Avec 33 exécutions en 30 jours en Iran, il faut renvoyer ce bilan criminel devant le CSNU

 Avec l’exécution criminelle de deux prisonniers, les 18 et 19 janvier à Sanandaj et Zahedan, au moins 33 prisonniers ont été exécutés depuis les 30 derniers jours par le fascisme religieux au pouvoir en Iran. Ce chiffre n’inclut pas les prisonniers exécutés en secret dont on ne peut enregistrer l’identité. Ces exécutions ont eu lieu dans les prisons d’Ahwaz, Qom, Zahedan, Ardebil, Sanandaj, Karadj, Racht, Machad, Mechkinchahr, Zabol, Tabriz, Yazd et Qazvine.

Trois prisonniers politiques baloutches ont été pendus à Zahedan le 3 janvier et trois prisonniers sunnites à la prison de Vakilabad à Machad le 26 décembre. Ils étaient accusés de Moharebeh (guerre contre Dieu). Pendant la même période, le régime a pendu une femme à Sanandaj (nord-ouest de l’Iran) et Mohammad Hassan Rezaï, âgé de 16 ans lors de son arrestation, a été exécuté à Racht (nord de l’Iran) après treize années de détention.

Le régime clérical tente désespérément de contenir les soulèvements populaires en multipliant les exécutions criminelles et arbitraires, les arrestations massives et d’autres mesures répressives.

La Résistance iranienne exhorte une fois de plus le Secrétaire général des Nations unies, la Haut-Commissaire aux droits de l’homme et le Conseil des droits de l’homme de l’ONU, ainsi que les autres organisations des droits humains, l’Union européenne et ses Etats membres, à prendre des mesures immédiates pour sauver la vie des condamnés à mort en Iran. Le bilan de violations flagrantes et systématiques des droits humain en Iran doit être renvoyés devant le Conseil de sécurité de l’ONU. Les dirigeants de ce régime doivent être traduits en justice pour quatre décennies de crimes contre l’humanité.

 

Secrétariat du Conseil national de la Résistance iranienne

Le 22 janvier 2021