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jeudi 17 octobre 2019

Un crime inoubliable a eu lieu en 1988 en Iran


massacre 1988 iranCSDHI - Il y a 30 ans, le régime iranien a commis un crime odieux et a massacré 30 000 prisonniers politiques, dont la plupart étaient des membres ou des sympathisants de l'Organisation iranienne des Moudjahidine du peuple d’Iran (OMPI/MEK).

Ce massacre a eu lieu en moins de deux mois dans diverses prisons d'Iran. Les victimes étaient en train de purger leur peine ou beaucoup étaient sur le point d’être libérées.
Les « commissions de la mort » du régime, des groupes composées de 3 mollahs, s’occupaient des affaires. Leurs soi-disant jugements ne prenaient pas plus de deux minutes pour être adoptés. La question posée aux prisonniers était simple : de quoi êtes-vous accusé ?, il suffisait de dire OMPI/MEK. Ces 30 000 membres et sympathisants de l’OMPI/MEK l’ont dit et ils ont été immédiatement conduits à la potence. Dans la bataille entre la vie et la mort, ils ont choisi la mort, une mort pourpre, mais ils ont défendu leur identité de membre de l’OMPI/MEK et ont rendu hommage à leurs codétenus et aux jeunes que le régime a massivement exécutés au début des années 1980 pour leur soutien à l’OMPI/MEK.
Quand ces braves âmes ont été emmenées à la potence, personne ne les a aidés, le régime a pensé qu'il ne serait jamais tenu pour responsable de son crime. En fait, le régime comptait sur l’inaction et le silence de la communauté internationale.
Depuis 1988, l’OMPI/MEK, le Conseil national de la résistance iranienne (CNRI) et sa présidente élue, Mme Maryam Radjavi, ont suivi cette affaire sans relâche. Depuis que Mme Radjavi a lancé la campagne de justice pour les victimes du massacre de 1988, des milliers d'Iraniens, en particulier ceux qui ont perdu leurs proches lors du massacre des membres de l'OMPI/MEK en 1988, ont pris diverses mesures. Cela inclut des manifestations dans différentes villes du monde et l'organisation d'expositions afin de tenir les auteurs de ce crime pour responsables, lesquels sont actuellement les hauts responsables du régime iranien.
Au cours des deux dernières semaines, des partisans de l’OMPI/MEK ont organisé des manifestations contre les violations des droits humains perpétrées en Iran et ont également commémoré les victimes du massacre de 1988.
Le vendredi 4 octobre, à la veille de la Journée mondiale contre la peine de mort, des membres de la communauté iranienne et les familles des victimes du massacre de 1988 en Iran ont organisé une exposition devant le parlement britannique et ont invité le gouvernement britannique à reconnaître que les exécutions en masse de prisonniers politiques constitue un crime contre l'humanité et a exhorté l'ONU à mettre fin à l'impunité des auteurs de ces crimes, qui occupent des postes clés au sein du pouvoir en Iran.
Samedi 12 octobre, des sympathisants de l'OMPI/MEK en Norvège ont organisé une manifestation devant le Parlement norvégien pour commémorer la Journée mondiale contre la peine de mort et rendre hommage aux victimes du massacre de plus de 30 000 prisonniers politiques en Iran. Les partisans de l’OMPI/MEK ont brandi des banderoles portant l’indication « Iran libre » et « Non aux exécutions ». Les familles des victimes du massacre de 1988 brandissaient des photos de leurs proches.
De plus, le samedi 12 octobre, des partisans du Conseil national de la résistance iranienne et de l'Organisation des moudjahidine du peuple d'Iran (OMPI/MEK), à Malmö-Suède, ont manifesté commémorer les victimes du massacre de 1988 de plus de 30 000 prisonniers politiques en Iran. La plupart des victimes étaient des partisans de l'OMPI/MEK.
L'événement comprenait des expositions de rues des prisons iraniennes et d’exécutions. Des photographies de membres de l’OMPI/MEK, exécutés par le régime iranien, ont été exposées.
Les membres de famille des victimes du régime iranien ont pris la parole et ont appelé les dirigeants européens à renvoyer le dossier relatif aux droits humains du régime au Conseil de sécurité des Nations Unies. Ils ont exigé que les auteurs de 1988 soient tenus de rendre des comptes à la Cour pénale internationale.
Source : INU

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