Mme Parvaneh a été envoyée dans une cellule d’isolement le lundi 9 novembre 2020, en réponse à sa grève de la faim depuis le 31 octobre pour protester contre son éventuel transfert à nouveau à la prison d’Ispahan. Au huitième jour de sa grève de la faim, elle s’est cousu les lèvres.
La prisonnière politique kurde Sakineh Parvaneh poursuit également les autorités pénitentiaires pour l’avoir torturée et enfermée à l’hôpital psychiatrique d’Aminabad à Shahr-e Rey. Elle a été gravement brutalisée à plusieurs reprises dans les prisons d’Evine et de Qarchak.
Le 25 juin 2020, Sakineh Parvaneh a publié le récit de son arrestation à l’automne 2019.
Dans une lettre ouverte depuis la prison, elle écrit qu’elle a d’abord passé dix jours dans les centres de détention de Marivan et de Sanandaj, dans la province du Kurdistan. Ensuite, les autorités l’ont envoyée à la prison d’Evine à Téhéran. Pendant sa détention dans le quartier 209 d’Evine, elle a subi des tortures physiques lors de son interrogatoire.
En mars 2020, elle a été envoyée à la prison de Qarchak en guise de punition pour avoir écrit des graffitis sur les murs d’Evine. Elle a été brutalisée au cours de ce transfert et a été maintenue à l’isolement alors qu’elle avait les mains menottées et les pieds entravés. Ensuite, pour augmenter la pression sur cette prisonnière politique kurde et la briser, les autorités de la prison de Qarchak l’ont envoyée à l’hôpital psychiatrique d’Aminabad à Téhéran. Après 25 jours, elle a été renvoyée à la section de quarantaine de la prison de Qarchak.
Le 25 mai 2020, le tribunal révolutionnaire de Téhéran a condamné Sakineh Parvaneh à 5 ans de prison et l’a privée de toute appartenance à un groupe politique pendant trois ans. Elle n’a eu accès à aucune représentation juridique pendant sa procédure judiciaire.
Le 4 juillet 2020, la prisonnière politique Sakineh Parvaneh a été renvoyée à la prison d’Evine, où elle a entamé une grève de la faim alors que son corps était meurtri de coups.
En août 2020, le tribunal révolutionnaire a prononcé une peine supplémentaire de deux ans à l’encontre de Sakineh Parvaneh pour incitation à des émeutes en prison.
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