se prononcer sur l'invitation officielle ou non de Zarif à Paris.
Après ces protestations, Zarif, qui n'est qu'une autre autorité du plus grand État parrain du terrorisme au monde, s'est mis en colère et a menacé de mort les dissidents iraniens, disant qu'ils seraient « dévorés vivants ».
Au regard de ce qui précède, il est absolument clair que Zarif n'est pas un diplomate, mais plutôt un terroriste et un apologiste du régime des mollahs. Il n'a donc pas sa place à l'ONU.

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