CSDHI – Au moment de la rédaction du présent article, les médias nationaux ou les autorités en Iran n’ont pas rapporté l’exécution de Hafez Abdolsattar.
Un prisonnier balouche pendu
Le régime d’Iran a exécuté un prisonnier condamné à qisas (la loi du Talion) pour meurtre, dans la prison centrale de Zahedan. Selon Iran Human Rights, l’exécution a eu lieu le 20 janvier dernier. L’identité du prisonnier, condamné à qisas pour meurtre était celle d’Hafez Abdolsattar, fils d’Abdolghani. Une source informée a déclaré à IHR : « Hafez Abdolsattar était derrière les barreaux, depuis huit ans, pour des accusations de meurtre. »
Forte augmentation des exécutions
Au cours du mois dernier, il y a eu une forte augmentation des exécutions dans les régions sunnites. En particulier dans la province du Sistan-Baloutchistan. Depuis le début de l’année 2021, les autorités ont exécuté au moins six personnes dans la prison centrale de Zahedan. Au cours du mois dernier, elles ont pendu 14 prisonniers baloutches dans la prison centrale de Zahedan et la prison centrale de Mashhad. La justice a inculpé au moins sept d’entre eux pour des raisons de sécurité et des motifs politiques.
IHR avait précédemment averti de l’exécution imminente des ecclésiastiques sunnites baloutches Molavi Amanollah Baluchi et Hafez Abdolrahim Kouhi. Il avait appelé la communauté internationale à agir immédiatement pour mettre fin à ces exécutions. Les autorités iraniennes ont renvoyé les deux religieux, transférés en isolement avant leur exécution le 18 janvier, dans leurs cellules. Cependant, les agents pénitenciers les ont transférés à la garde du ministère du renseignement quelques heures plus tard.
280 personnes exécutées en 2019
Selon IHR, le régime a accusé au moins 225 des 280 personnes exécutées en 2019, de « meurtre avec préméditation. »
Comme il n’y a pas de distinction juridique entre le meurtre et l’homicide involontaire, qu’il soit volontaire ou involontaire en Iran, les personnes accusées de « meurtre avec préméditation » seront condamnées à la peine de mort, quelles que soient l’intention et les circonstances.
Source : IHR
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