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jeudi 26 septembre 2019

Le régime d’Iran condamne une jeune militante étudiante à 74 coups de fouet et à 7 ans de prison


Parisa Rafiei militante étudiante condamnée prison fouet iranCSDHI - Un tribunal de Téhéran a confirmé la peine de sept ans d'emprisonnement et 74 coups de fouet pour une militante étudiante de l'université de Téhéran, arrêtée pour sa participation à des protestations étudiantes.

L’Agence de presse HRANA a déclaré que la 36e chambre de la cour de révision de Téhéran avait confirmé la condamnation de Parisa Rafiei, 21 ans. Elle a également été condamnée à une interdiction de voyager pendant deux ans et à une interdiction d’appartenir à un groupe politique.
Selon une personne proche de Parisa Rafiei, l'activiste étudiante aurait été soumise à des tortures pendant sa détention.
« Au cours de son incarcération, elle a été harcelée et contrainte de faire un test de virginité. Elle a été menacée d'exécution, battue et ses ongles ont été arrachés », a déclaré la source à HRANA.
« On a également dit à sa famille que, puisque Parisa Rafiei ne collaborait pas, on lui refuserait ses droits légaux », a ajouté la source.
La 28ème chambre du tribunal révolutionnaire de Téhéran présidé par le juge Moghiseh, connu pour avoir condamné les dissidents politiques à de longues peines d'emprisonnement, l'a accusé de « réunion et collusion, propagande contre l'État et atteinte à l'ordre public ».
Parisa Rafiei, étudiante dans la discipline des beaux-arts à l'université de Téhéran, a été arrêtée le 25 février 2018 par les agents du renseignement des pasdarans (IRGC) et libérée sous caution le 19 mars. Elle a été arrêtée pour avoir participé à des manifestations étudiantes en décembre 2017.
Le régime iranien a intensifié sa répression contre les dissidents et les manifestants. Les militants syndicaux, les militants étudiants, les défenseurs des droits des femmes et les défenseurs des droits civils sont systématiquement condamnés au fouet et à de lourdes peines de prison.
Récemment, sept militants syndicaux ont été condamnés à 17 ans de prison pour avoir manifesté pendant une semaine devant l’usine de canne à sucre Haft Tappeh.
Malgré cela, les Iraniens se réunissent presque tous les jours en Iran, revendiquant leurs droits politiques, civils et économiques.
Source : Iran News Wire

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