Bahareh Soleimani et Somayeh Kargar toujours détenues en isolement ; l’étudiante en anthropologie Elham Samimi arrêtée et détenue
Maintien en détention d’une infirmière et d’une philosophe à Evine
CNRI Femmes – Bahareh Soleimani est toujours détenue dans la section 209 du ministère du Renseignement de la prison d’Evine à Téhéran, près d’un mois et demi après son arrestation le 16 octobre 2020.
Bahareh Soleimani, 43 ans, est une infirmière qui a travaillé pour les réseaux de santé. Elle a souffert de lésions pulmonaires au cours des dix derniers mois, pendant qu’elle s’occupait de patients atteints de COVID-19. Mais depuis son arrestation, elle est privée des soins médicaux dont elle a besoin. Elle n’a passé que trois appels d’une minute à sa famille depuis sa détention.
Le 16 octobre 2020, des agents qui se sont présentés comme membres de la police de sécurité ont fait irruption chez elle et ont mis la maison à sac pendant deux heures. Puis, ils ont arrêté Bahareh Soleimani et l’ont emmenée. Ils ont dit à la famille de se rendre au tribunal d’Evine le 18 octobre. Mais lorsque ses proches s’y sont rendus, on leur a dit que leur fille était en isolement et qu’elle ne pouvait pas recevoir de visites tant que son statut n’était pas déterminé.
Somayeh Kargar
Somayeh Kargar continue également d’être détenue dans le quartier 209 d’Evine depuis son arrestation le 16 octobre 2020. Mme Kargar, une Kurde d’Ilam, est diplômée en philosophie de l’université de Tabriz. Elle souffre d’une maladie oculaire rare. Lors d’un bref appel à sa famille, elle a déclaré que sa vue s’était tellement détériorée qu’elle était à peine capable de se déplacer.
Elham Samimi emprisonnée
Le 24 novembre 2020, les forces du ministère du renseignement ont arrêté Elham Samimi, étudiante en anthropologie à l’université de Téhéran, et l’ont envoyée en détention.
Le 16 octobre 2020, son domicile a été perquisitionné et elle-même, convoquée au tribunal.
Elham Samimi avait déjà été interrogée dans l’un des centres de détention des services de renseignement, à la prison d’Evine, ainsi que dans une maison sécurisée de l’avenue Labbafinejad à Téhéran.
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