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jeudi 12 novembre 2020

Golnar Samsami avait 34 ans, et mère d’un garçon de 8 ans nommé Roham.

CNRI Femmes – Golnar Samsami vivait dans le quartier de Fardis, à Karaj, mais travaillait dans la ville de Shahriar où elle était employée médicale du laboratoire privé Aban.

Le dimanche 17 novembre 2019, en raison des manifestations de rue, Golnar a décidé de ne pas se rendre au travail avec sa propre voiture. Lorsqu’elle est arrivée au laboratoire, le médecin propriétaire du laboratoire l’a appelée pour lui dire qu’il fallait fermer.

Golnar et sa collègue ont donc fermé le laboratoire et ont remonté la rue pour prendre un taxi et rentrer chez eux.

Alors qu’elles attendaient sur le côté de la rue Vali-Asr à Shahriar, un snipper lui a tiré une balle dans la tête d’un sniper. Golnar est tombé à terre, mais est restée en vie.

La balle qui a atteint la tête de Golnar a apparemment été tirée depuis le sommet d’un grand bâtiment surplombant la rue.

Après avoir appelé et informé la famille de Golnar de ce qui lui était arrivé, sa collègue a transféré Golnar à l’hôpital. Dans la salle d’opération, la balle retirée a été retirée de son crêne. Mais, au bout d’une heure, vers 18 heures, elle est morte alors qu’elle était aux soins intensifs à l’hôpital Imam Sajjad.

Son corps a été remis à sa famille après plusieurs jours de menaces, de harcèlement et d’obstructions de la part des autorités.

Le nombre de personnes tuées lors du soulèvement iranien dépasse les 1500, ce qui est une estimation prudente. A présent, le régime confirme le meurtre d’environ 400 femmes lors des manifestations, et de 17 adolescents.

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