CNRI - Le quotidien allemand Frankfurter Allgemeine Zeitung (FAZ) a accepté la deuxième décision d’un tribunal allemand interdisant la publication de diffamations contre l’Organisation des Moudjahidine du peuple d’Iran (OMPI/MEK). Ce verdict est final et contraignant. La décision du FAZ de s’y soumettre est une victoire juridique et politique majeure pour la Résistance iranienne. Elle s’inscrit dans sa lutte contre la campagne de diabolisation que mène le régime iranien.
Il est clair que le régime clérical, avec ses investissements énormes pour salir l’OMPI, et dans le nouveau rapport de force, ne renoncera jamais à sa propagande. Il tentera de poursuivre sa campagne par différents canaux pour préparer le terrain au terrorisme et au crime.
Une plaidoirie de choc
C’est le Pr. Gero Himmelsbach, un éminent avocat de presse, qui représentait le Conseil national de la Résistance iranienne (CNRI) dans cette affaire judiciaire. Il s’est récemment exprimé lors d’une conférence organisée par le bureau de représentation du CNRI en Allemagne.
« Dès mars 2019, a-t-il déclaré, le tribunal de Hambourg a interdit au Spiegel de dire qu’il y avait eu des tortures dans le camp [d’Achraf de l’OMPI] en Albanie. Le Spiegel s’était appuyé sur des déclarations de prétendus « transfuges de l’OMPI ». Dans le cadre de la procédure judiciaire, ces affirmations n’avaient plus aucune importance. Le Spiegel a reconnu l’injonction et a clos la procédure. Le FAZ ont sauté dans le même train environ un an plus tard. Le 13 mai 2020, le FAZ a fait des déclarations sur les événements qui se seraient produits dans le camp albanais des Moudjahidine du peuple. Il a affirmé que des “transfuges” ont rapporté des cas de torture au sein de l’OMPI.
L’allégation de torture présumée dans le camp albanais, qui avait été interdite de publication par la loi au Spiegel, a été rendue publique par le FAZ. Le tribunal régional de Hambourg a également interdit au FAZ de faire ces allégations. Le FAZ a fait appel et a demandé une audience à Hambourg. En présentant des déclarations sous serment, nous avons prouvé dans la procédure que l’allégation de torture dans le camp albanais est totalement infondée. En outre, il a été prouvé dans la procédure que les informateurs présumés du Spiegel et du FAZ, les soi-disant “transfuges de l’OMPI”, sont contrôlés par les services secrets iraniens, le Vevak. »
La diabolisation de l’alternative
L’isolement du régime iranien, en particulier après les soulèvements populaires de 2018 et 2019, et le rôle de l’OMPI dans l’organisation de ces mouvements de protestations, ont incité le régime à recourir à davantage de terrorisme et à diaboliser l’OMPI. Un exemple est l’arrestation du “diplomate-terroriste” du régime, Assadollah Assadi, et son procès pour avoir donné en main propre une bombe à ses agents afin de la faire exploser au grand rassemblement des Iraniens près de Paris en 2018.
D’autre part, le régime iranien a intensifié la diabolisation de l’OMPI en dépensant des milliards de dollars. Cette campagne s’échine à montrer que la Résistance iranienne n’a pas de soutien populaire en Iran et que le régime n’a donc pas d’alternative. Ainsi, la communauté internationale n’a d’autre choix que de s’engager avec le régime actuel et de poursuivre la politique de complaisance.
La décision de justice allemande prouve une fois de plus que la source de tous les mensonges et fake news contre la Résistance iranienne est le régime des mollahs.
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